La cote des véhicules d'occasion que tu prends comme exemple, au passage un marché autrement plus actif que celui du matériel photo, est une bonne illustration du problème :
D'abord, il n'existe pas une mais bien plusieurs cotes, chaque magazine auto ayant plus ou moins la sienne, variable, et aussi variable selon les pays (c'est normal, le prix neuf n'est pas le même et le niveau d'équipement non plus - pourtant, pour le matériel photo, strictement identique, c'est pareil).
Ensuite, même dans ce domaine, la cote est établie pour un véhicule en état "normal", c'est à dire bon, et la décote à appliquer pour une rayure ou une aile froissée est laissée à l'appréciation.
Enfin, certains véhicules se vendent systématiquement au dessus de la côte et très rapidement, parce qu'il y a une forte concurrence entre acheteurs ; d'autres ont une mauvaise "cote d'amour" et le seul moyen de les vendre est de baisser le prix, significativement en dessous de la côte officielle.
Et je ne parle que des transactions entre particuliers parce que, en cas d'achat à un professionnel, on paie systématiquement plus que la cote (avec des avantages en plus).