La distortion sur les objectifs de cette gamme est un réel problème. Tu pourras voir en dessous une photo prise en Septembre au 18-200 Nikkor à 18mm, une horreur :
Salut,
La photo c'est une affaire de compromis. Les optiques sont toujours un compromis.
Je possède un 18-200 et, oui, il y a de la distorsion à 18mm. Gênant ? Je dirais non car on peut la limiter :
-> une fois que tu sais que tu as de la distorsion à 18mm et beaucoup moins à 24mm, rien ne t'empêche de zoomer un peu afin de la limiter
-> si tu n'a pas de recul suffisant, tu peux toujours essayer de corriger par la suite ('ToShop ou autre, cf. post de 5k1773r plus haut). La distorsion était beaucoup plus gênante du temps de l'argentique (où on scannait pas ses néga/diapos), avec le numérique, des correctifs existent (ils sont même de plus en plus intégrés aux boîtiers).
-> il faut faire attention a essayer de mettre le capteur le plus possible parallèle à la porte prise en photo (dans l'exemple de NickRaven, l'appareil est légèrement orienté vers le haut).
Connaître les limites de son boîtier/optique permet d'essayer de les contourner au mieux, c'est plus constructif que de dire que l'optique est mauvaise. Hélas pour nous, l'optique parfaite n'existe pas. Aujourd'hui, il faut faire des choix : prendre en zoom amateur pour le rapport range/encombrement/prix au détriment de la qualité de construction/distorsion/pérennité/luminosité, un zoom pro pour le rapport range/qualité optique/qualité de construction au détriment du poids/prix/encombrement, une focale fixe pour l'encombrement/qualités/luminosité/distorsion au détriment du range/prix (pour essayer de résumé, les contre exemples existent bien entendu).
De mon point de vue, si on cherche la perfection des lignes en architecture, il ne faut pas faire de photos avec un DSLR (qui est a la base fait pour le journalisme/photo de sport) : un argentique grand format me semble beaucoup plus adapté.
@+,
Fabien.