C1Pro est un développeur pro à l’origine (PhaseOne, pour les dos numériques), et ne cherche pas à concurrencer LR. C’est un outil pro pour les pros et experts du post-traitement, assez technique à utiliser.
Excellent développeur quand on le maîtrise, mais il faut prendre le temps de se l’approprier car il y a peu de ressources (surtout en français) puisqu’il est bien moins diffusé.
Pour avoir utilisé C1 Pro pendant plusieurs années, dès l'annonce de l'arrêt de NX2 soit début 2014, je confirme que ce logiciel est très puissant et performant (récup des HL très efficace, grande finesse du dématriçage et gestion très pointue de la colorimétrie). On peut configurer l'interface à sa main etc.
Le revers de la médaille c'est un côté un peu usine à gaz et une certaine complexité pour réaliser certaines tâches. Les résultats sont au rendez-vous, mais l'interface n'est pas vraiment intuitive : un temps d'apprentissage est indispensable, et probablement un peu plus long qu'avec certains produits concurrents. De plus ce logiciel n'est pas bon marché et les mise à jour pour changer de version (majeures) ne sont pas données non plus...
En ce début d'année je me suis donc décidé à franchir le pas, et après réflexion et un essai de plusieurs produits concurrents, je suis finalement passé sur Dxo Photolab 3. Je ne regrette pas du tout ce choix, car même si la partie colorimétrie est moins poussée que dans Capture One, elle est largement suffisante pour une utilisation "standard" (a mon avis la partie colorimétrie très poussée de C1 intéressera en premier lieu les pros du studio).
Pour tout le reste, passé un
petit temps d'adaptation les résultats obtenus sont au moins aussi bons, mais avec l'avantage d'une plus grande simplicité (l'interface est quand même plus intuitive).
En prime, le coût moins élevé à l'achat (il y a souvent des promos). Et l'ajout possible (et payant, mais là aussi il y a des promos fréquentes) de Viewpoint et Filmpack rend ce logiciel encore plus attractif.
Photolab ne permet pas l'usage de catalogues, ce qui ne m'arrange plutôt, mais chacun voit midi à sa porte.
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