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D5600 et photos de grands documents d'archives
« le: 30 juil., 2020, 09:48:50 am »
Bonjour
Je dispose depuis une semaine d'un D5600 pour, la majeure du temps, photographier des documents d'archives dépassant le A3.
En effet, je souhaiterai l'utiliser dans ce cadre là et les documents n'ont jamais la même taille (sinon ce n'est pas drôle hein ;-))
Quelles sont les techniques pour de bonnes prises de vues? Quels matériels utiliser? Au vu de certains prix je suis entrain de réfléchir à me fabriquer moi-même un support vertical voire déporté...
Merci de votre aide, je suis un parfait...novice...

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D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #1 le: 30 juil., 2020, 22:23:19 pm »
Bonjour

Il faudrait que tu en dises un peu plus :
   - quel est le format maxi des documents que tu photographies ?
   - les documents sont-ils souples (comme des plans), rigides (tableaux), épais, reliés (couvertures de livres ou livres ouverts), en rouleau, pliés ?
   - hors D5600, de quel matériel disposes-tu ? (pied, éclairage…)
   - de quelle place disposes-tu ? de combien de temps par reproduction ?
   - fais-tu (ou es-tu prêt à faire) de la post-production sur tes images ? Dans ce cas, avec quels logiciels ?
   - as-tu un budget ?

A priori, il faudra que tu investisses dans un objectif à focale fixe (pour ton boitier, l'AF-S DX Micro NIKKOR 85mm f/3.5G ED VR me semble être le bon choix au vu du peu d'infos que tu donnes).
Pour le reste, ça dépend de ce que tu as à photographier.

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #2 le: 31 juil., 2020, 11:24:06 am »
Bonjour
Merci de ta réponse, voici les miennes en retour.
a très bientôt


Bonjour

Il faudrait que tu en dises un peu plus :
   - quel est le format maxi des documents que tu photographies ? 1mx1m
   - les documents sont-ils souples (comme des plans), rigides (tableaux), épais, reliés (couvertures de livres ou livres ouverts), en rouleau, pliés ? Certains sont pliés, d'autres en rouleaux, mais tous sont souples.
   - hors D5600, de quel matériel disposes-tu ? (pied, éclairage…) Scanner Futjitsu SV600
   - de quelle place disposes-tu ? de combien de temps par reproduction ? Temps illimité et place correcte (salle entière)
   - fais-tu (ou es-tu prêt à faire) de la post-production sur tes images ? Dans ce cas, avec quels logiciels ? Je fais moi même la post prod avec lightroom ou le logiciel du scanner
   - as-tu un budget ? Bonne question lol

A priori, il faudra que tu investisses dans un objectif à focale fixe (pour ton boitier, l'AF-S DX Micro NIKKOR 85mm f/3.5G ED VR me semble être le bon choix au vu du peu d'infos que tu donnes).
Pour le reste, ça dépend de ce que tu as à photographier.

A+

Laurent Galmiche

D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #3 le: 31 juil., 2020, 15:16:00 pm »
Donc tu photographies des plans… c'est pas ce qu'il y a de plus simple à faire (pas que ce soit plus compliqué mais à moins de partir sur une installation délirante, tous les dispositifs type statif de repro ne sont pas utilisables).

La meilleure solution dans ton cas est de te procurer une plaque de tôle suffisamment rigide que tu fixeras au mur et un lot d'aimants blancs (un scotch blanc sur des aimants chromés ou noir fait parfaitement l'affaire).
Sur la plaque de tôle, il faudra que tu traces des repères de centrage en fonction de ta taille de documents (si tu restes une une série normalisée, des repères au formats ISO/DIN A, B et C + les diagonales sont largement suffisants) (pour mémoire, ces formats ont un rapport hauteur / largeur de √2, le format A0 faisant 1m², le petit coté du format B0 étant égal à 1m et le format C0 étant la moyenne arithmétique entre les 2 précédents)
La plaque de tôle devra être positionnée de façon à de que son centre soit à peu près à la même hauteur que l'objectif de l'appareil installé sur un trépied dont la colonne est à mi-hauteur (pas besoin d'un super trépied… mais il faut quand même que ce soit un peu confortable à utiliser (ne pas se plier en 2 pour regarder dans le viseur). Je mesure 1,78 m, pour moi, un Manfrotto 055 est le minimum pour cet usage)
Pour l'éclairage, deux sources suffisent placées à 45°  et à au moins 3 fois la diagonale de ton document du centre de la tôle (pour un document carré d'un mètre de coté, ça fait un peu plus de 4 m... la distance entre les 2 sources est de 6 m !) (c'est possible de faire avec moins de place, mais il faut dans ce cas impérativement un flashmètre pour faire le réglage d'éclairage). Si tu n'as pas de fortes contraintes de reproduction colorée, 2 projecteurs de chantier à LEDs feront l'affaire (sinon, il te faudra de l'éclairage plus sérieux (mais tu n'as pas besoin de parapluie, boite à lumière...) et une charte de calibration couleur de format A4 minimum).
Tu repères au sol une droite perpendiculaire au plan de la tôle (un joint de carrelage peut suffire, du gaffer ou autre scotch peut servir à le matérialiser).

Ensuite, tu positionnes ton document et le fixes avec les aimants, tu mets ton appareil de niveau, tu cadres en bougeant le pied le long de la ligne au sol sans toucher la rotule et tu prends la photo.

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #4 le: 31 juil., 2020, 15:30:08 pm »
Je te remercie de tes infos je vais donc essayer cela.
Donc tu photographies des plans… c'est pas ce qu'il y a de plus simple à faire (pas que ce soit plus compliqué mais à moins de partir sur une installation délirante, tous les dispositifs type statif de repro ne sont pas utilisables).

La meilleure solution dans ton cas est de te procurer une plaque de tôle suffisamment rigide que tu fixeras au mur et un lot d'aimants blancs (un scotch blanc sur des aimants chromés ou noir fait parfaitement l'affaire).
Sur la plaque de tôle, il faudra que tu traces des repères de centrage en fonction de ta taille de documents (si tu restes une une série normalisée, des repères au formats ISO/DIN A, B et C + les diagonales sont largement suffisants) (pour mémoire, ces formats ont un rapport hauteur / largeur de √2, le format A0 faisant 1m², le petit coté du format B0 étant égal à 1m et le format C0 étant la moyenne arithmétique entre les 2 précédents)
La plaque de tôle devra être positionnée de façon à de que son centre soit à peu près à la même hauteur que l'objectif de l'appareil installé sur un trépied dont la colonne est à mi-hauteur (pas besoin d'un super trépied… mais il faut quand même que ce soit un peu confortable à utiliser (ne pas se plier en 2 pour regarder dans le viseur). Je mesure 1,78 m, pour moi, un Manfrotto 055 est le minimum pour cet usage)
Pour l'éclairage, deux sources suffisent placées à 45°  et à au moins 3 fois la diagonale de ton document du centre de la tôle (pour un document carré d'un mètre de coté, ça fait un peu plus de 4 m... la distance entre les 2 sources est de 6 m !) (c'est possible de faire avec moins de place, mais il faut dans ce cas impérativement un flashmètre pour faire le réglage d'éclairage). Si tu n'as pas de fortes contraintes de reproduction colorée, 2 projecteurs de chantier à LEDs feront l'affaire (sinon, il te faudra de l'éclairage plus sérieux (mais tu n'as pas besoin de parapluie, boite à lumière...) et une charte de calibration couleur de format A4 minimum).
Tu repères au sol une droite perpendiculaire au plan de la tôle (un joint de carrelage peut suffire, du gaffer ou autre scotch peut servir à le matérialiser).

Ensuite, tu positionnes ton document et le fixes avec les aimants, tu mets ton appareil de niveau, tu cadres en bougeant le pied le long de la ligne au sol sans toucher la rotule et tu prends la photo.

A+

Laurent Galmiche

D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #5 le: 01 août, 2020, 00:26:42 am »
Citer
A priori, il faudra que tu investisses dans un objectif à focale fixe (pour ton boitier, l'AF-S DX Micro NIKKOR 85mm f/3.5G ED VR me semble être le bon choix au vu du peu d'infos que tu donnes).

c'est certainement pas le conseil à suivre quand on a des documents grands format à shooter et qui plus est avec un boitier équipé d'un capteur APSC. Il te faudrait un recul phénoménal.

Du temps de l'argentique je faisait environ 5 6000 repros par an. un jour on ma demandé la même chose en numérique, équipé à l'époque d'un D2X au format APSC c'est vite devenu très compliqué quand j'ai eu des documents de grand format . Malgré une colonne de banc de repro conséquente (une MP4 qui monte  aux environs des 1,60 1,70 m) j’étais trop facilement au taquet et shooter au 35 mm n'est  pas idéal. C'est la raison pour laquelle j'ai vite investi dans un boitier full frame pour retrouver mes habitudes et mon 55 micro Nikor.

L'idée du mur et de sa plaque métallique est une bonne idée. Pour mémoire il existe de la peinture magnétique.

Pour une bonne répartition de la lumière l'utilisation d'un posemètre  est quasiment indispensable si on veut la même quantité de lumière sur toute la zone à shooter.

L'idée d'utiliser 2 sources lumineuses est couramment employée mais dans le cas de documents avec un  relief on se retrouve avec deux ombres au lieu d'une. ça peut nuire à la lisibilité du document.


S'il s'agit de plans linéaires (type profil en long) on peut envisager de shooter par parties le document et de l'assembler comme un panoramique linéaire. Un jour j'ai été confronté à cette situation ayant des documents issus des archives du Musée des Arts Décoratifs il m'était impossible de sortir les documents du musée. Me suis déplacé avec ma colonne et mon éclairage . Et j'ai utilisé cette technique  pour shooter entre autre un  plan et photos d'une horloge qui devait  être  aux environs de 50 cm de large mais environs 2,60 m de long  (des plans de marqueterie à l'échelle 1). Il faut que les deux plans soient rigoureusement parallèles et prévoir un recouvrement d'environ 25%. Il faut juste "piéger le logiciel d'assemblage  (qui est surtout  fait pour assembler des images prises par rotation autour de la pupille d'entrée) on modifie la valeur de la focale en déclarant une focale de 5000 mm en place du traditionnel 50 macro.
Boitiers Nikon avec les optiques qui vont bien.

D5600 et photos de grands documents d'archives
« Réponse #6 le: 01 août, 2020, 03:09:59 am »
Il ne faut pas oublier la demande (et les moyens) de Didier qui est débutant.

Pour des documents plus grand que du A3 (et même du 10x15), un objectif macro ne sert à rien... si ce n'est que les objectifs macro sont de loin ceux dont la distorsion est la plus faible (et le D5600 impose un objectif motorisé... ma réponse aurait été différente avec un D7X00).
Une focale relativement longue permet de limiter les déformations dues à mon mauvais positionnement de l'appareil mais demande de la place (et Didier en a).

La tôle et les aimants permettent de bien plaquer les documents pliés ou en rouleau (on peut mettre autant d'aimants que nécessaire... et une petite retouche permet de supprimer facilement l'aimant et ses ombres).
La distance entre les éclairages et le document à reproduire permet de limiter les ombres éventuelles (mais nécessite de la place ce qui n'est pas un problème pour Didier)

Il est parfaitement possible de caler un éclairage à repro avec 2 sources sans posemètre (comment on faisait il y a 40 ans avec le matériel de l'époque ?)... un posemètre pour régler un éclairage de repro doit avoir un diffuseur plat (ou un dispositif équivalent) (la traditionnelle demi-sphère d'intégration qui équipe la plupart des posemètres ne permet pas de faire un réglage correct) (et il ne faut pas oublier qu'un bon éclairage à repro doit être précis au 1/10e de cran de diaphragme voire moins dans les cas critique mais je ne pense pas que Didier ait besoin de ce degré de précision).

Le panoramique linéaire ne répond pas à la demande de Didier (et il ne faut pas oublier le poids du fichier généré... j'ai utilisé cette technique pour un document dont j'avais besoin d'extraire le maximum d'infos avec un D700 (parce que le D800 n'existait pas)... j'avais l'info dans mon fichier, celui qui devait l'exploiter a dû dégrader l'image : son logiciel ne supportait pas des fichiers aussi gros !)

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

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