Si les photos que tu prends tu les destines à être reproduites sur papier, à la prise de vue, normalement tu devrais choisir le profil calorimétrique * (il faut lire colorimétrique) se rapprochant le plus du profil *** colorimétrique de l’imprimante avec laquelle tu réaliseras tes tirages.
Comme, au près des fabricants, il est bien difficile d’obtenir ces dits profils des imprimantes, par défaut, il faut prendre l’option Adobe RVB -Adobe RGB
On ne doit choisir l'espace colorimétrique uniquement si on compte tranférer au labo les JPG issus du boitier. Si la prise de vue se fait en RAW, l'espace colorimétrique sera à choisir dans le logiciel de post-traitement. Les RAW n'ayant pas d'espace colorimétrique à proprement parler.
Le labo photo, ce sont des professionnels qui connaissent leur matériel et leur chaine de production, qu'elle soit logicielle et matérielle. Tous ne travaillent pas de la même façon. Donc dans tous les cas et pour un résultat optimal, c'est au labo photo de définir dans quel espace colorimétrique ils veulent traiter les fichiers.
Dans le doute, si on n'a pas pu discuter sérieusement avec le labo, il faut toujours choisir l'espace sRGB qui est le standard par défaut et ainsi éviter de se retrouver avec des photos avec des couleurs fades voire erronées.
quelque soit le type de fichier enregistré à la prise de vue : Raw ou Jpeg.
-Il vaut mieux enregistrer en raw, il y a plus d’infos.
En 12 bits, de toute façon les logiciels de post-traitement travaillent en 8 Bits,
(16-32-64 bits, les 8 bits de départ sont multipliés par 2-4 ou 8,
le seul avantage, c’est que cela fait des fichiers très très lourds !),
et à l’arrivée, les imprimantes travaillent aussi en 8 bits.
Les logiciels de post-traitement travaillent dans l'espace colorimétrique natif des fichiers RAW, donc en 12 et 14 bits. On ne multiplie pas les bits de départ. S'il y a un dégradé de 4000 couleurs dans le RAW, il y a réellement un dégradé de 4000 couleurs, et non pas 2000 couleurs x2, ou 1000 couleurs x4.
D'un manière générale, les écrans et les imprimantes ont un espace colorimétrique très limité par rapport au format RAW. Mais c'est amplement suffisant. De toute façon l'oeil humain est difficilement capable d'aller au delà des 8 bits. L'intérêt du 12 ou 14 bits ne se situe pas là.
Au moment du post-traitement on peut vouloir éclaicir les tons sombres, assombrir les tons clairs ou modifier tout un tas d'autres informations.
Si on a un fichier natif en 8 bits pour un fichier final en 8 bits et qu'on décide d'éclaircir les tons sombres, on va vite se retrouver avec de grands aplats et des transitions abruptes entre les tons et donc une
postérisation du plus bel effet. La marge de manoeuvre sera alors très très limitée.
Au contraire, en travaillant avec un fichier natif en 12 ou 14 bits on a accès à tous les tons intermédiaires. Même si on ne voit pas la différence à l'écran en ouvrant l'image, l'information est dans le fichier pour pouvoir récupérer des transitions douces et de beaux dégradés, et obtenir un fichier final en 8 bits de très bonne qualité.
Après pour ce qui est du choix entre 12 ou 14 bits, compressé ou non-compressé, c'est de l'ordre du choix personnel. Pour moi, si en 12 bits compressé, je n'arrive pas à récupérer les informations nécessaires en post-traitement, c'est que j'ai foiré ma prise de vue. Pour d'autres, si le stockage et la sauvegarde des fichiers n'est pas un problème et qu'il faut pouvoir récupérer le maximum d'informations à tout prix, alors du 14 bits non compressé sera le choix idéal.
par contre au niveau noir & blanc digital je n'y arrive vraiment pas.... (à partir d'un jpg couleur) un vendeur de la fnac m'a prétendu qu'il fallait commencer par sélectionner noir & blanc sur l'appareil ce que je ne fais pas pour le moment... j'aimerais des photos style Salgado ou Depardon ....
Le noir et blanc peut être très compliqué. Dans tous les cas, si tu veux un résultat bien spécifique tu sera quasi obligé de passer par le format RAW. Ensuite il va falloir travailler la conversion couleur vers noir et blanc en post-traitement.
Le magazine Compétence Photo a fait un très bon dossier sur le sujet ce mois-ci :
https://www.competencephoto.com/Competence-Photo-Numero-73-en-kiosque-le-31-octobre-2019_a3211.html