Beaucoup de choses sont "possibles" mais le taux de déchet est aussi à prendre en compte pour passer du possible au probable puis ensuite au raisonnablement efficace.
Revenir à la maison avec 1 photo exploitable sur 100 ou bien 50 sur 100 n'est pas exactement la même chose.
Plus la focale est courte (ex. 60 mm) et plus on a de chances de réussir une photo à main levée.
Plus elle est longue (ex. 105 mm et plus) et plus on a des chances d'être flou à main levée; ceci tient à la vitesse angulaire de ces objectifs (amplification des mouvements) qui ne pardonne pas le moindre minuscule tremblement ou micro-mouvement d'équilibre. Pour visualiser le phénomène, saisis une baguette de 10 cm puis une baguette de 50cm entre deux doigts et observe l'amplitude des mouvements involontaires en bout de baguette. Fais-toi en même temps une idée ta capacité à maitriser ces mouvements.
Tous les objectifs méritant l'appellation macro permettent d'atteindre le rapport 1:1. La différence entre les longues et courtes focales est principalement la distance séparant le sujet de l'objectif. Pour fixer les idées, avec un 60mm la lentille frontale sera à environ 5 cm du sujet et avec un 150 à environ 25 cm (les distances indiquées sur les fiches techniques sont mesurées entre le plan film, soit le dos du boitier, et le sujet).
Pour photographier des fleurs qui, même timides, ne s'échappent pas bien loin, et plus globalement pour commencer en macro, le taux de déchet se trouve être sensiblement inférieur avec une courte focale.
Pour photographier des sujets mobiles (insectes volants...) on a moins besoin de s'approcher avec une longue focale. En contrepartie, avec les longues focales un trépieds est utile ou même indispensable et fait perdre en mobilité et en flexibilité ce qu'il fait gagner en distance.
Mon humble avis serait plutôt de commencer avec un 60 mm quitte, éventuellement, à le revendre plus tard (la revente de ces objectifs étant très facile).