J'ai réouvert mon cine lens manual, énorme bouquin qui est LA bible de l'optique cinéma et photo, et écrit pour un chef opérateur de l'ASC et qui comprend absolument tout ce qu'il y a à savoir sur l'optique, de son histoire et différente formules optiques, des paramètres qui l'entoure et de leur utilisation comme expérimentations et bien plus encore.
En revenant sur un paragraphe du chapitre dédier à la profondeur de champ, voici ce qui est dit à propos de la focale plus bas.
Donc en soit la focale n'est pas directement lier au changement de profondeur de champ et du flou, mais pour avoir la même ouverture, la taille physique du diaphragme, ou pupille d'entrée doit être significativement plus large, ce qui à pour conséquence d'obtenir une très large ou faible profondeur de champ.
En cherchant sur le site de Zeiss ont peut trouver des fiches techniques détaillées, ou (chose rare à trouver) est indiqué la taille réelle de l'ouverture maximale (pupille d'entrée).
Cette taille d'ouverture n'est pas proportionnelle, car chaque formule optique à différent niveau de convergence et diverge ainsi que différents niveau de magnification des éléments optiques, donc même un objectif de même focale et ouverture peut avoir deux pupille d'entrée de taille différentes.
mais pour vous donner une idée, un Zeiss Distagon T 15mm f/3.5 possède une pupille d'entrée de 4,3mm de diamètre, là ou un Zeiss Tele-Tessar T 200mm f/3.5 possède une pupille d'entrée de 54mm de diamètre.
(A noté que ces valeurs ne sont pas précisément déductible en faisant la formule N(f/) = focale / ouverture, qui est effectivement fausse et qui dans certain cas est assez loin du résultat, comme pour un 400mm f/2.8 dont le diamètre donnerait 14,28cm !! sauf que dans la réalité cela serait plus large que le chassis de l'optique, la véritable pupille d'entrée ne correspond pas à cette valeur approximative.
La formule simplifiée mais correcte est donc N(f/) = focale / diamètre de la pupille d'entrée (en millimètres).
En résumé il y à bien quartes composantes pour la profondeur de champ ; la distance de mise au point au sujet / la taille physique de la pupille d'entrée (diamètre réelle du diaphragme) / le choix du nombre f/ du rapport d'ouverture / la précision de de la mesure de flou (qui est subjective et délimité à partir de combien de ligne par millimètres est considéré comme "flou" ou "net", et qui dépend en numérique du pitch du capteur et d'autres paramètre, et en pellicule de la finisse de l'émulsion et du grain.)