Re,
Avez vous un modèle de flashmètre à recommander?
Ainsi qu'un didacticiel pour utiliser ce genre d'équipement?
Flashmètre :Avant de pouvoir recommander un modèle de flashmètre, je me permets de compléter mon message d'hier... à propos de l'intérêt ou pas d'un flashmètre ++
Actuellement en termes d'équipement d'éclairage :
- utilisez-vous 1 seule ou plusieurs sources ? (comme pour bcp de choses, il est classique de commencer "simple" cad un seule source qu'on se dispensera d'appeler "key light" pour lumière principale. S'il n'y en a qu'une, ce sera donc elle = se concentrer sur elle, la maîtriser)
- si cette source est un flash nomade de type speedlight comme le SB5000 que vous évoquiez dans différents messages, pour ma part et sans vouloir absolument vous pousser à la surenchère en achat de matériel, avec les limites de mes compétences (je ne suis pas du tout un pro et encore moins un expert en photo de studio), pour progresser je pense qu'un flash de studio d'entrée de gamme pourrait vous aider à vous faire une idée plus précise des intérêts et contraintes de ce type de sources de lumière. Entrée de gamme = manuel certes, mais prix qu'on pourra plus facilement "avaler" si on considère cette étape uniquement comme "test" ou "outil de progression". Apprendre a aussi un coût. Par rapport à un speedlight classique il apporte pour moi en plus :
1- lampe pilote ++ donc ça aide bcp, à mon niveau, à justement placer ma source au meilleur endroit (hauteur, inclinaison, orientation par rapport au sujet..), à me rendre compte + facilement qu'il peut y avoir des ombres, des reflets indésirables, inesthétiques. Me permets éventuellement de rajouter et de positionner au mieux des panneaux réflecteurs ou l'inverse ..etc. Ceci, avant même d'avoir shooté. Avec un speedlight, pour ma part, à mon niveau, je trouve que c'est bp plus difficile de me rendre compte dès le placement svt approximatif de ces "détails" certes peu gênant pour un amateur, mais plus difficiles à accepter à mon sens, lorsqu'on veut "vendre" ses images ou tout simplement, soumettre à la critique des autres (qui peuvent être très exigeants sur certains points auxquels je n'attacherais que peu ou pas d'importance au départ).
Rqe : il me semble que du fait de l'amélioration de la tenue en ISO certains privilégient les sources de lumière continue type LED par rapport aux flashs (nomade ou studio). C'est clair qu'une source continue est aussi facilement positionnable qu'un flash de studio avec une lampe pilote std de 150 watts. C'est donc un choix à faire.
2- puissance (on perd bcp de puissance dès qu'on utilise un modeleur et/ou qu'on recule sa source pour donner une plus gde liberté de mouvement au sujet : vous aviez évoqué il ya qqes mois ou semaines l'achat d'une octobox de l'ordre de 80 cm ou 1 m de diamètre mais en même temps d'un espace assez restreint => où en êtes vous ? - surtout que plus un modeleur est encombrant, si on dispose de peu d'espace, moins à priori, on disposera de possibilités pour le positionner là où éventuellement on aurait aimé le placer). Même si, dans un appart, un studio de petites dimensions on a à priori moins besoin de puissance que dans un très gd studio. Je dis juste "à priori" parce que je crois qu'un gd studio n'impose pas de placer obligatoirement ses sources nettement plus loin que dans une pièce exiguë. Par contre, la gde pièce et haute de plafond offrira plus de possibilités de positionnement avec des modeleurs de différentes tailles, parfois assez gds mais pas obligatoirement. Nuance.
3- délai pour se recharger(liste non exhaustive qui me vient à l'idée)
Et là pour moi, oui dans ce cas là, un flashmètre, qd on débute avec un flash manuel, qu'on va déplacer pour trouver le meilleur angle, la meilleure position par rapport au modèle ou au sujet + positionnement ou intérêt de mettre un panneau réfléchissant..etc, oui dans ce cas je pense que ça peut déjà apporter un plus. Ensuite, si on rajoute un 2è source, son utilité sera encore plus appréciée notamment pour nous guider à régler l'écart de puissance d'une source par rapport à l'autre. Mais ça, c'est après. D'abord démarrer avec une seule source pour identifier les spécificités qui sont déjà nbreuses.
Un bémol, que vous avez évoqué, il faut acquérir des connaissances qu'on n'a pas obligatoirement. Comme je l'ai dit, pour moi, je n'ai pas eu gd chose à apprendre simplement parce qu'un flashmètre, sur le principe de la mesure de la lumière (incidente, réfléchie, concept du gris moyen..) réalisée avant de déclencher, c'est comme le posemètre externe que j'utilisais en argentique avant d'avoir un appareil avec mesure de la lumière en TTL. Aujourd'hui on pourrait se dire que c'est une perte de temps. Perso, dans certains cas, dont le réglage de son APN avec un flash manuel et des changements de positionnement et/ou de distance au sujet (critère très important avec une source de lumière artificielle, là je ne vous apprends rien), dans ce cas là, je n'en suis pas totalement convaincu. Un flashmètre peut faire gagner du temps = permet de trouver + rapidement, mais pas obligatoirement du premier coup (là je parle surtout pour moi. Gag !), les "bons" paramètres (meilleure maîtrise technique au service de votre sens artistique).
Didacticiel :J'en ai trouvé un et vous livre qqes commentaires :
https://blog.photo24.fr/lexposimetre-quest-ce-que-cest/#:~:text=Le%20flashm%C3%A8tre%20est%20l'instrument,la%20lumi%C3%A8re%20qu'ils%20refl%C3%A8tent. - en conditions "studio" je pense qu'il faut privilégier une mesure de l'exposition de façon sélective (pouvant être manuelle) et non de manière globale, le + svt automatique par l'appareil photo (lumière ambiante = mesure matricielle / flash = mesure TTL). Un flashmètre/posemètre permettant d'effectuer des mesures en lumière incidente (que reçoit le sujet) ou en lumière réfléchie (que renvoie le sujet) + parfois possibilité de mise en mémoire des mesures avec échelle de comparaison analogique en IL (notion de dynamique de capteur cad des écarts de lumière entre lesquels le capteur est capable d'enregistrer des données cad des détails qu'il faudra parfois passer par des fichiers RAW pour les faire apparaître en post-prod). Un APN permet de mesurer la lumière uniquement en mode réfléchi mais selon différentes modalités (matricielle, sélective..etc). Pas de mémorisation et de présentation des mesures similaire entre mon Z50 et mon Minolta IV. C'est une fonctionnalité. Pas indispensable. Idem, la fonction de déclenchement à distance des flashs directement par le flashmètre = je passe donc par un trigger (optique = Nikon CLS), radio = chez moi Godox)
- gris neutre (dans le doc : scène comportant une réflectance de 12%) => lorsqu'on effectue une mesure de la lumière, par défaut celle-ci est réalisée comme si la totalité de la zone prise en compte réfléchissait la lumière de 12% cad se comportait comme si la lumière était renvoyée par un gris moyen ++ Donc ça pose pb qd la scène est soit un mur blanc, soit un mur noir (surtout en cas de mesure "globale" par opposition à une mesure "sélective"). La mesure de l'expo "correcte" nous indiquant une exposition pour... uniquement obtenir un mur gris moyen. Ce n'est pas un gag mais une réalité ! - C'est pour cela qu'après une mesure de l'expo avec un flashmètre (ou un posemètre externe ou une mesure sélective avec l'appareil = résultats très proches) il est parfois nécessaire "d'interpréter" nos mesures (ou nos images notamment qd on shoote en TTL). C'est pour cela que je peux dire, que ça ne donne pas obligatoirement du 1er coup la mesure de ce que je souhaitais ++ Une expo "correcte" c'est techniquement uniquement par rapport au gris moyen, pas la scène réelle, avec des zones que je veux privilégier, des zones très claires et/ou très sombres.
- intérêt d'apprécier les zones claires les + éclairées = éviter de les "cramer" si elles sont étendues et/ou qu'on souhaite pouvoir y distinguer (ou récupérer en post production) des détails
- intérêt d'apprécier les zones sombres les - éclairées = éviter de perdre des informations, des détails. Si une zone sombre est trop "sous-exposée", même en RAW, on ne pourra pas récupérer certains détails (dans le cas où bien sûr on voudrait en récupérer en éclaircissant la zone en post-production)
- du coup ça revient à évaluer un contraste global satisfaisant mais avec (si je le souhaite) des marges de manoeuvre à la fois dans les hautes et les basses lumières
En pratique et pour exemple (avec mon Minolta IV), en condition studio (cad pas de lumière ambiante perceptible lors de l'utilisation de mon flash) :
- j'indique à mon flashmètre les ISO (par ex 100 ISO), la vitesse d'obturation (par ex 1/200è) = mode flashmètre "priorité à la vitesse" qui 'a rien à voir avec le mode d'expo de mon APN que j'utilise généralement ici en mode manuel : ISO 100, vitesse 1/200è et ouverture au choix par exemple f/8)
- flash en mode manuel 1er éclair par exemple à la puissance de 1/4 (mon Godox MS300 peut être réglé entre 1/1 pleine puissance à 1/32)
- déclenchement du flash et mesure par le flashmètre positionné juste devant le sujet / l'objet au niveau de la zone qui m'interresse le plus, en direction de l'appareil et avec son dôme (mesure lumière incidente)
- lecture flashmètre =>
a/ il m'indique f/8 alors que je voudrais fermer à f/8 => d'abord "interpréter" la mesure ++ (l'histoire des gris moyens)
- interprétation de la mesure :
si l'objet est une feuille blanche si je sais qu'il va me donner une mesure pour obtenir un gris (et pas un blanc) = risque de sous expo
si l'objet est une feuille noire si je sais qu'il va me donner une mesure pour obtenir un gris (et pas un noir) = risque de sur expo
si l'objet est une personne à la peau claire si je sais qu'il va me donner une mesure pour obtenir un gris neutre = à priori ça devrait coller => du coup, je peux shooter
b/ il m'indique f/11 alors que je voudrais fermer à f/8 => d'abord "interpréter" la mesure ++ (l'histoire des gris moyens)
- interprétation de la mesure (cf ci dessus)
- s'il m'indique f/11 cela veut dire que le flash envoie à priori 2 fois trop de puissance si j'ouvre à f/8 (sur expo) => donc en ayant pris compte de mon interprétation en fonction du sujet, je réduit la puissance de moitié. Donc si mon flash était réglé à 1/4 je le place à 1/8 et je refais une mesure pour vérifier..etc.
c/ il m'indique f/5.6 alors que je voudrais fermer à f/8 => d'abord "interpréter" la mesure ++ (l'histoire des gris moyens)
- interprétation de la mesure (cf ci dessus)
- s'il m'indique f/5.6 cela veut dire que le flash envoie à priori 2 fois moins de puissance qu'i faudrait pour obtenir une expo "correcte" si j'ouvre à f/8 (sous expo) => donc en ayant pris compte de mon interprétation en fonction du sujet, j'augmente la puissance x2. Donc si mon flash était réglé à 1/4 je le place à 1/2 et je refais une mesure pour vérifier..etc. Sur le M IV la valeur d'ouverture est donnée en valeur entière std (f/4, f/5.6.;etc) avec une précision au 1/10è (par exemple au lieu d'afficher pile au milieu entre f/4 et f/5.6 il exprimera f/4 + 5/10è) en sachant que réglage d'un flash est variable selon les modèles pour passer d'une valeur entière à l'autre. Plus le flash est haut de gamme et puissant, plus généralement on dispose logiquement de valeurs.
Prenez bien sûr des avis plus experts que le mien de principe.
A+
PS : initialement j'avais pris un Godox 400II mais je l'ai échangé au bout de qqes jours par un Godox MS300 un peu moins puissant mais bcp plus compact et léger, et qui a une plage manuelle réglable entre 1/1 et 1/32. Synchro : filaire, optique ou radio "propriétaire" (Rx intégré). Bien sûr ça ne vaut pas un Profoto, mais pour m'initier je ne regrette pas ce choix. Maintenant nous n'avons pas exactement les mêmes besoins. C'est sûr.Remarque :
Ce qui me fait d'autant plus transpirer sur le choix de mon futur écosystème de lumière car aucun n'est compatible entres eux...
Imagine tu investis un peu en Godox puis tu veux te faire "plaisir" et continue sur du profoto...bah c'est pas compatible,
Le flash avec son bol beauté pliant, puis le bol plié => à propos de votre constatation sur votre futur écosystème en éclairage : le choix de la monture des accessoires pour flash de studio. La monture Bowens est loin d'être la seule monture utilisée et proposée par les différents fabricants de flashs de studio (dans le cas où vous acheteriez ce type d'accessoire). Chaque marque tend à proposer des accessoires qui lui sont captifs. Par exemple chez Godox, si certains flashs de studio sont équipés d'une monture Bowens, d'autres.. ne le sont pas. Bref, je vous rejoins dans l'idée que le choix d'un écosystème n'est pas évident car il pose le pb de la non compatibilité, totale ou partielle des futurs achats avec ce qu'on aura déjà acquis. Vous êtes déjà au courant de cela. +1 pour vous.