Bonjour,
Mettons bien les choses au point :
- dans la série des "F", le F2 est le dernier boîtier équipé de vitesses mécaniques et pouvant fonctionner à toutes les vitesses sans piles.
Le F3 est le premier "F" entièrement électronique et entièrement tributaire des piles pour fonctionner, hormis cette vitesse de secours au 1/60 mécanique, que Nikon préconise d'utiliser le moins possible (risque de casse très rapide).
Autrement dit, un F3 sans pile est aussi triste et inutile que tous les appareils actuels (à l'exception de feu le FM3-A
).
Yann B. parle de la qualité extrême de la cellule du F3 : il a raison en ce qui concerne les modèles de deuxième génération (à partir du F3-HP), mais pas en ce qui concerne les premiers.
Quand on avait l'habitude des F, F2, Nikkormat, Nikkormat EL (premier boîtier électronique Nikon, et premier électronique entièrement débrayable à toutes les vitesses du marché, rappelons-le…
), la cellule des premiers F3 était une catastrophe.
Pondération trop "serrée", donnant presque une mesure spot et quasi inutilisable en mode A. États d'âme de l'appareil par temps humide, froid et chaud. Sur les cinq F3 que j'ai eus (dont deux T), un seul a réellement bien fonctionné en toute circonstance : le dernier. Mais il n'a cependant jamais été aussi fiable que le FE et son moteur MD-11 que j'utilisais en chasse-photo…
Lorsque le F4 est sorti, on a poussé des "Oufff…" de soulagement : réussi du premier coup !
Je persiste et signe en disant que dans la série des hauts de gamme-systèmes F, le F3 fut un avatar. Son moteur MD-4 lui-même était une vaste fumisterie comparé aux MD-1 et MD-2 du F2…
Ceci n'est que mon avis, bien entendu…
Bien amicalement