Jeune apprenti Nikoniste, j'ai demandé à mon maitre où je pouvais apporter mon Nikon
"surtout pas à Charenton ( pour info c'était Brandt Fréres à l'époque ), va chez Jean Foucat!"
Déjà en cette période le SAV n'avait pas bonne réputation, et pourtant adulé par d'autres.
A l'époque, il n'y avait pas internet pour raconter son aventure, mais entre pros, ça causait!!! et il y avait aussi des histoires extraordinaires de mauvaises aventures SAV.
Ce qui a changé entre hier et aujourd'hui: la distribution. Tu as en amont, des marques qui veulent faire tourner des usines et de l'autre côté, où on demande à des "locaux" des objectifs.
Un particulier qui achéte son matos en dehors de sa zone, ça se voit pas.
Par contre, un distributeur oui, car c'est tout de suite des volumes alors pour les garder, quand on ne peut s'aligner sur certaines charges, et bien on propose des services. A ce jour, le schéma repose là-dessus.
9 fois sur 10: les anecdotes SAV que nous avons sont des depôt direct, ou un distributeur qui fait le minimun sur le poste SAV.
Quand tout va bien, tout va bien.
Mais quand ça déraille, le constat est le m^me: la personne est livrée à elle-m^me.
et pourtant pleins d'alternatives existent: les réparateurs indépendants ou si on veut le SAv officiel, passer par son revendeur. ( Quant au prix si le tarif est appliqué, à quelques euros ( si port ), c'est moins cher via le magasin donc l'argument économie bof.... mais retourner voir son revendeur local **** à qui on a demandé la démo & renseignements, puis acheter ailleurs au moins cher**** parce le produit est en panne, très peu le font ).
Alors des 'tit jeunes, ce qu'ils ont dans la tête, je ne sais pas, mais déjà ma grand-mêre comprend que les choses évoluent et ce n'est plus comme avant, elle va de l'avant.
Quant au reste, mon garagiste qui s'approche de la retraite prend toujours plaisir à réparer une veille bagnole ( plus simple selon lui) et fais la gueule, avec une voiture moderne:" va chez le concessionnaire" ( s'il ne vient pas d'un mandataire )...
En photo idem, un technicien d'il y a 30 ans pouvait réparer presque tous les appareils mécaniques et être spécialisé dans un domaine ou marque. Et il y avait beaucoup de réparateurs.
Aujourd'hui, les interventions sont plus complexes, y a plus d'electronique, d'élatalonnage, de bloc à changer qu'une petite piéce et dans pas mal de SAV, la gestion des pièces détachées étant lourdes, le stock est calculé en probabilité de pannes.
Il y a encore 20 ans, on bennait les pièces qu'on avait en trop: aujourd'hui très peu.
Après les "yaka" ou les "c'était mieux avant" y en aura toujours. Demain, je serai peut-être un de ceux là, m^me si j'ai comme philosophie " si les choses ne s'adaptent pas à toi, adapte-toi à elles".