salutatous,
c'est peine perdue de tenter de retrouver le même résultat avec une image développée sous NX et LR. ces deux logiciels ont des procédés de développement différents et lorsque j'ai essayé de le faire, ça c'est toujours soldé par un échec. ne serait-ce que le rendu colorimétrique qui n'est pas le même. je parle d'échec pour ce qui est de retrouver exactement la même chose, pas pour le résultat obtenu. je l'ai déjà dit: à quelques exceptions près où j'ai vraiment préféré la version de NX, toutes les autres comparaisons NX/LR ont tourné à l'avantage de LR.
mais que les nouveaux utilisateurs ne soient pas déçus pour autant. il faut réapprendre à traiter ses images et ne pas souhaiter obtenir stricto sensu ce que l'on faisait avec NX. si on aborde LR sous cet axe, on risque d'être déçu.
vous parlez des capacités de LR à aller chercher de l'information dans les hautes et basses lumières. c'est vrai, mais il faut ajouter sa possibilité de faire varier l'exposition et la BDB localement. ces quatre points forts font oublier les points de contrôle.
les réglages de base suffisent le plus souvent à développer un RAW. ajoutons les corrections locales (essayez le pinceau avec tous ses points de correction en cochant la case "Masquage automatique": c'est magique), la courbe de tonalité et l'outil TSL pour un contrôle total de l'image. je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir des images molles et fades avec cet arsenal.
c'est vrai que l'on perd les réglages boîtier, mais il est possible de trouver un réglage standard (à l'image du Picture Control) et de l'appliquer automatiquement à toutes les images que LR importera, si bien qu'à l'ouverture de chaque photo ces réglages seront déjà appliqués. Mieux: on peut en préparer plusieurs et choisir le plus adapté au moment de l'import.
on peut aussi considérer, comme moi, que chaque image est un cas particulier et qu'il convient de les développer une à une.
les seuls préréglages indispensables à appliquer à l'import sont les corrections optiques: LR lit les EXIF et corrige les AC, la distorsion et le vignettage à la volée en fonction du couple boîtier/objectif pendant l'import.