Bonsoir,
je vais donc vous donnez quelques explications mais attention je n'ai pas encore le retour de Nikon.
A la suite du post que vous mettez en lien j'ai voulu creuser un peu car je souhaitais m'équiper en numérique, je pensais à un D200 ou D80 ou autre chose (Nikon). J'ai donc pris contacte avec Nikon France pour avoir des renseignements concernant cette perte d'information sur les fichiers RAW compressé.
Leur réponse a été très clair : "Il n'y a aucune perte d'information que ce soit perte de pixels ou perte de tonalités, y compris pour le D80. Comme indiqué dans sa documentation les fichiers RAW du D80 sont compressés sur 12 bits mais sans aucune perte". Je peux vous donnez la date et le nom de la personne du support Nikon si vous voulez.
Impatient et leur faisant confiance je suis l'heureux propriétaire d'un D80 depuis un mois, qui fonctionne à merveille avec un AFS 17-35, 28-70 ou 80-200, je suis comblé. J'ai peut-être juste un problème de contact avec le 17-35 car la MAP est un peu réticente.
Mais évidement j'ai cherché à vérifier la qualité des RAW et là surprise ils sont identiques à ceux du D70.
Pour cela je pars des fichiers RAW que je ne dématrice pas et que j'ouvre avec l'excelent logiciel d'astro-photographie IRIS. Ce logiciel permet de séparer les couches RVB, de visionner les histogrammes et de les enregistrer si l'on souhaite les analyser dans Excel par exemple.
Ce que j'ai fait pour différents fichiers RAW de différents APN de Nikon, Canon, Fuji, Minolta et Olympus. Et là, encore surprise, alors que les histogrammes des Canon sont continus et relativement lisses (propres?), ceux des Nikon sont "sales".
Je m'explique.
Pour les fichiers RAW compressés, ils sont amputés de plus de 80% de leur tonalités dans la zone exposée. C'est à dire que sur les 4096 tonalités d'un 12 bits plus de 80% sont mises à zéro. Et Nikon continue de prétendre que ses fichiers RAW sont sur 12 bits, je trouve cela un peu osé.
Pour les fichiers non compressé des D200 ou Dxx, les histogrammes ne sont pas continus, systématiquement certaines valeurs de tonalité sortent de la courbe de l'histogramme, comme si il était bruité, sauf que ce n'est pas aléatoire. Environ 10% des valeurs sont "fausses". Alors que les variations de tonalité d'une scène sont continues, Nikon les enregistre de façon discontinue. J'ai des graphes à votre disposition si vous êtes intéressés.
J'ai donc repris contact avec le support Nikon, où encore une fois la personne que j'ai eu m'a soutenu qu'il n'y avait aucune perte sur les fichiers du D200 ou D80 même compressé jusqu'à ce que je lui parle de l'allure des histogrammes que j'obtiens par rapport aux Canon. Et là ils m'ont demandé un temps de reflexion pour me donner une réponse par écrit, que j'attends, mais cela ne fait que 10 jours.
Je ne veux pas raler, ou pas encore, auprès de Nikon, je veux comprendre leur démarche et comprendre pourquoi les RAW Nikon sont si différents en qualité par rapport à la concurence (je mets Minolta à part car eux aussi ils sont curieux).
Je m'arrête car je me trouve un peu long et j'espère avoir été clair. Je vous rappelle que je voulais juste des fichiers RAW non compressés pour confirmer ou non. N'hésitez pas à m'en envoyer, je suis preneur de n'importe quelle marque d'APN. Je partagerais la réponse de Nikon si vous voulez.