A la grande époque de l'argentique, il y a avait sur le marché des films équilibrés pour la lumière du jour et pour la lumière artificielle (lumière artificielle photo 3200 K)… les films lumière du jour étaient prévus pour des temps de pose courts (jusqu'à 1 seconde), les films tungstène pour des temps de pose long (au delà de la 1/2 seconde)… et ce tant en négatif qu'en inversible.
Et en inversible, chez Kodak, les films amateurs étaient prévu pour une visualisation avec un éclairage tungstène (projecteur diapo) et les films professionnels étaient prévu pour un examen à 5000 K (photogravure) (chez Fuji, le projecteur diapo était équipé d'une lampe à 5000 K !).
Bon, c'était il y a longtemps… les progrès en cristallographie ont fait que les films sont devenus réciproques du 1/10000 à 100 secondes, les soirées diapo sont devenues rares, l'éclairage tungstène est devenu marginal… et les catalogues de films ont fondu à l'ombre du numérique.
Depuis une trentaine d'année, le rendu d'un scan de négatif est meilleur que celui d'un scan de diapo… mais les habitudes chez les photograveurs… (c'est vrai qu'avec une diapo, on voit l'image finale… alors qu'il faut interpréter le négatif, compenser le masque…).
Parlant de la facilité de scanner les diapos, j'ai un très mauvais souvenir professionnel : un appareil théoriquement prévu pour afficher les diapos sur un écran de télé (c'est comme ça que le marchand l'avait vendu)… mais le rendu était pourri (trop contrasté, bascules colorées…). En fait, il marchait très bien avec des négatifs et j'ai fait monter sous cache diapo des négatifs au labo pour que les images soient exploitable sur ce machin mal foutu ! (il fallait encore régler la balance couleur et c'était pas si simple)
A+
Laurent Galmiche