Bonsoir,
Il n'est pas nécessaire de remonter au 19°S pour que la pratique courante de la photographie se soit faite "sans cellule".
On peut même dire que la "démocratisation de la cellule" (à main) n'a réellement vu le jour qu'après la 2eme guerre mondiale.
D'ou une question qui en vaut vraisemblablement une autre que doit on entendre par "automatique". Peut on considerer que les Rollei T, Zeiss Ikon, Voigtlander et consorts qui couplaient le couple vitesse/diaphragme en fonction de l'IL était déjà un mode automatique ? A la limite on est ni plus ni moins en présence des modes S et A confondus.
En ce qui concerne la mesure de la lumière, au tout début, on se basait sur le temps (à priori déterministe) nécessaire à la réaction de l'émulsion (en pleine lumière). Si l'on constatait des conditions de lumière différentes (soir, couvert, plage) on appliquait un facteur correctif "relatif". C'est en partie de là que vient la règle du 100 ASA, F16, Soleil, 100'.
Les choses pouvaient être partiellement "automatisée" via des index "rotatif" ou le nombre de cran "à shifter" représentait ces fameux facteurs correctifs relatifs (position géorgaphique, saison, heure de la journée, type de scènes etc...).
Un bon exemple est le "calculateur de pose Johnson". Mais bon, là on doit être à priori déjà dans l'entre deux guerres
Et puis quant on voulait vraiment être sûr de son coup, on faisait comme aujourd'hui : en studio dans des conditions fixes/connues et déterministes/maîtrisées avec une source de lumière "fiable" càd au flash (le rateau avec le magnésium mis à feu via une mêche). Bon fallait pas rater son coup non plus car question fumée, c'était généreux dès le premier éclair.
Thierry