Bonjour,
Les photos sont impressionnantes, avec le nikon 60 mm ? Avec un 50 mm 1.4 sigma est-il possible d'avoir le même rendu culinaire ?
Bien que n'étant plus en plein format (argentique) mais en APS-C (numérique) je pense d'une manière générale qu'en proxy-macro qu'il faut au moins prendre en compte 2 éléments :
1- le rapport de reproduction dont on a besoin => avec un Nikkor 60 micro f:2.8G ED et un Nikkor 105 f:2.8G IF ED on peut obtenir à la distance minimale de MAP, le rapport 1:1 (1cm objet = 1 cm capteur) par contre avec un Sigma 50 mm f:1.4 DG HSM le rapport maxi de repro est d'environ 1:5.6 (5.6 cm objet = 1 cm capteur). Ce, en sachant qu'un capteur FF fait environ 36 mm x 24 mm. Ce qui veut dire qu'en pratique un objet de 3.6 cm au rapport 1:1 pourra occuper tte la largeur (en prise horizontale) alors qu'au rapport 1:5.6... il sera 5.6 fois + petit. Nuance. En arrondissant, avec le Sigma utilisé seul, pour occuper tte la largeur, l'objet pris en photo doit faire plus de 20 cm. Pour une assiette ça va, pour un gros plan de ce qu'il y a dedans il faudra croper en post.
2- et pour un même rapport de reproduction, la distance à laquelle on est le plus à l'aise pour photographier : Avec le 60 micro le rapport 1:1 est obtenu à environ 20 cm, avec le 105 à environ 30 cm. Plus la focale sera longue, plus on sera loin. Par contre à mon niveau (qui n'est pas très élevé même si ça fait longtemps que je prends des photos), plus la focale est élevée plus j'ai de déchets.. Ceci dit, seules les bonnes photos sont montrées. Gag !
En pratique en macro en plein format, si vous avez l'habitude de shooter d'assez loin, peut-être qu'une focale de 90 à 105 mm vous ira mieux et inversement pour le 60. Par ailleurs sauf pour raisons artistiques, on se sert rarement des très grandes ouvertures en proxy-macro, la profondeur de champ est très réduite dès qu'on se rapproche bcp d'où parfois le recours à la technique du focus stacking (plusieurs clichés pris en décalant sa MAP puis ré-assemblés en post-production, soit avec un logiciel généraliste type Lightroom-Photoshop, soit avec un logiciel spécialisé bcp plus performant sur les zones de "raccords") => exemples très maîtrisés techniquement et artistiquement pour moi de Patrice Payen ci-avant.
Qd j'étais en argentique en proxy-macro ma focale favorite était 105 mm puis en second couteau mon 60. En numérique APS-C : 60 mm et parfois... mon 85 mm f:1.8G "normal" mais que je peux utiliser si besoin avec un tube allonge. Le 85 seul a un rapport de repro maxi très limité de 1:8 mais je suis en AP-C = crop x 1.5 vs FF). En seconds couteaux Dx 40 micro + mon antique 105 micro AIS.
Pour faire de la proxy je crois qu'il faut d'abord "voir" ce qu'on obtient avec ttes ses optiques "sdt" à leur distance minimale de MAP. Et seulement ensuite, franchir éventuellement le pas. Entre un 105 sdt et un 105 macro, en simplifiant, seule la distance minimale de MAP change, avec le macro, on peut se rapprocher davantage, c'est la grosse différence ++
A ce moment là :
1- définir la taille des choses qui en cuisine vous intéressent = rapport de repro maxi ++ (si + élevé qu'un 1:3.5 à 1:2 cad voir en plan serré ce qu'il y a au bout d'une fourchette par exemple => là, je crois qu'un objectif macro peut vous apporter un vrai +. A ce petit jeu, le Laowa avec son rapport 2:1 semble avantagé. Mais est-ce ce type de plans que vous cherchez à prendre en routine ? - On peut aussi ajouter des tubes allonges sur un objectif macro dans la mesure où ça reste exceptionnel.. )
2- essayer de voir à quelle distance vous serez le plus à l'aise notamment pour les forts rapports de repro même si vu de très loin on peut avoir l'impression qu'entre 20 et 30 cm (60 vs 105 micro) la différence ne semble pas énorme.
Bon, c'est juste un avis.
A+