Hello,
Je n'ai pas très bien compris si le message précédent s'adresse à moi ou non. Dans le doute, permettez moi de décrire un peu plus mes propos précédents.
Je possède un D700, et 4 flashes Nikon (1 SB910, 2 SB900 et 1 SB600), une panoplie de 4 "tranceivers" YongNuo 622N TTL (que j'utilise exclusivement en tant que "récepteurs", sous mes 4 flashes) et un "controller" YongNuo 622N-TX qui siège sur la griffe flash de mon appareil numérique (ou, pendant à un cable synchro flash quand j'utilise mes appareils argentique (non iTTL pour mon F100, voire pas TTL du tout pour mon FM2) pour photographier en studio).
J'ai également à ma disposition un flashmètre Sekonic 478D (donc sans module radio)
Tous mes flashes sont mis dans des modeleurs divers (softboxes carrées, octo, parpluies) souvent en hauteur
Ma volonté de pouvoir mesurer avec précision (au flashmètre donc) la puissance de mes flashes est d'avoir la certitude de mes ratios de lumière (entre main, fill, rim) sans qu'une mesure ne soit à chaque fois faite et imposée par l'appareil photo (s'il est iTTL, ce qui n'est pas le cas de mes appareils argentiques). Je sais pertinemment que je pourrais "simuler" (je ne suis pas certain que ca soit le mot exact qui convient) mes ratios avec la compensation d'exposition Flash que je peux appliquer aux différents groupes (A,B ou C) offerts par le système YongNuo. Mais à nouveau, pas de "maîtrise" ni de possibilité d'employer mes appareils argentiques.
Pour la petite anecdote, pour économiser des vues sur mes films, je photographie toujours mon modèle avec mon appareil numérique avant l'utilisation d'un argentique, aux mêmes paramètres de sensibilité, temps de pose et ouverture pour m'assurer de ne pas ruiner un film, mais ce n'est pas le sujet.Sachant aussi que mes modèles, dont moi-même en autoportrait, bougent beaucoup la tête avec des chevelures plus ou moins importantes et plus ou moins claires, le risque en iTTL est de ne pas conserver la même lumière du set up entre chaque photo (il suffit que la mesure de lumière de l'appareil estime que la luminosité (lumière réfléchie) a changé et force l'adaptation de la puissance (principe du TTL) pour que cela ruine le setup... Bon, j'admet avoir déjà travaillé en TTL et que ce genre de cas n'est pas fort visible, mais bon, si je prends le temps de monter mon setup, ce n'est pas pour le laisser au bon vouloir du posemètre de mon appareil photo numérique)
J'oublie de mentionner qu'il est absolument pénible de régler les flashes manuellement (
donc sur le boîtier de chaque flash) une fois positionnés dans les modeleurs, souvent en hauteur, et que c'est ce qui m'a poussé à acheter un contrôleur YongNuo TX (je ne l'ai pas payé cher, mais comme vous allez le lire plus loin, il ne me sert finalement que de déclencheur radio, pas de contrôleur de puissance (juste contrôleur du "zoom" des flashes par groupe))
La subtilité que je ne maîtrisais pas avant d'acheter mes flashes et mes transceivers Yongnuo est que pour que le système yongnuo (c'est pareil pour les autres marques si je ne m'abuse) puisse paramétrer à distance les flashes Nikon qu'ils supportent (c'est à dire leur communiquer la puissance, et la valeur du zoom), ces flashes Nikon doivent être dans un mode de communication qui puisse permettre de se faire "paramétrer". Il s'agit du mode TTL
sur les flashes. Ce qui n'a rien à voir avec l'utilisation que l'on veut en faire au niveau du contrôleur. En effet, le contrôleur Yongnuo peut très bien définir la puissance des flashes de façon manuelle (on voit "M" 1/x devant le groupe que l'on paramétrise), mais pour que cette valeur "manuelle" soit effectivement communiquée aux flashes, la communication entre le tranceiver (qui est sous chaque flash) et le flash afférent, doit se faire en TTL. --> Le flash sur son boîtier doit donc être mis en TTL, même si au final, c'est une valeur "manuelle" que le système Yongnuo va lui communiquer. Mettre les flashes en "manuel" sur leur boîtier empêche le système Yongnuo (comme pour les autres) de communiquer une valeur de puissance et de zoom. Seule la fonction déclenchement radio sera de facto disponible. Dans ce cas là, sur le contrôleur Yongnuo, on peut mettre n"importe quel mode, tant que le groupe est actif, il les fera se déclencher mais cela n'affectera pas la puissance du flash ni son zoom (qui émettra son éclair avec les valeurs manuelles qui sont exclusivement déterminées
sur le boitier du flash)
Alors, pourquoi est-ce que je me plains si on peut faire du "manuel" sur le contrôleur en mettant les flashes, eux en TTL sur leurs boîtiers ?
Parce que, une fois les flashes mis en mode "TTL" (qui me permet, je le répète, d'utiliser les fonctionnalités Yongnuo de définition de puissance (M, TTL ou SS) et de zoom, en plus de faire un trigger radio), si je veux utiliser la fonction de définition de puissance M sur mon contrôleur Yongnuo
ET mesurer l'intensité de l'éclair avec un flashmètre pour déterminer mes ratios tout en ayant la facilité de changer la valeur de puissance M sur mon contrôleur yongnuo (ce qui m'évite, je me répète, de devoir paramétrer mes boitiers de flashes qui sont déjà positionnés et souvent dans des softboxes), et bien ça n'est pas possible car les flashes étant en TTL, il y a toujours émission d'un pré-flash que mon "petit" sekonic 478D considère comme être l'éclair à mesurer (l'utilisation de la fonction MULTI sur le flashmètre ne marche pas non plus). Donc, je ne peux mesurer la puissance de l'éclair sur mon sujet.
J'ai donc 2 options (1 et 2) si je veux rester en "manuel" sur mon contrôleur et que mes sources de lumières ne "bougent" pas, et une option (3) "TTL":
- Me passer de mesure flashmètre et paramétrer par dichotomie les valeurs "M" sur mon contrôleur YongNuo du fait de la possibilité de visionner le résultat sur un appareil numérique
- Passer tous mes flashes en "manuel" sur leurs boîtiers respectifs et n'utiliser les yongnuo que comme déclencheur radio, ce qui me permet de mesurer ma lumière avec un flashmètre, avec le souci de devoir définir souvent à plusieurs reprises avant d'être "bon" les valeurs de puissance sur les flashes parfois haut perchés et dans leurs modeleurs
- Utiliser le mode TTL du Yongnuo (avec les flashes mis en TTL sur leurs boîtiers naturellement) et "jouer" avec la compensation d'exposition flash.... Mais alors: pas de photo argentique, et un manque de maîtrise de la lumière
Au final, j'utilise principalement l'option 2, plus rarement la 1, et quasi jamais la 3 sauf pour du quick-n-dirty (ou juste du fill en extérieur avec un seul flash dans une seule softbox)
Bref, tout ça pour ça allez vous me dire... Je pourrais investir dans des vrais flashes studios et ne pas "jouer" avec des flashes cobras qui ne sont pas vraiment fait pour être déportés, ou ne plus faire d'argentique... Je n'ai évidement pas repris l'option d'utiliser un flash "contrôleur" CLS sur la griffe de mon appareil (numérique exclusivement) puisque je ne veux pas "perdre" un de mes 4 flash pour juste avoir un "contrôleur" (ni investir dans un SU800) et surtout parce que la transmission se fait par... éclairs ce qui est délicat quand les flashes esclaves sont dans des modeleurs...
En espérant avoir mieux exprimé la problématique... Qui sera selon moi sera présente pour tous les systèmes radios associés à des flashes Nikon du fait de l'impossibilité au système radio de désactiver le pré flash.
Dernières pistes que je n'aborderai pas:
- tenter de forcer l'émission du pré flash AVANT la mesure au flashmètre via les fonction "mémorisation FV"/mirroir relevé... il est finalement plus simple d'opter pour l'option 1 ou 2 décrite plus haut
- acheter un flashmètre qui peut "gérer" les pré flashes tel que le Sekonic L858... Mais il coute un bras...
En espérant avoir été clair malgré une prose un peu lourde
Cordialement,
Klint