Bonjour
Je n'ai pas regardé ce que faisait encore Lee en matière de filtres de prise de vue…
Les filtres d'éclairage et pour objectifs ne sont pas faits dans la même matière et les filtres pour éclairages peuvent générer une perte de netteté (perte qui peut être différente suivant les longueurs d'ondes… compliqué à gérer…)
Les filtres Lee d'antan avaient l'avantage d'être (un peu) plus épais que les gélatines de référence (les Kodak Wratten) tout en étant aussi bons optiquement. Dans le porte filtre de l'époque, il y avait une position pour mettre un filtre et, si on le mettait à la place d'un filtre épais (seuls quelques filtres Lee, comme les polariseurs, étaient épais), le filtre tenait et restait rigide… (et en plus, bien stockés, il duraient plus longtemps que les gélatine)
Il était, en pratique, impossible d'utiliser les gélatines Kodak sans porte filtre en carton ou en plastique…
Kodak ayant arrêté la vente de ses porte-gélatine (un bout de plastique dans lequel on mettait la gélatine), j'ai copié de manière "industrielle" le porte-filtre en carton noir qui était livré avec le compendium de la chambre Horseman que j'utilisais à l'époque… puis modifié le truc pour utilisation sur
Sinar et porte-filtre Lee (2 formats différents, deux cartons, 2 filtres… si j'avais une belle collection pour la chambre, je n'avais que quelques références pour utilisation sur porte-filtre Lee)
Le machin bricolé en carton était, pour chambre, réalisé avec une feuille de carte noire pliée en 3 avec 2 découpes circulaire ø 92 mm (de mémoire) et une découpe carrée de 10,3 × 10,3 cm dans laquelle venait le filtre (le tout était collé avec du double face), le modèle pour filtre Lee était une simple chemise avec 2 découpes circulaires.
A l'époque, c'était travail manuel au cutter et à la règle… aujourd'hui, une machine type Silhouette Cameo ferait ça plus vite et mieux…
A+
Laurent Galmiche