J'ai mes deux C**on. Le scanner à diapos ne coûte aujourd'hui pas beaucoup plus de 600€. Celui à plat ne dépasse plus les 50. Pour les films, j'aurais préféré, évidemment, un Nikon Coolscan. Mais même le IV était à l'époque à plus de 1400€. Le mien à un peu plus de 900. Ce qui m'a largement facilité le choix, d'autant que le Nikon restait cantonné à 2900 Mégapixels de résolution, tandis que le mien faisait déjà 4000. Le module APS était en plus fourni de série. Jusqu'à ce qu'il tombe en panne, il m'a été d'un grand service. Probablement, ce fut même la cause de l'achat de mon Pronea
.
Je ne veux pas donner de conseil définitif. Mais il me semble bien que, des fois, la multiplication des périphériques, peut être bénéfique. Contrairement à mon père qui, après avoir rejeté les chaînes Hi-Fi compactes pendant longtemps, reste fidèle à son HP OfficeJet (qui doit lui coûter la peau des f… pour une résolution assez triste en N&B — et il est de ceux à imprimer systématiquement tous ses e-mails
), j'ai opté pour deux scanners plus une imprimante à part. Cela augmente sans aucun doute un peu le nombre de câbles qui traînent partout. Heureusement, un des trois est SCSI. Ne squatte donc pas de port USB. Avec un Coolscan 4000 ou 5000, on aurait même du FireWire (les deux normes proviennent d'ailleurs du Mac mais sont disponibles aussi sur PC).
Mon imprimante (aussi de la marque la plus détestée des Nikonistes
) a d'ailleurs un autre avantage : elle fonctionne avec quatre cartouches séparées. Cela ne fait pas beaucoup mais est largement suffisant pour produire des photos correctes. HP, depuis peu, fait mieux, en fournissant jusqu'à trois niveaux de gris différents. Epson aussi. Toujours est-il qu'il vaut mieux, à mon avis, dédier chaque outil à la tâche auquel il est destiné : scanner à plat pour les documents et les tirages, scanner de film pour les films, imprimante à jet d'encre pour les photos, imprimante laser pour les textes et autres documents en noir et blanc. Cela prend peut-être un peu plus de place. Revient aussi légèrement plus cher à l'achat. Mais ensuite, on arrive à quelque chose de nettement plus efficace et largement moins cher à l'entretien.