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Phil2984

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Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #15 le: 09 juil., 2013, 17:45:11 pm »
Je reviens sur la question du choix de Adobe RVB(1998) pluôt que le sRVB

Le manuel de mon Nikon dit ceci:"Les photos prises avec ce réglage sont adaptées à l'espace colorimétrique Adobe RVB. Cet espace colorimétrique est capable d'exprimer une plus grande gamme de couleurs que sRVB, ce qui en fait l'option de prédilection dans le cadre d'un traitement et d'une retouche d'image importants."

Si c'est exact, pourquoi alors choisir le sRVB qui semble ici faire l'unanimité ?

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Hors ligne Pierre

Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #16 le: 09 juil., 2013, 17:49:32 pm »
si tu fais du raw prends le adobe si tu fais du jpeg prends le SRVB

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Phil2984

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Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #17 le: 09 juil., 2013, 18:00:42 pm »
C'est exactement ce que je fais... Mais j'avoue que je retouche peu mes photos, la seule chose que je fais parfois, c'est de dégager un objet indésirable si je ne peux pas l'éviter sur mon cliché. Cela étant, le sujet portait sur la qualité des tirages papier alors en quoi l'utilisation d'Adobe RVB(1998) est-il un souci ?

Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #18 le: 10 juil., 2013, 00:36:27 am »
Adobe RVB est en effet un espace de travail plus grand que sRVB.

Et on peut se dire : qui peut le plus peut le moins.

Mais il faut aussi être conscient, dans ce domaine, des limites matérielles et humaines.

- Un écran standard a déjà du mal à reproduire l'espace sRVB. Pour reproduire l'espace Adobe RVB, il faut disposer d'un écran graphique haut de gamme, qui sait reproduire entre 95% et 98%, voire 100/105% de Adobe RVB. Les écrans bas de gamme, en particulier les dalles montées sur bon nombre d'ordinateurs portables, en sont très loin, elles qui peinent à afficher ne serait-ce que 262.000 couleurs : 6 bits soit 64 niveaux pour chacune des couleurs primaires  R/V/B (pour comparaison, le sRVB, c'est 16 millions de couleurs, 8 bits et 256 niveaux par couleur primaire).

- la vison humaine est limitée à 8 millions de couleurs environ - pour les yeux les plus performants. Ça se dégrade avec de nombreux facteurs, dont l'âge, jusqu'à tomber à environ 2 millions de couleurs.

- Et surtout : ni les imprimantes, même les plus performantes, ni les papiers disponibles sur le marché, ne sont capables de reproduire entièrement l'espace sRVB. Et ils sont encore plus loin de l'espace Adobe RVB.

Et enfin : les imprimantes ne travaillent pas en synthèse des couleurs additives (RVB) mais en synthèse soustractive (CMJ + N). Un écran éteint est noir. Un papier non imprimé est blanc. Pour produire une couleur sur un écran, on allume un pixel, et pour produire une couleur sur un papier, on le bombarde de taches qui recouvrent le blanc. Il y a donc à l'impression, systématiquement, une conversion d'un espace RVB, sRVB ou Adobe, vers un espace CMJN.

Ceci pour relativiser l'intérêt réel de l'espace Adobe RVB, qui n'a rien à voir avec le choix du format de fichier, raw ou jpeg.

D'autre part, lorsqu'on modifie l'espace de travail, par exemple en passant de Adobe RVB à sRVB, il se passe certaines choses qu'il faut garder à l'esprit.

Comment passe-t-on d'un espace à l'autre ?

Il y a plusieurs méthodes, qu'on trouve aussi dans les options des drivers d'imprimantes, lesquelles doivent encore réduire l'espace de couleurs pour se limiter à celles qu'elles savent reproduire : "relative", perceptive", absolue", "saturation"... qui se résument à "comment faire rentrer un gros contenu dans un petit contenant".

Réponse : il faut é-li-mi-ner :D, autrement dit raboter ce qui dépasse.

Sans rentrer dans les détails, la technique de conversion "absolue" consiste à supprimer brutalement toutes les couleurs qui dépassent. La technique "relative" consiste à comprimer et simplifier le spectre pour tout faire rentrer en force. La technique "perceptive" se veut plus intelligente et graduée que les deux autres, mais ce n'est pas non plus la technique qui donnera systématiquement le meilleur rendu.

En envoyant à ton tireur des fichiers en Adobe RVB, tu compliques la tâche du driver d'impression - tu imagines bien que les tirages se font généralement de manière automatisée, sans intervention humaine - avec une bonne chance d'obtenir en retour des tirages aux couleurs trop saturées.

En lui envoyant des fichiers sRVB, que tu auras contrôlés sur ton écran avant envoi, tu maximises tes chances d'obtenir des tirages très proches de ce que tu as vu à l'écran.


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Phil2984

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Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #19 le: 10 juil., 2013, 01:03:50 am »
Il y a plusieurs méthodes, qu'on trouve aussi dans les options des drivers d'imprimantes, lesquelles doivent encore réduire l'espace de couleurs pour se limiter à celles qu'elles savent reproduire : "relative", perceptive", absolue", "saturation"... qui se résument à "comment faire rentrer un gros contenu dans un petit contenant".

Réponse : il faut é-li-mi-ner :D, autrement dit raboter ce qui dépasse.

Sans rentrer dans les détails, la technique de conversion "absolue" consiste à supprimer brutalement toutes les couleurs qui dépassent. La technique "relative" consiste à comprimer et simplifier le spectre pour tout faire rentrer en force. La technique "perceptive" se veut plus intelligente et graduée que les deux autres, mais ce n'est pas non plus la technique qui donnera systématiquement le meilleur rendu.

En envoyant à ton tireur des fichiers en Adobe RVB, tu compliques la tâche du driver d'impression - tu imagines bien que les tirages se font généralement de manière automatisée, sans intervention humaine - avec une bonne chance d'obtenir en retour des tirages aux couleurs trop saturées.

En lui envoyant des fichiers sRVB, que tu auras contrôlés sur ton écran avant envoi, tu maximises tes chances d'obtenir des tirages très proches de ce que tu as vu à l'écran.


C'est déjà plus clair... Mais il faudrait aussi savoir quelle est la technique de conversion utilisée par les labos (ou la majorité d'entre eux) puisque certains spécifient quand ils acceptent tel ou tel autre comme celui que j'avais mentionné ci-dessus et qui recommande d'utiliser l'Adobe RVB, mais c'est peut-être une exception qui confirme la règle...

Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #20 le: 10 juil., 2013, 01:44:57 am »
Chaque labo a ses marques et modèles de minilab, ses papiers, ses encres ; certains font des calibrations cadencées de leur matériel alors que d'autres se contentent des réglages d'usine à vie ; d'autres enfin ne font rien eux-même mais sous-traitent leurs travaux à des grands labos industriels.

Si un labo recommande d’utiliser Adobe RVB , ou d'envoyer des images au format TIFF,  ou s'il fournit les profils ICC de ses imprimantes, on peut légitiment penser qu'il a de bonnes raisons pour ça.

Mais au delà des moyens mis en œuvre, ou revendiqués comme tels, par les labos, le critère ultime reste l’appréciation sur pièce : un petit nombre de tirages demandé à plusieurs labos et comparaison du résultat.

Ou bien tu t'offres une imprimante photo et tu fais tes tirages toi-même : si c'est pas bon, tu sais au moins à qui te plaindre :D








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« Réponse #21 le: 13 juil., 2013, 13:24:02 pm »
Ca fait beaucoup pour quelqu'un qui ne voulait pas maitriser sa chaine graphique  :lol:
Z8 // D850 // D700 + PDK1  // F100

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Phil2984

  • Invité
Comment obtenir de bons tirages ?
« Réponse #22 le: 14 juil., 2013, 13:47:26 pm »
Mais au delà des moyens mis en œuvre, ou revendiqués comme tels, par les labos, le critère ultime reste l’appréciation sur pièce : un petit nombre de tirages demandé à plusieurs labos et comparaison du résultat.

Je crois qu'effectivement ce que je ferai et que je jugerai sur cette base là.

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