Bonjour
Pour faire simple, il y a 2 écoles chez les prestataires d'impression :
- celle issue de la méthode imprimerie : celui qui envoie les fichiers fait tout ou presque…
- celle issue du monde la photo : on reste sur des réglages standards…
La pratique de mon activité pro (contact par MP si tu es près à faire des infidélités à Pixum) montre que la seconde approche est plus pertinente : les algorithmes de Photoshop et du traceur donnent leur meilleur résultat avec des fichiers pas trop bricolés.
Le mieux est que tu consultes le site du prestataire d'impression que tu choisis : à minima, tu y trouveras les informations dont tu as besoin et, idéalement, les profils d'impression pour le support que tu auras retenu (profil qui ne te sert qu'à vérifier et gérer les couleurs non imprimables).
Voici ce que je recommande à mes clients :
- utiliser un écran bien réglé (et si possible calibré)
- pour une sortie sur traceur (encres pigmentaires Epson), utiliser l'espace de travail Adobe RGB et sRGB pour les épreuves petit format (encres à base de colorants) et l'impression laser
- laisser les fichiers en mode RVB avec le profil colorimétrique inclus, comprimer le Jpeg au minimum ! (si le fichier est en CMJN, c'est perdu…)
- faire les ajustements souhaités en cadrage et chromie en fonction de ses souhaits avec l'outils de son choix (il n'y a pas que Lightroom et Photoshop…). Le blanc (hors reflet) doit être à 230, le noir (sans détail) à 20 (les valeurs en deçà et au delà de ces limites sont faites pour avoir des détails dans les blancs et les noirs)
- ne redimensionner l'image que si nécessaire et éviter autant que faire se peut de "gonfler" les fichiers (un 50 × 70 à partir d'un fichier de 12 Mpixels sera meilleur si le fichier n'est pas gonflé que si le fichier est passé à 50 × 70 à 300 dpi avec une mauvaise méthode ou un outil qui date un peu)
- accentuer les images avec parcimonie
L'imprimante personnelle est aussi une bonne solution tant que l'on a pas besoin de tirages "trop grands" (à mon avis le format A3+ est le minimum pour une imprimante photo)… mais il faut imprimer régulièrement (ma Canon Pixma Pro 9000 MKII tient… et pourtant j'imprime peu – il est probable que si c'était une imprimante pigmentaire, il y a longtemps que j'aurais dû changer la tête d'impression). L'encre, la machine et les papiers ont un coût non négligeable.
Même si les encres pigmentaires ont la cote chez les photographes (et à juste raison en matière de conservation), il ne faut pas rejeter par principe les machines qui utilisent des encres à colorant et qui permettent de faire des tirages sur papier brillant sans bronzing (et avec les durées de conservation des impressions actuelle, c'est, à mon avis, suffisant) (pour moi, la palme en terme que qualité est la Fuji DE100 dont est équipé mon entreprise : seulement 4 encres, des gouttes d'1 pl, une finesse d'image exceptionnelle… et pas d'équivalent "amateur", 30 minutes de chauffe avant impression, un driver qui peut être capricieux…).
Dans la décision de s'équiper ou pas en impression perso, il y a aussi, et avant tout, la contrainte de délai (si je suis perdu au milieu de nulle part et que j'ai besoin d'impression pour le jour même, j'ai besoin d'une imprimante…)
A+
Laurent Galmiche