En voyant l'original, je peux développer ma première impression : on dirait qu'un rayon de lumière vient éclairer les lieux sous un ciel orageux. Situation dans laquelle la lumière vient créer des contrastes magnifiques avec des couleurs fortes sous les nuages sombres.
Mais dans ce cas, il y a aussi, quelque part, des ombres : ombres propres, ombres portées.
Une lumière et une absence d'ombre, c'est un ciel couvert mais clair, qui diffuse et maintient une forte clarté. Ce ciel noir ne peut pas maintenir une telle clarté.
Alors loin de moi l'idée qu'une photo ne doive être que le reflet, si possible exact, de ce qu'on a vu, sans rien toucher !
(vas jeter un oeil sur "l'arbre là-bas", de Drake, dans la section paysage ).
Je pense au contraire qu'il faut trouver dans chaque cliché le fil conducteur qui va guider les choix de développement : graphisme, couleurs, textures, ambiance ou autres…
Appliquer une recette systématique ne conviendra pas à la diversité des situations, des émotions, des humeurs qui sont celles du photographe.
En tout cas, en comparant à l'original, je comprends mieux pourquoi j'ai eu ce sentiment de moulin " collé " par dessus l'image.