Utilise ce boîtier et globalement satisfait. Manifestement pas le mieux adapté pour la photo d’actions fort rapides (sports, animalier), encore que, mais alors il faut trier beaucoup, et, évidemment, on reste tributaire de l’optique utilisée.
Bonne gestion de la montée en iso. La mise au point peut parfois patiner (en fonction de l’encombrement de l’arrière plan, de reflets, etc.), mais ce problème existe aussi avec les boîtiers et les optiques les plus onéreuses, pas de miracles de ce point de vue.
On peut regretter la disparition d’un petit flash d’appoint, car, du coup, il faut embarquer un gros : donc plus encombrant, plus lourd et une dépense en plus.
Personnellement, nostalgique de la forme plus arrondie des reflex, trouvant ces hybrides un peu trop anguleux, type boite d’allumettes.
Le boîtier est configurable à souhait et propose 1001 options, sans doute d’ailleurs un peu trop : qui utilise ces options pour, par exemple, faire du post-traitement ? Il vaudrait probablement mieux se concentrer sur l’augmentation des performances comme la détection des sujets et le suivi de leurs mouvements, la précision de la mise au point, la réactivité, le nombre d’images par seconde, etc., la latence au démarrage peut devenir pénalisante dans les contextes d’actions rapides.
Comme souvent, il y a mieux mais c’est plus cher. D’un autre côté, à moins de travailler dans le monde de la photographie, auquel cas on rentabilise vite les montants, aller dépenser 15 ou 20 000 euros pour sortir des clichés de moineaux que personne ne regardera, on ne voit pas très bien l’intérêt. Si trop d’information tue l’information, c’est aussi vrai des photos, où, depuis l’ère du numérique, on se retrouve noyé dans un océan de photos dont on ne sait que faire. Vincent Munier semble d’ailleurs assez pessimiste sur l’avenir de la photographie, animalière en particulier, suite à la popularité de celle-ci. Mais c’est un autre débat.