Bonsoir
Mon premier boîtier fut un
Zeiss-Ikon Icarex 35CS avec l'Ultron 1,8/50 (excellent) et un 4/200 Zeiss (moyen) dont j'ai oublié le nom. En fait, avant ces deux objectifs Zeiss, j'avais acheté un Novoflex 9/640 mm avec poignée de mise au point rapide, un vrai tromblon long comme un jour sans pain car c'était une longue focale et non un téléobjectif…
Pour mesurer la lumière avec l'Icarex, il fallait appuyer sur un poussoir en bas à gauche sous la baïonnette pour fermer le diaph car l'appareil ne faisait de mesure qu'à ouverture réelle, puis affiner la mesure sur le prisme (cellule CDS très très lente mais précise) et enfin reporter la valeur de la vitesse sur la bague des vitesses à droite sur le dessus de l'appareil… Et dire qu'à cette époque, le Nikon F Photomic FTn existait avec sa mesure à pleine ouverture…
N'empêche, l'Icarex 35-CS fut un excellent entraînement pour l'apprentissage de la lumière, surtout en chasse-photographique…
Ensuite, lorsque je perdis près de 1 000 photos qui voyaient le jour au fur et à mesure que j'armais l'obturateur en enroulant les films sur la bobine réceptrice, je changeai de marque. Pourquoi ? Parce qu'à cette époque de débutant, j'avais l'appareil dans son étui en cuir ce qui ne m'avait pas permis de m'apercevoir que l'œilleton de fixation de la courroie du boîtier avait disparu, ce qui faisait un joli trou dans l'appareil, juste au niveau de l'enrouleuse… ! Malheureusement, cette histoire est vraie. L'œilleton de fixation de la courroie n'était pas vissé sur une double paroi (comme c'est le cas chez Nikon) ! Un peu comme les pétroliers-poubelles genre
Erika à coque simple…
Heureusement, cette histoire est vraie, et c'est elle qui m'a fait bosser comme un âne à l'époque pour m'offrir le tout nouveau Nikon F2.
Ensuite, je suis resté bien au chaud chez Nikon, non sans râler parfois (problème de déclencheur cassé sur le F2
et sur le premier Nikkormat EL que j'ai acheté)…
Ensuite, presque deux ans chez Canon pour le numérique (tous mes copains pros étant équipés de Canon) avec le 20D, puis retour à la maison avec le D200.
Pour toujours…
PS : inutile de dire que depuis cette mésaventure qui me coûta nettement plus que de l'argent, je n'ai plus jamais mis un appareil dans un étui, quel qu'il soit !