Le problème est différent suivant le type de film :
- en négatif noir et blanc, on peut gagner à peu près doubler la sensibilité en prenant un révélateur exploitant mieux la sensibilité (type Ilford Microphen). (bien sûr, ce n'est possible qu'en traitement maison ou en labo pro… et au besoin le Perceptol permet de diviser par 2 la sensibilité). Au delà, c'est possible en augmentant la durée de développement, mais le contraste (et la granularité) grimpe
- en diapositive couleur, pas de difficultés particulières, il suffit de l'indiquer au labo (ici aussi, c'est mieux en labo pro mais qui développe encore des diapo à part quelques labos pro ?) (la correction peut aller sur des films "standards" jusqu'à multiplier par 4 la sensibilité ou la diviser par 2… en labo pro, la correction se fait en valeur de diaphragme par 1/2 ou 1/3 de valeur suivant les équipements du labo)
- en négatif couleur, la moindre modification du traitement rend le film rapidement inutilisable (forte variation du contraste, apparition de bascules colorées, granularité… pour un gain très faible). C'est une pratique à oublier (sauf à avoir un vieux stock de Kodak Ektapress (qui a été conçu pour ça) bien conservé).
A+
Laurent Galmiche