Oui, c'est exactement ça : une entrée de gamme pas chère et les tous 1ers objectifs Nikon avec du plastic. Pas terrible ce EM.
C'est pas tant la construction qui est en cause : mon petit EM est comme neuf. Non, ce qui cloche c'est plutôt à mon avis un bridage un peu trop important...
Quant aux Serie E, j'ai toujours un 35/2.5 Serie E acheté avec le boîtier et il est nickel lui aussi : je m'en sers peu car je ne suis pas fan de cette focale, mais je n'ai vraiment rien à lui reprocher, que ce soit en argentique ou sur D700 (sur lequel il passe très bien). Ces objos sont très bien construits et tiennent parfaitement la route optiquement parlant. Ils n'ont jamais eu la cote et vu les prix auxquels on trouve les vrais* Ai/Ais aujourd'hui, la tendance n'est pas près de s'inverser mais plus pour les mêmes raisons qu'autrefois.
*les Serie E sont des Ais, ce sont même les premiers objos de ce type à être sortis chez Nikon
J'avais eu un D60 en dépannage et son silence m'a beaucoup surpris en bien (la seule chose en fait)
Le D60 a 3 avantages : le poids réduit, le faible encombrement et le silence. Après, c'est la capteur du D200/D80/D40x avec seulement 3 collimateurs AF...
Revenons à l'argentique. Le FM-10 est sorti entre le FM2n et le FMAa, je crois, à un prix plancher pour les étudiants en photo. Pentax sortait son P30. Là je pense que c'était plus de la fidélisation qu'autre chose. On n'en n'a pas entendu parler beaucoup, énormément de plastic.
Les Fe10/Fm10 sont en réalité basés sur un modèle Cosina, modèle qui a connu une "grande" carrière si on considère qu'ils ont été décliné et commercialisé sous les marques Cosina, Nikon, Canon et même Pentax... et donc en diverses montures !
Pour avoir eu quelques temps un Fe10 à la maison, je n'ai rien eu à reprocher à ce boîtier : la construction est honnête et ça fait le job sans souci, rien à redire. Par contre au niveau sensations c'est le zéro absolu, le prototype même du boîtier sans âme.
Pour terminer, la différence entre AI et AIS, car il y en a une, c'est le support des automatismes S et P du FA avec possibilité de fermer le diaphragme par valeur automatique intermédiaire uniquement dans ces modes.
Pas seulement. Parfois il y a eu changement de formule optique (180/2.8 par exemple), parfois non. Parfois l'objo est resté identique et d'autre fois il a bénéficié de petites améliorations (passage d'un diaph de 7 à 9 lamelles pour le 50/1.2 par exemple, ou réduction de la map mini sur le 28/2 etc.). Et éventuellement amélioration du traitement de surface des lentilles.
Et en plus de la capacité des Ais à être utilisés en modes S et P avec les (rares) boîtiers argentiques compatibles, les objectifs Ais ont une commande de diaph linéaire, contrairement aux Ai (raison pour laquelle si on "puce" un Ai* on aura un petit décalage d'expo en diaphragmant et pas avec un Ais).
*sauf avec les quelques rares Ai "tardif" qui aura pu bénéficier de progrès des Ais
Tous les AF/AFD sont vus comme des AIS par un boitier manuel, ce qui finalement pourrait arranger notre ami et lui éviter de péter sa tirelire.
Ils ne sont pas "vus" comme des Ais, ce sont des Ais ! pas des Ais "standard", mais des Ais avec l'AF, une puce (D ou pas...) mais des Ais quand même*, tout comme les AFI, AFS etc. Ce sont en quelque sorte des "Ais évolués", mais si on leur enlève les automatismes (et si on rajoute la bague de diaph sur les G), on retombe bien sur une base Ais. C'est pour cela qu'en l'absence de puce (ou de communication avec elle) les boîtiers considèrent qu'ils ont un Ais en place.
*l'exemple le plus simple pour comprendre c'est le 500/4 Aip : c'est pur Ais de par sa construction (et sa map manuelle), mais avec une puce (qui en fait un Aip) et une bague de dipah avec verrou de type AF/AFD. Un AF/AFD c'est la même chose mais avec une construction plus plastique et une came pour l'AF.
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