La raison des "problèmes" est simple : c'est la rusticité de la synchro.
Sur les premiers boitiers (et flash), l'obturateur fonctionne comme un "bouton poussoir" (contact momentané quand l'obturateur est grand ouvert) (il n'est donc pas polarisé… et au moment de l'ouverture il se produit un arc électrique dans le boitier…)… et, coté flash, c'est câblé à minima d'où la tension importante (Metz indiquait du 300 V sur les 45 CT-1)
Avec l'électronique, c'est une autre histoire :
- suivant le composant utilisé dans le boitier (transistor, thyristor ou autre), une tension inverse de plusieurs centaines de volts peut détruire le composant (sachant que plus le flash est petit, pas cher… plus la tension sur le circuit de déclenchement est élevée et qu'on peut dépasser les 1000 V)…
- une tension de 30 V aussi (mais le risque est faible en tension inverse)
- et les problèmes indiqués viennent du type de composant dans le circuit de déclenchement dans le boitier (et le prix du boitier n'y fait rien : un D300 est plus tolérant qu'un D700 – c'est du vécu)
Sur les télécommandes radio, le risque est très limité pour le boitier (émettre des ondes radio ne nécessite pas d'avoir une forte élévation de tension dans le circuit de l'émetteur… ce n'est pas le cas des déclencheurs IR dont certains sont de simples flashes de base équipés, devant le tube, d'un filtre IR). Mais les problèmes de compatibilité sont eux réels (j'ai omis dans mon post précédant les boitiers Sony à sabot à contact central – pas le sabot actuel d'origine Minolta – : ils fonctionnent comme du Nikon)
A+
Laurent Galmiche