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Hors ligne Jean-Christophe

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #30 le: 07 nov., 2018, 09:55:31 am »
Mon avis personnel, c'est qu'il faut demander l'autorisation, ce qui enlève beaucoup de spontanéité à l'exercice. ::)
C'est quoi le risque ?
Que la personne t'interpelle et te demande d'effacer la photo ?
Tu le fais, et puis voilà.

Je ne demande jamais d'autorisation. Quel photographe un tant soi peu connu le fait ? Aucun.

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La photographie de rue me fait peur
« Réponse #31 le: 07 nov., 2018, 10:02:55 am »
C'est quoi le risque ?
Que la personne t'interpelle et te demande d'effacer la photo ?
Tu le fais, et puis voilà.
Si la personne ne remarque pas que je fais la photo, elle ne me demande donc pas de la supprimer.
Si ensuite elle la trouve sur internet, n'a-t-elle pas le droit de déposer plainte ?
Je ne demande pas ce que tout le monde fait, mais ce que dit la loi ?
« Modifié: 07 nov., 2018, 20:32:21 pm par Caille »

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #32 le: 07 nov., 2018, 10:03:44 am »
Bonjour, quelques pistes ici, pour montrer que, comme pour tout ce qui concerne le droit et la justice, le cas par cas est souvent de mise (et que le droit de publier, à priori, une photo de rue ne dégage pas nécessairement son auteur de toute responsabilité si quelqu'un qui en aurait subi un quelconque préjudice se retourne vers lui ensuite)...
http://objectif-photographe.fr/droit-a-l-image-street-photography/
Tout œil est un miroir déformant, chaque spectateur un interprète...
galerie Flickr

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #33 le: 07 nov., 2018, 18:08:28 pm »
Ce qu'il faut retenir, somme toute, c'est qu'avec un minimum de bons sens les risques légaux sont vraiment minimes, puisque si la personne déposait plainte, il faudrait qu'il y ait un motif réel et un préjudice prouvable, que le procureur estime qu'il y ait matière à poursuivre et à ne pas classer sans suite (et vous savez comme moi que les tribunaux sont un peu surchargés). Mais pour cela, il faudrait surtout que la personne voit la photo, et rien que sur Instagram, qui est le réseau social où la personne aurait le plus de chance de se voir, il y a 95 millions de photos postées par jour.

Croyez moi qu'on me pose régulièrement la question, mais je n'ai aucun problème avec ça; les sujets photographiés non plus dirait-on, car s'ils me voient le faire, ils ne me le reprochent pas.
Passé au Fuji XT2, mais garde Nikon à l'œil

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #34 le: 07 nov., 2018, 18:21:40 pm »
bien d'accord, en tout cas, me concernant, je n'ai aucune angoisse en publiant une photo ;)
Tout œil est un miroir déformant, chaque spectateur un interprète...
galerie Flickr

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #35 le: 21 nov., 2018, 16:32:17 pm »
Salut,

Il ne faut pas se gêner, mais je comprends ta position.
Voici comme je procède :

1. tu joues le touriste ou le journaliste avec un reflex c'est plus crédible qu'un smartphone, après tout dépends les villes et situations)
    (tu as ton appareil en bandoulière, tu shootes à l'improviste sans regarder le viseur ou tu vises en bas, tu shootes et puis tu diriges en haut du bâtiment, immeuble, etc...)

2. tu photographies les gens de dos :D

et 3. plus contraignant, mais très sympa pour connaitre des gens. Tu fais l'image, et tu vas vers la personne pour lui montrer la photo et tu lui demandes son mail pour lui envoyer et il ne faut pas oublier de lui préciser l'usage que tu vas faire des images

Après tu peux flouter habilement les visages si publication

Voilà pour mes 3bis conseils de bases pour moi

Meilleures salutations.
Ce qui est beau dans la photo, c'est l'instant saisi qui est unique, même si l'image n'est pas parfaite.

Nikon D5100 avec Sigma 17-50mm f/2.8 - Nikkor AF-D 60mm micro f/2.8 - Nikkor AF-S 300mm f/4 avec TC14
Trépied CP-30M4S + rotule CB 43FTR de chez FLM

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #36 le: 15 déc., 2018, 05:21:15 am »
Dans la rue il y a de tout, des gens qui ne sont pas en règle avec la police, des gens malades psychologiquement,des gens qui ne sont pas avec leur vrai femme,c'est fini de prendre en photo une cour d'école sans passer pour être un pédophile, je plaisante et la liste est longue. C Bresson je crois avoir lu était heureux qu'on le prenne pour un vieux monsieur avec son Leica,appareil d'un autre âge et non pas un réflexe qui ressemble à une arme, W Klein lui par contre s'immergeait au milieu de groupes humains et mitraillait au GA dans tout les sens.Les temps ont changé.
Alors on peut faire comme Doisneau,tricher, payer des amis pour simuler deux amoureux s'embrassant devant l'hôtel de ville de Paris, plus simplement on peut, photographier de loin et de haut avec un télé de 200mm, ou prendre un Ricoh GR discret et immédiatement actif réglé sur l'hyperfocale, ou photographier les gens de dos,ou prendre au très GA des gens qui se croient hors champs,ou photographier en terres amicales, groupes sportifs, amis mariage, pour lesquels vous n'êtes pas un étranger car ce que n"aime pas les gens c'est les voleurs de photos, mais si vous demandez la permission vous n'en ferez pas beaucoup.Bon courage et prudence.

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #37 le: 15 déc., 2018, 08:46:25 am »
Alors on peut faire comme Doisneau, tricher, payer des amis pour simuler deux amoureux s'embrassant devant l'hôtel de ville de Paris

Il s'agit d'une scène jouée par des étudiants en théâtre, Françoise Delbart (née Bornet) et son petit ami Jacques Carteaud, réalisée dans le cadre d'un travail de l'auteur pour le magazine Life, alors élèves au Cours Simon. Robert Doisneau les avait rencontrés dans un café parisien et, les ayant vu s'embrasser, leur avait proposé une séance de prise de vue en pleine rue, moyennant une rétribution de 500 FF. L'identité des deux protagonistes fut longtemps inconnue, y compris de l'auteur lui-même.
Si j'ai bien compris, il les avait vu s'embrassé avant, il a donc créé cette mise en scène, est-ce pour autant tricher ?

Ce cliché a été au cœur de nombreux contentieux, dont un procès retentissant du vivant de Robert Doisneau. En 1992, le couple Lavergne revendique être les amants de l’hôtel de ville, et réclament 500 000 FF au photographe pour violation de sa vie privée. Ce procès fait resurgir Françoise Bornet qui se fait connaître de Robert Doisneau et fournit, pour prouver qu'elle est bien l'un des protagonistes, un cliché original, numéroté et estampillé que le photographe avait donné aux amants après la séance photo. Françoise Bornet fait, elle aussi, un procès et réclame 100 000 FF de rémunération complémentaire, ainsi qu'un pourcentage sur les bénéfices commerciaux. Depuis la prise du cliché, les amants se sont séparés. Jacques Carteaud refuse quant à lui de se joindre à la démarche, refusant de « transformer cette histoire photographique en histoire de fric »
Rien n'arrête certains, lorsqu'il est possible de se faire du fric à bon compte.

Françoise Bornet a mis en vente son cliché original, le 25 avril 2005. Mis à prix à 10 000 € chez Artcurial à Paris, il sera adjugé 185 000 € en présence de sa propriétaire
Tout est bien qui fini bien. ;)
« Modifié: 15 déc., 2018, 09:00:30 am par Caille »

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #38 le: 15 déc., 2018, 10:32:51 am »
Doisneau, le baiser,pour moi c'est tricher,c'est mettre en scène, mais il n'y a pas mort d'homme, et puis quand on est aussi célèbre et humaniste que Doisneau on pardonne plus souvent.
 Mais quand des journalistes payent des jeunes des banlieues pour incendier des voitures comme cela c'est déjà produit, et faire le cliché du jour je crois que c'est un peu plus que tricher.

La photographie de rue me fait peur
« Réponse #39 le: 15 déc., 2018, 15:16:41 pm »
Mais quand des journalistes payent des jeunes des banlieues pour incendier des voitures comme cela c'est déjà produit, et faire le cliché du jour je crois que c'est un peu plus que tricher.
Ça ce n'est pas tricher, c'est criminel. >:D

Ah, je viens de comprendre comment les journalistes ont obtenus leurs photos et vidéos ces dernières semaines, suite au mouvement es gilets jaune. :P :P :P

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