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Hors ligne ebossennec

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« le: 08 nov., 2022, 09:16:10 am »
Bonjour,
j'ouvre une question sur les changements (ou l'absence de changements) que représente la généralisation de l'hybride et la disparition progressive des réflex. Je ne sais pas si toutes les marques suivront la même dynamique, mais il semble bien que l'hybride finira par chasser les réflex, un peu comme le numérique a fini par chasser l'argentique. Certes, il reste quelques adeptes de l'argentique, et celui-ci semble même rencontrer un certain regain d'intérêt, mais peut-on dire la même chose du passage à l'hybride ?
Ma question n'est pas technique, mais plutôt "philosophique" et concerne la manière dont la technique influence (ou pas) la pratique de la photographie. Pour ma part, l'appareil photo réflex a toujours été la référence (même si j'ai utilisé d'autres types de matériel) et photographier avec un réflex, à travers l'objectif, est une certaine façon de faire la photographie, un certain "art" (au sens artisanal tu terme), qui tient en partie aux contraintes imposées par le matériel. La technique n'est pas neutre et le fait de passer à l'hybride apporte manifestement des nouveautés, de nouvelles façons de faire des images, et entraîne également la perte de certaines autres.
Il ne s'agit pas de savoir si c'est mieux ou moins bien, mais de comprendre comment, à votre avis, ce changement technique influence (ou influencera) votre pratique. N'étant pas moi-même équipé d'un hybride, et restant encore adepte du réflex (sans dogmatisme), je suis intéressé par vos réflexions sur le sujet.
D780, AF-S 24-120mm f/4G ED VR, AF-S 70-300mm f/4.5-5.6G IF-ED VR

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Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #1 le: 08 nov., 2022, 13:05:08 pm »
Bonjour ebossennec,

Bonjour,
j'ouvre une question sur les changements (ou l'absence de changements) que représente la généralisation de l'hybride et la disparition progressive des réflex. Je ne sais pas si toutes les marques suivront la même dynamique, mais il semble bien que l'hybride finira par chasser les réflex, un peu comme le numérique a fini par chasser l'argentique. Certes, il reste quelques adeptes de l'argentique, et celui-ci semble même rencontrer un certain regain d'intérêt, mais peut-on dire la même chose du passage à l'hybride ?
Ma question n'est pas technique, mais plutôt "philosophique" et concerne la manière dont la technique influence (ou pas) la pratique de la photographie. Pour ma part, l'appareil photo réflex a toujours été la référence (même si j'ai utilisé d'autres types de matériel) et photographier avec un réflex, à travers l'objectif, est une certaine façon de faire la photographie, un certain "art" (au sens artisanal tu terme), qui tient en partie aux contraintes imposées par le matériel. La technique n'est pas neutre et le fait de passer à l'hybride apporte manifestement des nouveautés, de nouvelles façons de faire des images, et entraîne également la perte de certaines autres.
Il ne s'agit pas de savoir si c'est mieux ou moins bien, mais de comprendre comment, à votre avis, ce changement technique influence (ou influencera) votre pratique. N'étant pas moi-même équipé d'un hybride, et restant encore adepte du réflex (sans dogmatisme), je suis intéressé par vos réflexions sur le sujet.

Votre post pose à priori plusieurs questions. Je vous donne un avis, peut être déjà très, voire trop long.

J’ai eu mon premier reflex, un Nikkormat FT2 en 1975, j’étais au lycée. (OK, ça ne me rajeunit pas. Gag !  :D). Donc un reflex argentique, sans AF, sans mode programme, ni priorité à l'ouverture, ni priorité à la vitesse. Depuis je suis églt passé par un reflex cette fois numérique avec bcp de changements puis j’ai franchi le pas de l’hybride il y a un peu plus de 2 ans.

D’un point de vu pratique, en argentique au départ je développais mes pellicules et effectuais mes tirages papier en N&B. La partie « développement » fait partie de ma façon de photographier. Tout comme la possibilité de contrôler qd j'ai le temps, certains paramètres de base comme le choix de l'ouverture, de la vitesse et des ISO. Idem la réalisation de ma MAP sur la zone que je souhaite privilégier (que ce soit bien sûr en MAP manuelle, mais églt via l'AF). Sinon pour moi, ma conception de la photo c’est au moins 3 phases qui forment un tout : avant la prise de vue / la prise de vue proprement dite / la post-production (en argentique comme en numérique). La finalité étant de produire une photo conforme à mes souhaits.

Maintenant ce n’est pas obligatoirement la position de tout le monde. Chacun peut prioriser une phase plutôt que l’ensemble. Il est fréquent que la phase prise de vue avec choix des différents plans, des différentes focales à utiliser le cas échéant, des éventuels différents angles de prise de vue et bcp des choix des réglages effectués.. est placée en avant. Peut-être églt pour vous.

Quid du passage reflex (numérique) vers hybride (également numérique) ? > Oui cela change pas mal de choses notamment pour ce qui touche la prise de vue. On a tjs un capteur numérique (avec les possibilités d’optimisation voire de modification en post-production qu’on peut utiliser ou pas, et ce, à des niveaux pouvant être très différents) mais on perd la visée optique qui est remplacée par une visée électronique.  Donc qqe part ce que l’on voit au viseur (ou à l’écran comme sur un smartphone) ce n’est pas réellement ce que nos yeux voient (sans l’APN et l'objectif monté dessus), mais une image déjà « transformée », développée en JPEG ou assimilé pour être visualisable quasi immédiatement au viseur électronique ou à l'écran (le format RAW lui, contient bcp plus d’informations notamment bcp de détails, des nuances en hte et basse lumière qui peuvent ne pas apparaître sur un "développement automatique"). Avec, qd on fait de la photo de sport ou animalière avec un Z50 (je parle de ce que j’utilise) ou avec son smartphone, l'écran Live View de son reflex (si on excepte le D780 qui reste un reflex au viseur et en monture, mais dispose d'un "moteur" de Z6 au LiveView et en montée en ISO), ce qu’on appelle un lag (retard imperceptible sur le Z50 VS le Live View d'un D7200) mais bien réel qd on revoit ses photos après la prise de vue (y compris donc qd c'est pris avec un Z50 pour certains types d'image uniquement).

Malgré ce retard (dû au temps de transformation en image électronique), cette image électronique visible sur l'écran m’a permis de changer ma façon de shooter en proxy-macro insectes. Je peux désormais davantage rapprocher mon appareil des sujets, en les perturbant moins, en shootant bras tendus (au lieu de m'avancer appareil rivé à mon oeil et être au final bcp plus "perturbant" pour mes petits insectes) – MAP via l’AF ou en manuel via la fonction focus peaking. Au passage le focus peaking facilite l’utilisation de très vieux cailloux dépourvus d’AF. Si j’avais opté pour un Z6 au lieu d’un Z50, j’aurais pu leur faire bénéficier en + (pour ces anciens objectifs de type AIS) de la stabilisation capteur qui est présente sur tous les hybrides plein format Nikon Z.

Autre changements :
- L'autonomie : sur un argentique mécanique comme mon FT2 ou un Nikon FM la limite, c'était les rouleaux de pellicule. Donc pas la pile qui alimentait la cellule. En reflex numérique plutôt la batterie. En hybride (pour mon Z50) encore plus la batterie (la visée électronique ça consomme bcp plus que la visée optique). Et perso, j'aime bien prendre mon temps. Ok, comme la plupart des utilisateurs d'hybrides j'ai dû m'adapter. Mais l'incidence n'est pas nulle. Cpdt, elle me semble moindre versus les argentiques "tout mécanique".
- en std : le fait qu’on voit directement si la photo ou les zones importantes pour nous sont sous ou sur exposées. Cela évite de griller les htes lumières au viseur dès la prise de vue. On voit immédiatement si ça ne colle pas = donc on peut corriger immédiatement, en contre-jour ou en cas de gros écarts de luminosité. 
- en sport/animalier, la vitesse maxi d’obturation et la cadence maxi des rafales qd on passe d’un D500 ou d’un D850/D5-D6 à un Z9. Ok, tout le monde ne shoote pas en rafale et en AF continu.
 
Bref, pas mal de modifications qui impactent la façon dont on prend ses photos. Peut-être qu’on est « moins artisanal », peut être aussi qu’on utilise simplement des outils un peu différents  > moins bien pour le lag, en ce qui concerne mon Z50 en sport/animalier uniquement / plus adaptés pour moi pour la visée plus en rapport avec l’image que j’obtiendrais = ma finalité, c'est bien la photo finale; pas obligatoirement comment je l'ai obtenue (même si ça peut rentrer en compte sur le plaisir qu'on a pour prendre des photos). Ceci c'est pour moi. Image terminale qui n’est pas forcément identique (si on le souhaite) à ce qu'on voit de ses yeux.

Plus le fait comme vous le rappelez s'il était besoin, que les constructeurs paraissent abandonner le développement des optiques en reflex, si on est très exigeant et qu’on souhaite utiliser de nouvelles optiques plus performantes (sur le plan qualitatif et/ou fonctionnalité > l’AF ponctuel comme continu est une fonctionnalité que bcp de photographes jugent aujourd'hui « indispensable » : n'existait pas qd j'ai commencé à prendre des photos. Philosophie différente ?) / la qualité optique de mon ancien AIS 105 MC f/4 me convenait (tout dépend où on place la barre) néanmoins j'ai fini par le remplacer par un Z 105 MC f/2.8 avec.. AF, VR et optiquement 2 points à souligner : comme tout bon objectif macro en 2022 il arrive au rapport 1:1 (mon AIS n'arrivait seul qu'au rapport 1:2), optiquement parlant, même si je pense que la barre était haut placée avec mon AIS, c'est encore plus haut (une tuerie !) et en ouvrant + gd et des résultats quasi optimaux dès la pleine ouverture jusqu'à f/14 (on peut avoir besoin de bcp fermer en macro pour la PDC).  Donc je l'utilise à la fois en proxy-macro mais aussi comme "court" télé std. 

Perso pour le moment j’utilise donc à la fois un hybride et un reflex. Ceci avec des objectifs très anciens comme + récents. Chacun a des avantages et des limites. On peut faire des photos bonnes ou moins bonnes avec un reflex comme avec un hybride. Le capteur de mon Z50 ne donne pas de meilleurs résultats que celui que j'avais sur mon D7200. J'ai pu utiliser au départ mes antiquités en AIS plus facilement que sur mon D7200. Depuis j'ai remplacé deux de mes AIS par un F et un Z avec en + l'AF et la stab optique (le Z50 n'a pas d'IBIS). Ce que je vois au viseur de mon D610, comme au viseur de mon Z50 (et qui arrivera au capteur), passe toujours par l'objectif que j'ai monté dessus.

In fine entre un reflex numérique et un hybride je pense qu'il y a des nuances, à la prise de vue, notamment la gestion de l'AF si on passe d'un D7200 à un Z50 ou d'un D750 à un Z6II, mais peut-être pas au total un changement radical. Les fondamentaux me paraissent identiques. La philosophie similaire. Par contre il y a un changement de monture (avec conservation d'une compatibilité ascendante pour la plupart des objectifs)...

C'est juste un avis.
 
A+
« Modifié: 08 nov., 2022, 18:02:30 pm par orglop450 »
Z50 + D610

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Hors ligne ebossennec

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #2 le: 08 nov., 2022, 18:42:20 pm »
Merci orglop450. J'apprécie beaucoup votre réponse et vos réflexions. Concevoir la photographie comme un processus est très juste et permet en effet d'inscrire la technique dans une intention créative au lieu d'en faire un principe -- la technique reste un outil et non un maître.
Cependant, la technique n'est pas neutre et les évolutions du medium induisent des transformations de l'intention et du "fond". Ainsi, je trouve que l'augmentation constante de la précision et de la dynamique des capteurs, des algorithmes d'amélioration des prises de vue et de traduction du signal électrique en image, etc. tire la pratique photographique vers des images de plus en plus "réalistes", de plus en plus fidèles à la réalité, là où les imperfections de l'argentique et du développement manuel donnaient peut-être davantage de place au récit, à l'imaginaire pour combler les "trous" de l'image. L'emphase de la précision, du piqué peut rendre le détail omniprésent et devenir un obstacle à l'élision, aux silences de l'image, aux approximations, car les défauts sont implacables. Alors certes, l'image finale compte sans doute plus que la façon dont on l'obtient, mais en mettant la perfection de l'artefact numérique à la place de l’œil (ou entre le réel et l’œil), l'essence de l'image photographiée n'est-elle pas fondamentalement changée ? C'est un peu ce que je comprends en vous lisant, au demeurant.
Je me risquerais à formuler une comparaison entre ces évolutions et les évolutions de la peinture de chevalet qui ont abouti à l'académisme du 19ème siècle (ou au pompiérisme...), dans lequel la perfection du détail et du maniérisme ont en quelque sorte achevé la peinture en cherchant d'ailleurs à supplanter la photographie. Il fallut les impressionnistes pour sortir de l'habileté et réintégrer la vision picturale en renonçant aux codes en vigueur. L'analogie est imparfaite, mais je trouve intéressant de se rappeler ces évolutions pour observer celles de la photographie numérique.
J'ai d'ailleurs conscience que ces développements sont peut-être trop théoriques et abstraits et que la simple pratique photographique doit se tenir à distance de trop d'intellectualisation.
Merci encore pour vos idées, qui m'ont beaucoup intéressé et donné à réfléchir.
D780, AF-S 24-120mm f/4G ED VR, AF-S 70-300mm f/4.5-5.6G IF-ED VR

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #3 le: 08 nov., 2022, 21:33:26 pm »
Citer
... etc. tire la pratique photographique vers des images de plus en plus "réalistes", de plus en plus fidèles à la réalité, là où les imperfections de l'argentique et du développement manuel donnaient peut-être davantage de place au récit, à l'imaginaire pour combler les "trous" de l'image
Qu'est-ce donc qui serait possible en argentique et pas en numérique??? Je cherche encore... Par contre, transformer un (bon) fichier en image argentique plus vraie que nature est techniquement relativement facile, encore faut-il avoir quelque chose à dire par l'opération...

(et rien n'est dit de ce que serait la photo argentique aujourd'hui si l'industrie y avait depuis 30 ans investi le quart de ce qu'a englouti la photo numérique)

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #4 le: 08 nov., 2022, 23:30:47 pm »
Bonsoir ebossennec,

Suite à votre réponse je complète mes propos :

Pour moi la photo peut avoir différents intérêts dont :

1- la reproduction
Dans ce sens le fait que soient proposés des outils type capteurs mieux définis et plus fidèles, algorithmes d'aides à la prise de vue, optiques elles-mêmes disposant d'un plus haut pouvoir de résolution, donnant moins de défauts type déformations, aberration chromatique..etc, de manière optique pure mais églt de manière numérique (optiques dites computationnelles comme les optiques pour justement les Nikon Z hybrides)...etc, me semble qqe part logique. Si le but est essentiellement de "reproduire" de manière "froide", logique qqe part de pouvoir disposer d'outils plus performants de ce côté là.
Dans ce sens la fonction de type focus stacking assisté déjà apparues sur le reflex numérique Nikon D850 et reproposées d'emblées avec les hybrides numériques Nikon Z6/Z7 1ères versions, va églt dans ce sens, en repro d'objets type packshot. Accroitre la PDC de cette manière (par empilement de photos avec décalage de la MAP) me semble constituer une vraie avancée.   

2- la création
A priori pour moi et bcp de personnes le passage de l'argentique au numérique peut être considéré comme une modification profonde à la fois pour la phase de la prise de vue mais aussi pour l'étape post-production. Bouleversement bcp plus important à mon sens pour ma pratique et pour ses conséquences que le passage du reflex à l'hybride. Justement parce passer de l'argentique au numérique touche 2 phases et non une seule. A la prise de vue, comme je l'ai dit, on n'est plus limité aux 12, 24 ou 36 vues d'une pellicule avec l'obligation si on veut faire une photo de plus, de changer de film. ISO modifiables d'une photo à l'autre. Visualisation d'un aperçu de ce que donnera la photo, juste après la prise sur un reflex. En même temps sur un hybride. Pas besoin d'attendre de développer son film pour savoir si on a correctement réglé son appareil ou pas. La temporalité est totalement modifiée. Idem la montée en ISO et ensuite la dynamique capteur de base avec possibilité d'option HDR pour les sujets statiques.
Et pour la phase post-production l'outil est techniquement très différent de celui utilisé en argentique puisqu'il s'intègre d'une certaine manière à une entité plus vaste qui est l'art numérique. Cad un vaste ensemble ayant accès à la création visuelle via des dispositifs numériques cad des langages de programmation, des logiciels, de l'IA, des normes informatiques, des ordinateurs, des échanges en réseaux...etc. Du coup on peut passer d'une réalité de départ "photographique" voire simplement reproductive, à une réalité virtuelle puis à une réalité augmentée.

Du coup, pour ma part, dans l'augmentation de capacité je vois aussi l'augmentation de possibilités créatives et pas uniquement une aliénation au seul critère plus gde fidélité de reproduction.

Même si les fabricants peuvent nous inciter à vouloir "mieux" reproduire dans le sens "+ fidèle et conforme à la réalité", je vois aussi l'accroissement des possibilités de création via le numérique et aussi via les hybrides. Le fait qu'un hybride plein format comme un Z6II dispose d'une zone AF couvrant quasiment toute la surface de l'image, perso je considère cela comme un avantage versus la zone AF réduite que m'offre mon D610. Rien ne m'oblige à utiliser tte la surface de ma photo pour réaliser correctement ma MAP en AF continu, mais cela me facilite la vie, notamment en prise sur le vif qd je peux avoir du mal à simplement cadrer mon sujet. Là où j'ai moins le temps pour faire correctement ma MAP pour me concentrer sur le sujet, la globalité de ma photo.

" la technique reste un outil et non un maître." - A méditer. Hybride, pas obligatoirement une régression VS reflex à mon avis. Idem numérique VS argentique. Même si reflex comme argentique ont aussi des avantages pour moi, notamment sur la façon dont je prends des photos. 

A+   
Z50 + D610

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #5 le: 09 nov., 2022, 07:07:23 am »
Bonjour zombie,

..(et rien n'est dit de ce que serait la photo argentique aujourd'hui si l'industrie y avait depuis 30 ans investi le quart de ce qu'a englouti la photo numérique)

Je trouve votre remarque très pertinente.

Il me semble que chaque support (argentique, reflex, hybrides...etc) dépend logiquement des budgets R&D qui lui sont directement alloués ou églt dont il peut bénéficier de manière indirecte.

La photo numérique :
- pour la partie prise de vue aurait ainsi bénéficié des avancées du numérique en général avec au passage l'introduction de nouveaux acteurs ayant déjà une grosse compétence en électronique et informatique gd public (je pense au passage à Sony)
- pour la partie post-production tirant profit elle aussi des acteurs présents en "Art numérique" au sens large cad entre autre fabricants d'ordinateurs et de logiciels d'image au sens global

L'hybride, puisque c'est la question du titre de ce post, ayant lui aussi bénéficié des budgets colossaux alloués à la R&D destinée aux smartphones qui se sont mis à faire des "photos" et de vidéo. Composante photo qui reste à priori un élément quasi indissociable pour vendre plus et.. tirer davantage de profits. Avec une différence probable pour les smartphones VS un reflex ou maintenant les ML, c'est que la demande porte bcp sur la possibilité en priorité de "faire des photos" sans avoir à régler quoique ce soit. De l'automatique en priorité VS en ce qui me concerne, le choix d'avoir la possibilité de pouvoir régler manuellement, de pouvoir contrôler tel ou tel élément dans telle ou telle situation. "La photo" avec mon smartphone, j'en fais, c'est pratique, je l'ai tjs sur moi. Mais ça reste une autre façon de prendre des photos, pour moi et à priori pour bcp d'entre nous. Ren "d'artisanal" qqe part ?

Là oui, pour moi, entre reflex/hybride et smartphone "photo" c'est réellement une autre philosophie. 

Ouah ! Tout ça à 7h00 du mat en prenant mon café ! 

Bonne journée à tous  :CH
Z50 + D610

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Hors ligne ebossennec

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #6 le: 09 nov., 2022, 08:05:54 am »
Bonjour et merci pour ces contributions.
Pour aller dans le sens de ce que vous dites, zombie, je ne crois pas que l'argentique permette de faire des choses impossibles en numérique. En revanche, les imperfections, limites ou contraintes constitutives de la technique argentique en font la matière, la "chair". La question de la temporalité, développée par orglop450, va dans ce sens. L'argentique et le numérique sont deux techniques différentes, et ma question consiste à se demander si la différence de technique entraîne un changement dans la "philosophie" de la photo. Mon opinion personnelle, c'est oui. Cela ne veut pas dire que c'est mieux ou moins bien. Pour prendre une analogie, une impression 3D en résine peut offrir un résultat meilleur (du point de vue de la fidélité au modèle, par exemple) qu'une sculpture en marbre, et même imiter le marbre mieux que le vrai marbre. Et l'on peut préférer orner son salon avec une sculpture imprimée en résine en 3D (ne serait-ce que pour des raisons de coût), et la résine permet certainement de réaliser des formes impossibles à réaliser en marbre. Mais ce n'est pas la même chose, l’œuvre n'est pas la même.
Je suis bien d'accord pour reconnaître que le numérique offre aujourd'hui des performances qui dépassent de loin ce que permet de produire l'argentique. Par exemple, les informations enregistrées par l'appareil photo intègrent davantage d'informations lumineuses que le numérique, mais également d'autres types d'informations, et il est assez évident que cela ira en s'accroissant. Avec l'augmentation des capacités de stockage et de traitement de l'information, les fichiers produits par les appareils photos contiendront toujours plus de données et de détails. De ce point de vue, je rejoins votre remarque et les budgets consacrés à la R&D ont un rôle évident dans les évolutions techniques. Et ces performances deviennent progressivement des standards et des normes de création.
Aussi, je rejoins les développements d'orglop450 -- et en effet, à 7h du matin devant le café, c'est balèze ! Ce que je nuancerais, c'est que du point de vue créatif, le processus de production de l'image est constitutif de sa matérialité, et que cela n'est pas neutre. Le numérique nous a habitués à une foule de visuels -- ce que Marie-José Mondzain appelle des "visibilités" et qu'elle différencie des images (on peut ne pas admettre cette différence) -- en quelque sorte sans matière. Or, le fait d'avoir affaire à la matière et au temps qu'elle impose pour produire un résultat n'est pas anodin. Nous sommes immergés dans le numérique, et il est très intéressant de l'utiliser pour continuer à fabriquer des images, et de belles images. La poésie est à mon avis constitutive de l'esprit humain, et quel que soit le medium, la création s'y déploie de toute façon. Mais la pratique argentique, du fait de ses différences, permet de fabriquer autrement des images, et je trouve formidable qu'il soit encore possible de pratiquer la photo argentique (j'espère pouvoir m'offrir un boîtier argentique car je n'en ai plus depuis longtemps) et que certains photographes continuent de s'y consacrer. Et je trouve intéressant de réfléchir à ces différences -- encore une fois sans déplorer les évolutions techniques, mais pour comprendre comment cela change les images et nous change.
D780, AF-S 24-120mm f/4G ED VR, AF-S 70-300mm f/4.5-5.6G IF-ED VR

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #7 le: 09 nov., 2022, 15:59:35 pm »
Bonjour zombie,

Je trouve votre remarque très pertinente.

Il me semble que chaque support (argentique, reflex, hybrides...etc) dépend logiquement des budgets R&D qui lui sont directement alloués ou églt dont il peut bénéficier de manière indirecte.


Bonjour à tous,
Pour ma part c'est la difficulté de transporter les pellicules, en particulier dans les aéroports, dans un monde post attentats de 2001 qui m'a poussé vers le numérique et pas la RD.
J'utilise sans discontinuer ce bon vieux film pour ma production "locale", je travaille toujours sur planche contact même en numérique et je tire en argentique après passage par un internégatif des fichiers numériques.

Concernant la philosophie d'usage des boitiers, mon M est resté mon boitier préféré et je ne l'ai pas migré en numérique. Par contre j'ai employé des Nikon D reflex qui m'ont rendu malheureux, je les ai quittés pour du Fuji et j'ai à nouveau la banane  ;D

Il ne faut en effet pas minimiser l'aspect philosophique.

Bonnes photos

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #8 le: 09 nov., 2022, 20:12:48 pm »
Bonsoir Marmotte94,

Témoignage intéressant puisque si j'ai bien compris vous continuez à faire de l'argentique en totalité (à priori avec un Leica M) ou en partie (tirage argentique après passage par un internégatif) d'images prises avec un Fuji (à priori un hybride de format APS-C).

Du coup ça me fait penser que si le sujet du post c'était reflex (numérique mais sans exclure argentique) ou hybride (obligatoirement numérique) l'aspect tirage papier réalisé en argentique n'avait pas été très développé. Pour le moment on a surtout discuté de la partie prise de vue, en en fait pas bcp de cette différence considérable entre ce que j'appellerai la post-production en numérique versus celle en argentique.

S'il y a églt une grosse différence, tjs pour moi, elle n'est pas entre reflex numérique et hybride églt numérique, mais bien entre argentique et numérique. Tant lors de la prise de vue que le moyen pour visualiser nos images :
1- En argentique il y a, au moins pour moi, d'abord et avant tout le tirage papier. Notamment celui en N&B que je faisais et qqe part que je contrôlais (un peu). Par contre il y avait aussi la couleur (négatifs et diapos) : là pour ma part je ne maîtrisais pas du tout le tirage papier, donc j'aimais moins.
2- En numérique : je pense que la plupart des gens ne commandent pas ou ne font pas, ou très peu, de tirages papier. Et qu'ici, à la fois la partie "alchimie" du tirage papier en N&B et l'objet photo sur papier sont "remplacés" essentiellement par des logiciels pour la partie "développement" et des écrans pour la partie visualisation. C'est tjs des images, une expression visuelle, parfois pour ceux qui le recherche, un art visuel; mais le support, le toucher, est franchement différent. La manière pour y parvenir églt. Pas exactement le même plaisir.

Du coup je mesure un peu le plaisir que vous pouvez éprouver à manipuler des pellicules (qd on vous autorise à les transporter) plutôt que des cartes mémoire, du tirage papier plutôt que la simple visualisation d'une "photo" sur un écran. La vraie photo, est-ce au final d'abord une image reproduite sur du papier ? Que cette image soit capturée au départ par un Leica M (par définition "plein format") ou par un hybride Fuji (à priori un APS-C plus petit que le plein format). Un Leica, un Fuji, un Nikon, ce sont d'abord des outils qui nous servent à capturer des images.

Merci pour votre contribution.

A+   
« Modifié: 09 nov., 2022, 20:27:06 pm par orglop450 »
Z50 + D610

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #9 le: 09 nov., 2022, 20:44:39 pm »
Bonsoir Orglop,
je n'aime pas l'expression vraie photographie; cependant lorsqu'on s'interroge sur la nature des photographies, la première dimension est la dimension physique.
J'ai une petite imprimante fuji instax avec moi. J'imprime mes photos de smartphone et du fuji dessus et les partage avec les photographiés au besoin. Cette pratique crée du lien et détends souvent l'atmosphère.
Le leica est l'appareil le moins intrusif, moins intimidant car on voit le visage. Le petit hybride apsc, me cache mais de par ses dimensions me laisse encore humain et peu impressionnant, je passe pour un touriste. Par contre le reflex intimide d'avantage et coupe le lien.


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Hors ligne ebossennec

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #10 le: 09 nov., 2022, 22:14:50 pm »
Merci Marmotte94 et orglop450 pour ces développements (c'est le cas de le dire).
J'ai l'impression que le réflex est associé à une sorte d'âge d'or de la photographie, et à mon avis, même si la rupture argentique-numérique est plus nette que la rupture réflex numérique-hybride numérique, la question de la technique renvoie toujours à celle de ses usages. En particulier, la question se pose de la manière dont une technique fait le lien et/ou s'interpose entre le créateur et son oeuvre, d'un côté, et, de l'autre, entre le créateur et le réel (ce qui ne se pose pas toujours de la même manière, notamment quand l'art se détourne de la question de la reproduction). On assiste depuis quelques années à une emprise du numérique sur le réel, sur nos vies, à la faveur de laquelle notre rapport même au monde, et y compris à nous-même, est profondément modifié. Alors il n'est peut-être pas si anodin qu'un viseur électronique remplace un viseur optique, car nous ne voyons plus ce que nous visons, mais une image de ce que nous visons. Cette image étant une reconstruction numérique des informations lumineuses (et d'autres informations) qui parviennent au boîtier. Vous le dites d'ailleurs très bien, orglop450, et vos explications sont très intéressantes.
Ce que je retiens des propos de Marmotte94, c'est que, dans sa pratique, la démarche photographique s'inscrit dans la recherche d'une relation à l'autre. Cela m'incite à comprendre la création photographique comme une pratique qui consiste à fabriquer une image qui vaut pour elle-même et non pas par sa fidélité à un original qui serait situé dans le monde réel. De ce point de vue, il est possible d'établir une continuité et non une rupture entre l'argentique et le numérique, entre le réflex et l'hybride (et d'ailleurs aussi le moyen format, la chambre noire, etc., et pourquoi pas la peinture) en tant que techniques de production d'images, l'image n'étant pas seulement un résultat en deux dimensions sans substrat, mais bien un objet que l'on peut partager, manipuler et reproduire, y compris grâce à l'ordinateur.
Cela ne clôt bien sûr pas le débat, car les évolutions techniques portent toujours avec elles une ambiguïté et l'époque moderne nous montre que, à la faveur de la technique, c'est parfois l'homme qui devient l'outil.
Merci de contribuer à nourrir ces réflexions philosophiques. Et comme vous le dites, Marmotte94, la philosophie n'est pas à minimiser.
Une dernière question, Marmotte94, et c'est peut-être un peu hors sujet, je serais intéressé de comprendre pourquoi vos Nikon D réflex vous ont rendu malheureux et pourquoi Fuji vous a rendu le sourire. Comme nous sommes sur un forum plutôt branché Nikon, je précise que cette question n'a strictement rien de polémique, c'est une curiosité en lien avec un partage d'expérience.
D780, AF-S 24-120mm f/4G ED VR, AF-S 70-300mm f/4.5-5.6G IF-ED VR

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #11 le: 10 nov., 2022, 07:37:28 am »
Salut Marmotte94,

Le leica est l'appareil le moins intrusif, moins intimidant car on voit le visage. Le petit hybride apsc, me cache mais de par ses dimensions me laisse encore humain et peu impressionnant, je passe pour un touriste. Par contre le reflex intimide d'avantage et coupe le lien.

Sous l'angle portrait avec la notion de contact, de moindre agressivité par rapport à une personne, je pense également que le contact visuel entre photographe et sujet est important, idem le fait de débarquer, au moins la 1ère fois avec un gros appareil comme un reflex (dans le sens D850 ou même en APS-C 500) versus un appareil moins "impressionnant" ou moins agressif comme un Leica M voire un Fuji X100V avec leurs viseurs déportés, simplement plus petit comme un Fuji X-T4.

Chez Nikon, en ML, le Z50 est également peu intrusif. Reste qu'en niveau de gamme boîtier, comme en choix d'optiques dédiées (donc Z Dx) et de niveau de gamme élevée (des S), bcp de photographes exigeants et utilisateurs du format APS-C peuvent rester légitimement sur leur faim.

Ceci dit dit j'utilise à la fois un Z50 et un D610, et là, rester pour moi chez Nikon, en conservant mes habitudes, ainsi que.. mes anciens anciens cailloux, dont le 50 mm avec lequel j'ai commencé.. c'est un atout. La technique, les perfs c'est bien, mais ce que représente aussi un objet, l'attachement qu'on peut avoir, cad entre autre les souvenirs qui lui sont étroitement liés aussi.

Mon 1er objectif sur mon Z50. En portrait, en visée écran, je l'utilise encore..

A+
Z50 + D610

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #12 le: 10 nov., 2022, 08:05:35 am »
Une dernière question, Marmotte94, et c'est peut-être un peu hors sujet, je serais intéressé de comprendre pourquoi vos Nikon D réflex vous ont rendu malheureux et pourquoi Fuji vous a rendu le sourire. Comme nous sommes sur un forum plutôt branché Nikon, je précise que cette question n'a strictement rien de polémique, c'est une curiosité en lien avec un partage d'expérience.
J'ai toujours eu du reflex Nikon (F3HP et FM2n), c'est naturellement que j'ai basculé sur D100, puis D300 quelques années plus tard.
Le numérique reste la symbiose entre un boitier et un capteur (qui remplace les pellicules). Et il faut être lucide avec le recul, les premiers numériques n'avait pas une science des couleurs / du N&B au niveau des pellicules. Je me souviens encore de mes premiers JPEG pisseux sortis boitiers et des efforts et formations pour obtenir quelque chose de cohérent depuis le RAW.
De plus les boitiers sont allés vers plus d'automatisations, d'options et sont devenus extrêmement compliqués. Une personne comme moi n'a envie que de 2 molettes et une bague pour régler le triangle d'exposition... J'ai remplacé le D300 par un D5300 tellement j'en avais marre de la complexité et ce boitier n'a pas fait un millier de prises de vues.

Avec le Fuji je retrouve une vraie science des couleurs, les simulations de films sont propres en sortie boitier. Le réglage se fait par l'intermédiaire des molettes, j'ai des bagues et des objectifs maintenant manuels (merci voigtlander). Photographier est redevenu un plaisir.


*

Hors ligne ebossennec

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #13 le: 10 nov., 2022, 08:20:51 am »
Merci beaucoup à tous les deux pour ces partages d'expérience. Je dois dire que le choix de Nikon est aussi pour moi lié à la possibilité d'utiliser d'anciens objectifs en monture F (je prévois de me tourner vers l'occasion, car le D780 est mon premier boîtier Nikon). Je crois que je comprends ce que vous dites Marmotte94 à propos de la complexité du numérique et je constate qu'il y a un nouvel apprentissage à faire pour correctement utiliser mon réflex numérique, alors que je m'en sortais plutôt bien en argentique (sans prétention). C'est une autre pratique, très intéressante, certes.
Enfin, vivant au Tchad depuis 10 ans, c'est un pays où la photo est assez mal vue -- les habitants n'aiment pas trop être photographiés -- et j'ai pu faire beaucoup de clichés il y a quelques années avec un discret compact Canon. J'ai aujourd'hui beaucoup plus d'hésitation à sortir mon D780 en pleine rue.
D780, AF-S 24-120mm f/4G ED VR, AF-S 70-300mm f/4.5-5.6G IF-ED VR

Réflex ou hybride, même philosophie ?
« Réponse #14 le: 10 nov., 2022, 13:30:28 pm »
Re,

... Avec le Fuji je retrouve une vraie science des couleurs, les simulations de films sont propres en sortie boitier. Le réglage se fait par l'intermédiaire des molettes, j'ai des bagues et des objectifs maintenant manuels (merci voigtlander). Photographier est redevenu un plaisir.

La colorimétrie est effectivement importante même si qqe part cela me semble en partie photographe dépendant. En argentique couleur, je pense qu'il y avait les pro Fuji, mais à côté il y a avait aussi les pro Kodak dont ceux qui adoraient comme moi la Kodachrome (diapo).

Pouvoir revenir à des profils de couleurs auxquels on est sensible, et si possible dès la prise de vue en JPEG, peut rentrer comme ne pas rentrer en compte dans le choix d'un appareil ou plutôt d'un système photographique.

Les molettes au départ pour moi il y en avait  2 : ISO et vitesses sur le boîtier. + 2 bagues sur l'objectif (MAP et ouverture) si focale fixe, ou 3 si zoom). Et si on shoote en mode manuel en 2022, sur un hybride, ça peut effectivement être un plus en termes d'ergonomie de pouvoir y avoir accès rapidement et presque "naturellement". Là dessus je pense qu'on puisse, sur un hybride accepter l'ajout éventuel d'une 3ème molette ou un truc pas trop éloigné, pour affiner "en direct" l'expo en + ou ou en -. Ceci en sachant que sur bcp d'optique Z, si l'optique en est pourvue, affecter si on le désire la bague programmable à cette correction d'expo.

Bref, sur un ML, si on peut avoir accès rapidement = directement, donc via des molettes ou des bagues à ces fonctions essentielles, c'est clair que pour moi aussi, cela constitue un plus.

Après, bien évidemment, on fait aussi avec le matos qu'on a, cad qu'on s'adapte ce qui ne signifie pas qu'on aimerait bien qd même utiliser un matériel plus conforme à nos souhaits. Si je pousse plus loin, on peut églt différentier molette ou bague entièrement visible et dédiée (comme la molette des vitesses d'un Nikon F et la bague des diaph crantée sur l'objectif 50 mm sur la photo ci-après - donc le même objectif montré ci-avant) des molettes avant et arrière de mon Z50 bcp en partie masquée couplé à l'absence de bague de diaph des optiques AF-S pour reflex comme Z pour ML (mon 50 f/1.4, pré-AI modifié, fonctionne donc sur un Nikon F comme sur mon Z50 cette fois via le FtZ et avec un crop x1.5).

Sur un Nikkor AIS (ou un pré-AI) j'adore la bague des diaph crantée. Mais ça c'est pour moi qui n'utilise en pratique que les mode A et M.

A+
« Modifié: 10 nov., 2022, 14:09:45 pm par orglop450 »
Z50 + D610

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