Il ne faut pas avoir "peur" du post-traitement. C'est quelque chose qui a toujours existé.
Le travail de labo noir et blanc (le choix des bains, le masquage, le virage) c'est du post-traitement.
Le tireur fait du post-traitement pour passer du négatif au papier.
Toutes les grandes photos qu'exposent nos grands photographes sont et on toujours été "post-traitées", même s'il y a quelques années ce terme n'était pas encore utilisé.
Car la photo n'a rien à voir avec le "réel", c'est une interprétation du "réel".
A ce titre, LA photo idéale qui va sortir du boitier sans aucun travail de traitement, ça tient parfois du fantasme... même si parfois le travail post prise de vue s'avère être minime (tant mieux).
MAIS meilleure sera la photo qui sort du boitier, meilleur sera le résultat final, donc chercher la meilleure qualité initiale est le bon chemin (à mon avis en tout cas)
Une grande différence induite par le numérique est qu'auparavant (en argentique), ce travail était "sous-terrain": tu confiais le rouleau à ton photographe et tu récupérais tes photos. Aujourd'hui, tu es le responsable de l'intégralité de la chaîne. Donc oui, il faut "mettre les mains dans le cambouis" (pas bien désagréable d'ailleurs comme cambouis !)
Pour tes photos de canards:
il est clair que dès que la lumière manque, les objectifs lumineux sont un atout.
Utiliser un trépied, c'est intéressant dans certains cas de figure, mais normalement, des canards ça bouge (sauf s'ils sont en plâtre). Donc avec une vitesse basse, leur mouvement va les rendre flous.
Dans ce cas, il faut que tu détermines quelle vitesse minimum va permettre de figer leur mouvement (1/60s, 1/100s...) et que tu te cales à cette vitesse.
l'indicateur d'exposition va certainement indiquer une sous-exposition et pour remonter la luminosité, il te reste deux paramètres: l'ouverture et la sensibilité.
Ton D3100 accepte de monter à 1600 iso sans problème, profites-en.
Bon tests et tiens-nous au courant.