Même si la réalité est sans doute plus complexe et qu'elle varie avec le niveau d'ADlL sélectionnée, le D-lighting actif peut en gros se résumer à deux opérations:
- le boitier sous-expose à la prise de vue pour ne pas bruler les HL
- le logiciel interne applique une courbe qui vise à remonter les ombres bouchées par la sous-exposition.
Si tu utilises un logiciel non-Nikon, la sous-ex sera évidemment reconnue, c'est une donnée physique de prise de vue.
Mais la courbe ne sera pas appliquée, ce qui donnera une photo sous-ex.
Faut-il utiliser l'ADL dans ce cas ? Deux réponses.
- Non puisqu'il n'est pas reconnu. Mais dans ce cas, il faudra sous-exposer manuellement la prise de vue pour ne pas camer les HL et donc tu te retrouveras aussi avec un fichier sous-ex qu'il faudra traiter.
- Oui parce que tant qu'à traiter un fichier sous ex, je préfère voir sur mon écran de boitier un fichier qui ressemble à ce que j'obtiendrai une fois le traitement réalisé. C'est l'option que j'ai retenue.
Dans un cas, c'est toi qui sous-expose manuellement, dans l'autre tu laisses faire l'automatisme et tu te retrouves dans les deux cas avec le même fichier à traiter. Mais au moins, dans le second cas, ton écran affiche une photo lisible.
Exception : la photo en basse lumière et haute sensibilité. Là, je préfère cramer quelque hautes lumières plutôt que de devoir remonter des ombres, ce qui est très dommageable au niveau du bruit. Je pense par exemple à la photo de spectacle dans laquelle les contrastes sont énormes. L'ADL amène trop de bruit en cherchant à épargner des HL qui, de toute manière, seront brulées.