Avec mon D7500, je savais que j'étais limité en faible luminosité et j'en avais assez des flous de bougés de mes sujets (en particulier, mes enfants en intérieur).
Je pensais qu'avec le Z6 II, je serais plus à l'aise dans ces situations. Mais je dois dire que jusqu'alors ce n'est pas du tout le cas.
OK, j'ai moins de flou de bougé en basse lumière, mais la netteté de l'image n'est pas du tout au rendez-vous.
Bonjour
Comme cela a déjà été expliqué plus haut, ce n'est pas le passage à l'hybride qui peut résoudre les soucis de flou de mouvement du
sujet photographié.
La stabilisation du Z6 II aide à limiter les flous de bougé dus à l'instabilité de la personne qui photographie et qui transmet cette instabilité au boîtier.
Pour ce qui est des flous dus au mouvement du sujet photographié, il n'y a pas de miracle : c'est le temps de pose qui est le facteur critique, et ce, depuis les premiers temps de la photographie ; le passage au numérique, à l'hybride, etc., n'y changera rien.
L'intérêt du Z6 II par rapport au D7500 est, entre autres, dans le passage d'un capteur APSC à un capteur 24x36, ce dernier offrant une "montée en ISO" un peu meilleure (en particulier parce que les photosites sont plus grands).
- Pensez vous que mon couple D7500 + Sigma 18-35mm puissent être plus performant que le Z6 II + 24-70 F4 ?
Comme souligné par d'autres intervenants, la "comparaison de performances" n'a de sens que si elle est menée dans des conditions comparables (par exemple en les comparant à une ouverture où chaque optique est à son meilleur).
Parfois, il est intéressant de poser la question dans l'autre sens, avec une perspective plus subjective : lequel de ces deux couples "boîtier + objectif" est-il à même de satisfaire
mes besoins photographiques ?
Et cette question générale ouvre sur un champ de questions détaillées : ai-je besoin de prendre des photos en faible lumière (sans recourir à un flash, etc.) ? Ai-je besoin d'un autofocus rapide, ou précis, ou les deux ? Quelle gamme de focales est celle que j'utilise le plus ? Ai-je besoin de recourir à des optiques de très grand angle ? A des téléobjectifs longs ? Vais-je me tourner vers un zoom plus lumineux qu'un f/4, en acceptant les contraintes que ça engendrera (ex : dimensions et masse de l'objectif, prix) ? Ou bien vais-je garde un zoom f/4 et le compléter - comme pointé plus haut - par une ou deux focales fixes plus "lumineuses" (f/1,8, par exemple) ? Ces questions, et bien d'autres encore, amènent éventuellement à réfléchir au-delà d'un seul couple "boîtier + objectif".
- Pensez vous qu'avec un objectif à F1.8 voir F2, je vais retrouver un piquet aussi qualitatif qu'avec le Sigma 18-35mm (je pensais peut être me prendre le Sigma 24-35mm F2 ou la Tamron SP 24-70mm F/2.8 G2) ?
Il existe des sites qui présente des analyses "pointues" des performances des objectifs, éventuellement à différentes focales pour les zooms (piqué au centre et sur les bords, aberrations chromatiques éventuelles, distorsion éventuelle, etc.).
Les objectifs à focale fixe de la série S en monture Z à ouverture maximale f/1,8 sont d'un gabarit plus imposant que ceux en monture F, et d'un prix plus conséquent aussi, mais leurs performances sont à la hauteur de ce "plus".
Pour l'instant, les "gros" fabricants tiers d'optique (Sigma, Tamron) n'ont pas - à ma connaissance - sorti de gamme en monture Z. Il n'y a donc pas, en monture Z, d'équivalent du Tamron 24-70 f/2,8 à monture F. Cela n'empêche pas de monter un tel zoom sur le Z6 II avec la bague FTZ.
Enfin, pour ce qui est du rendu des images, il convient de ne pas oublier que les procédés de production de Jpeg par le boîtier ont probablement des réglages "par défaut" différents entre le D7500 et le Z6 II.
Pour comparer les images, il conviendrait donc - peut-être - de partir de RAW pris avec l'un et l'autre couple "boîtier + optique" et d'appliquer des traitements similaires (ou en tout cas très proches) pour élaborer des Jpeg comparables. Et, peut-être même, d'imprimer les images aux mêmes dimensions. Cela évite, souvent, de se faire des nœuds au cerveau à observer les images de très près et d'oublier que, sauf cas exceptionnels (reprographie de documents, photographie publicitaire d'objet, etc.), c'est la force de l'image qui "parle" aux personnes qui la regardent (à part certains membres de forums photographiques
), davantage que les détails techniques infimes.