Projet 52, semaine 42
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Adieu.
Ce plâtre d’Antoine Étex a servi de modèle à la statue d’Henriette-Adélaïde Raspail qu’on trouve sur sa sépulture au Père Lachaise. Recouverte d’un linceul, Henriette-Adélaïde tend le bras vers la prison où son mari, le chimiste, botaniste et homme politique François-Vincent Raspail est détenu. Elle est morte d’épuisement après avoir veillé sur lui chaque fois qu’il fut emprisonné pour ses opinions. Sa fille Marie-Apoline prendra le relais et mourra à l’aube de ses quarante ans.
François-Vincent Raspail a donné son nom à un célèbre boulevard de Paris, et on dit que la foule qui assista à ses funérailles était aussi importante que pour Victor Hugo. Dans la notice qui lui est consacrée par Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Vincent_Raspail, il existe un paragraphe consacré à sa famille. On y liste ses quatre fils qui ont laissé une trace dans l’histoire. Pas un mot de ce paragraphe n’est consacré à sa femme ou à sa fille.