[darkema666]

Bonsoir, voici une photo prise à l'intérieur d'une des tours d'un château médiéval. Est-elle vraiment abandonnée ?

[sagarmatha]

ben en tout les cas elle semble encore "habitée"...
Très sympa ce cliché qui nous entraîne dans une autre époque, bien mis en valeur par le traitement N&B.

[darkema666]

Abandonnée ? Non, juste un peu de ménage à faire... 
J'aime bien cette photo, mais j'aimerais bien la voir en plus grand.

En plus grand!

[darkema666]

Merki ! Joli-joli, j'aime bien, j'imagine l'odeur du vieux bois, l'odeur des vieux greniers...

J'ai pas vraiment fait attention aux odeurs, c'était un peu glacial et humide. J'ai eu une petite poussée d'adrénaline car il y avait un petit côté surnaturel dans cette tour. En plus on venait de me signaler que c'était interdit au public... j'ai un peu transgressé les règles 😯.  Mais je ne voulais pas passer à côté de cette  fenêtre... Elle me parlait ☺.

[sagarmatha]

Merki ! Joli-joli, j'aime bien, j'imagine l'odeur du vieux bois, l'odeur des vieux greniers...

et l'araignée qui te tombe sur la tête 

[darkema666]

Très bon thème et belle photo mais je suis frustré du bas de la fenêtre.

Pourquoi?

[darkema666]

Bonne question, que je ne me suis pas posé avant de faire ma remarque.
En effet, pourquoi ? Je vais essayer - a postériori - de me l'expliquer. Une fenêtre est associée presqu'automatiquement à un plancher qui positionne implicitement - en photo - la tête d'un humain au niveau de cette fenêtre : les toiles d'araignée impactent plus l'imagination (crainte ? dégoût ?) me semble-t-il si l'on s'imagine la tête dedans. Au fond, le plancher (ou sinon une personne positionnée devant la fenêtre) c'est l'élément de contexte presque le plus nécessaire pour situer (et donc donner un certain sens) à la fenêtre. Ce que j'essaye de décrire est proche de ce que les linguistes nomment le paradigme de chaque objet, qui est l'ensemble des autres choses qu'on associe inconsciemment à cet objet (par exemple quand on pense l'objet "assiette", on "presque pense" aussi à fourchette, couteau, verre, table, chaise etc par cercles concentriques de proximité (donc de sens).
Une fenêtre à ras du sol, ou au-dessus d'une porte  n'a pas le même sens qu'une fenêtre ordinaire situé au niveau du haut du corps humain.
Voili, voilou, pour une tentative d'auto analyse.

Eh ben ! Voilà une frustration bien partagée! Tu viens de changer la vision que j'avais de cette photo... Je passe d'une certaine auto-satisfaction à de la frustration. Et plus qu'une personne, ou un plancher ou autre... je crois que maintenant il me manque l'araignée pour contextualiser cette fenêtre et le titre que j'ai donné à la photo.
Me voilà bien embêtée. Mais merci pour cette réflexion qui vient de me retourner le cerveau! Mais ça tombe bien c'est un exercice que j'aime bien!

[jojo53]

Est-elle vraiment abandonnée ?

J'ai tout de suite pensé : Oh que non, elle n'est pas abandonnée, doit y avoir des araignées monstrueuses 
Aucune remarque de corrections ou autre à mon avis. Elle est très bien comme cela.
Je ne trouve pas qu'il y a matière à être frustré par ce bas de fenêtre. Je comprends bien les explications (très logiques) de Jaunia sur ces attentes inconscientes mais je pense à contrario que ça "casse" justement le côté "cliché" où veut nous emmener notre cher cerveau. Perception toute personnelle 

[darkema666]

Moi aussi ça m'a retourné le cerveau. L'avantage c'est que ça me l'a mis dans le bon sens ! 

Oh mince ! Je préfère retourner les cerveaux plutôt que de les remettre à l'endroit 
Cette photo est donc un échec ! 

[darkema666]

J'ai tout de suite pensé : Oh que non, elle n'est pas abandonnée, doit y avoir des araignées monstrueuses 
Aucune remarque de corrections ou autre à mon avis. Elle est très bien comme cela.
Je ne trouve pas qu'il y a matière à être frustré par ce bas de fenêtre. Je comprends bien les explications (très logiques) de Jaunia sur ces attentes inconscientes mais je pense à contrario que ça "casse" justement le côté "cliché" où veut nous emmener notre cher cerveau. Perception toute personnelle 

Merci !