Je veux bien entendu parler de la plage d'ouvertures utilisables avant apparition de la diffraction.
Après, la diffraction est un phénomène progressif, ça n'est pas un phénomène binaire. Donc elle apparait progressivement et ce n'est pas parce qu'elle commence à apparaitre à une certaine valeur que l'appareil photo devient inutilisable à partir de cette valeur. Cela signifie seulement que la valeur de diaph à partir de laquelle elle va commencer à dégrader l'image sera plus vite atteinte sur le D7100 que sur d'autres boitiers. A chacun de voir si, dans son utilisation, c'est un défaut ou pas. Mais ce problème existe et on ne peut pas le nier.
Pourrais tu redonner le lien dont tu parles précédemment?
Si j'en crois le tableau "Diffraction et ouverture en photo" sur ce site :
http://www.la-photo-en-faits.com/2013/01/diffraction-ouverture-objectif-photo.html il y aurait une diffraction de 7,7 pixels à f/22 pour 24Mp (en APS-C bien sûr) ce qui est effectivement énorme!!! Pour 12Mp cette diffraction est effectivement contenu à 5,5 pixels. Donc une différence de 2,2 pixels.
Or si je ne me trompe à taille de tirage ou de visualisation équivalente, il y aura 2 fois moins de pixels qui seront utilisé entre 24 et 12Mp. Du coup à f/22 cette diffraction passe à 3,85 pixels.
Du coup j'en arrive à la conclusion qu'à tirage équivalent la diffraction sera moins présente en 24Mp qu'en 12Mp (quoi que je doute fortement que cette différence soit vraiment visible)!!Cette diffraction sera effectivement nettement plus importante sur une comparaison à 100% écran!
Ce petit dossier :
http://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/photo-diffraction-taille-photosites-a1010.html vient confirmer ce que je développe (bien que je reste toujours très prudent vis à vis de ce site!):
À gauche, des extraits à 100 % de photos prises avec un EOS 300D (6 Mpx) ; à droite, avec son descendant direct, l'EOS 550D (18 Mpx). Dans les deux cas, l'objectif est le récent Canon EF-S 18-135 mm, et les photos ont été faites en RAW pour assurer l'égalité du traitement d'image.
L'EOS 300D avait des photosites de 7,4 µm de côté ; vous pouvez constater que l'image reste aussi détaillée à f/16 qu'à f/11. À f/22, elle est moins nette : les petits détails sont moins visibles, signe que la diffraction entre en jeu.
L'EOS 550D a des photosites de 4,3 µm ; dès f/16, la perte de piqué est bien visible, notamment sur les pattes des composants, et à f/22 la perte de qualité est spectaculaire.
Cependant, il convient de modérer cette conclusion. Regardez bien les pattes du composant vertical, à gauche. Avec 6 Mpx, elle ne sont jamais clairement visibles ; avec 18 Mpx, elles sont bien encore visibles à f/16, malgré le voile de la diffraction.
Dans des conditions d'observation réalistes (impression 20 x 30 cm ci-contre ou visualisation à l'écran), le bilan est mitigé : à gauche, l'EOS 300D donne bien une image légèrement plus nette, mais la plus haute définition de l'EOS 550D permet de contrer d'autres phénomènes, en particulier le moiré : les pattes à gauche paraissent colorées au lieu de grises.
Allez sur le site voir les images de comparaison qui sont tout à fait parlantes!!! A 100% la différence de diffraction est vraiment importante, lorsque l'on est à des visualisations équivalentes, il n'y a plus vraiment de différence.
Mais encore une fois on ne peut considérer les phénomènes physiques indépendamment les uns des autres, c'est pour moi une hérésie de juger un boitier sur la théorie qui entoure sa technologie alors que les différents tests vont tous dans le même sens : meilleure dynamique, meilleure montée en iso... si il y avait eu un problème significatif de flou de bougé, de diffraction, d'objectifs... je ne crois pas que tous seraient passé à coté.