Et il n'est pas tout à fait exact de réduire la possibilité de mesure de la lumière à la simple question argentique/numérique.
Car entre le F-401 et le F80, de nombreux appareils, y compris les deux Pronea, nécessitent des objos à puce pour faire une quelconque mesure. Et dans le haut de gamme (F90, F100 ou F5), la mesure matricielle "saute" sans CPU.
En revanche, les meilleurs "numériques" n'ont pas besoin de puce pour la cellule : Kodak DCS 4xx, 6xx ou 7xx, par exemple. Ou les Nikon D1 et D2 ainsi que le D200. Hélas, pas les Fuji (sauf peut-être les tous premiers, d'avant le S1).
Et oui, les bagues Kenko (ou Tamron ou autres) ont l'avantage de transmettre les infos de la puce (et peut-être même le mécanisme AF). On ne court pas un grand risque sur le plan optique, puisqu'une bague allonge par définition est une bague et rien de plus, ne contenant pas de lentilles. L'usinage devrait être bien fait, donc la qualité doit être sensiblement la même qu'avec des accessoires Nikon d'origine, en effet plus chers, de surcroît. On les trouve parfois en jeux complets de trois longueurs différentes en général, à des tarifs très intéressants.
Alternative à prendre en considération éventuellement : des bonnettes se vissant comme des filtres. Là, en revanche, je ne prendrais que du Nikon. Inconvénient : il faut avoir le diamètre exact pour chaque objectif. Car des bagues adaptatrices décaleraient la distance et auraient forcément un impact sur la mise au point. Embêtant, car ce genre d'accessoire coûte cher.
Ou encore le bon vieux soufflet. Investissement lourd, certes (mais là aussi, il n'y a pas que Nikon mais par exemple Novoflex) mais peut-être le plus économique à terme. Et le plus versatile, surtout.