Bonjour à tous, en voulant nettoyer mon capteur j'ai découvert que sur les bord c'était comme fondu
Une photo est plus parlante.
Qq'un aurai une explication ?
Bonsoir Buz,
Je découvre votre "mésaventure " et je m'interroge sur les causes.
La première hypothèse hautement plausible est celle immédiatement proposée par notre ami Tytram: Je cite...
"Il y a manifestement eu un échauffement anormal dont la cause pourrait être un court-circuit".C'est bien vu, voire probable, mais quelque chose me turlupine...
Si court-circuit, il y a eu:
Les câbles rouges et blancs (sur votre photo) au cœur de l'échauffement seraient peu ou prou noircis et/carbonisés, et le plastique du périmètre du capteur n'aurait pas fondu uniquement vers l’intérieur sans un aspect de surface constitué de bulles de dégagement gazeux. Or ce n'est pas le cas.
Ici il me semble ne voir qu'un aspect de liquéfaction du plastique ,sans ébullition: Comprendre un échauffement au delà du point de changement d'état.
Je vous soumets donc une autre hypothèse…
-On note que la partie « fondue » est sur le périmètre du capteur
-Or en cas de photo en contre-jour la source de chaleur du soleil est SUR le capteur.
-Sauf si, après la photo, le boîtier reste allumé (car il y a une temporisation et pas d'obturateur en permanence comme sur un Reflex), par exemple autour du cou et face au soleil et dans ce cas le pic de chaleur (lié au phénomène de focalisation engendré par les lentilles de l'objectif), s’applique à une position aléatoire (qui peut être sur le périmètre et pas forcement en 1 point unique: ici c'est 2 points).
-Dans ce cas , il faut (à mon humble avis) peu de temps pour que la focalisation des rayons à travers de l’objectif produisent un effet « loupe » particulièrement néfaste.
Ainsi je vous propose la modélisation suivante (détaillée à dessein, au cas où je me serais gourré, ce qui n’est pas impossible…!!)
-Si l’on considère une irradiance solaire ( et je suis pessimiste) à 500 W/m2. L’objectif transmet donc 1,5 watt ( sur la surface d’un capteur d’un format 24x36 ou d’un autre ), soit 1,5 joule par seconde
-La surface du soleil sur le capteur est de l’ordre de 0,5 mm2 à peu près focalisé, par exemple une photo en contre jour.
-Une épaisseur de périmétrie en plastique du capteur de l’ordre de 1 mm : le volume chauffé est =1.0 mm2 x 0.5 mm = 0.5 mm3
-La densité de ce polymère est environ de 2 (, soit 2 grammes /cm3, ou encore 2 milligrammes / mm3; la masse chauffée est donc 1 milligramme
-La capacité massique est environ 1 joule par gramme par degré ( une énergie de 1 joule échauffe 1 gramme de ce matériau de 1 degré. Puisqu'on chauffe 1 milligramme, soit 1000 fois moins que pour 1 gramme, l'énergie de 1 joule l'échauffe de 1000 degrés.
Si on retient un temps d'exposition au soleil de l’ordre de une demie seconde pendant le temps où le boîtier reste face au soleil (autour du cou de son propriétaire) un miroir chauffé reçoit 0,75 joule (voir plus haut), ce qui l’ échauffe de 0,75 fois 1000= 750 degrés.
Donc un tel échauffement facilement supportable par un capteur avec une surface en verre, ne me semble pas sans influence néfaste s’il s’applique sur son périmètre en matériau composite (dont le point de changement d’état est plus proche de 200-300 degrés à la louche) …
Et ici les marges sont minimisées partout, en réalité ça doit aller bien plus vite. ( finalement ça va nous motiver à remettre vite le bouchon d'objectif
)
C'est bien sûr qu'une hypothèse discutable à loisir...
Bonne soirée