-Les ISO .
« Réponse #15 le: 21 juin, 2024, 19:37:44 pm »
L'effort d'un développement raw est aujourd'hui très réduit.
On double-clique sur un fichier, il s'ouvre dans le logiciel idoine (dxo pour ma part) un coup de correction d'exposition/contraste au besoin, un coup de deep prime (une case à cocher) et on clique sur exporter dans le dossier.

Le temps de l'usine à gaz logicielle est révolu.
Et certains réglages par défaut sont très bien.
Z8 // D850 // D700 + PDK1  // F100

-Les ISO .
« Réponse #16 le: 27 juin, 2024, 10:35:57 am »
Sur le Jpeg : comme dit par Caille, faire des photo en Jpeg, c'est comme faire de la diapositive… et j'irais plus loin, comme faire de la diapositive avec le film le plus pointu qui soit.
En Jpeg, il n'y a aucune marge de manœuvre pour corriger après prise de vue l'image, tout le travail se fait à la prise de vue avec une tolérance quasi nulle.
Quand je travaillais en studio sur de l'Ekta, la tolérance d'exposition était de l'ordre du 1/3 de diaph, sur les sujets délicats, il fallait jouer au 1/6 de diaph…
Quand la chambre a cédé la place au reflex numérique, le 1/6 de diaph était trop large pour avoir un niveau de qualité équivalent à ce que je faisais sur film (les flashes de studio se règlent par pas de 1/10 diaph… heureusement…).
Actuellement, la meilleure option que j'ai trouvé pour corriger les Jpeg de mes clients est DxO PhotoLab. Ça fait pas tout mais c'est plus rapide que passer l'image en 16 bits, faire les ajustements couleur / densité, enregister avec les calques de réglage (on se sait jamais), exporter en 8 bits pour la suite… et presque meilleur en qualité.

Sur la sensibilité ISO native : le problème, c'est qu'on ne la connait pas et qu'il est impossible de la déterminer… Dans le peu de lecture que j'ai eu le temps de faire sur le Z6 III, je suis tombé sur un petit schéma qui signifiait, en gros, que le Z6III avait un capteur qui avait une sensibilité autour de 400 ISO et que pour les sensibilités affichées de 100 et 200 ISO (qui sont encore dans une des définitions de la norme), le traitement du signal descendait les hautes lumières…
Bien sûr, ça fonctionne, ça donne des images moins bruitées, on gagne globalement en dynamique… mais ça a aussi des effets pervers : il peut y avoir une différence de rendu couleur importante (c'était par exemple le cas avec le D700 utilisé à 100 ISO et 200 ISO… j'espère que les boitiers actuels sont meilleurs sur ce point)

Sur l'utilisation et le traitement des raw : je rejoins ce qui a été dit… en ajoutant qu'aujourd'hui le prix des cartes mémoires est quasi nul pour une capacité dépassant largement les besoins normaux… Le premier boitier numérique que j'ai utilisé professionnellement était un Kodak DCS420, n'avait pas d'écran et était équipé en standard d'un disque dur de 85 Mo (oui, mégaoctet)… mon premier numérique perso, un Fuji Finepix 4700, permettait de faire 36 photos Jpeg le moins compressé possible sur les plus grosses Smartmedia utilisables…

Enfin, sur le poids du matos : oui, un boitier plein format, c'est lourd… Le même équipement en APS-C permet un gain de poids, de volume (et d'argent, les objectifs se vendent au kilo) d'un facteur compris entre 1,5 et 2 (et encore plus en passant au Micro 4/3… mais on sacrifie un peu en "qualité" d'image).
Je partage l'analyse de Fuji : il n'y a pas assez de gain de qualité entre un boitier APS-C et un boitier 24  ×36 pour justifier l'emploi du 24 × 36 (ce qui justifie le moyen format Fuji, plus gros, plus lourd, plus cher)… Je fais partie de ceux qui attendent l'équivalent d'un D(7)500 en monture Z et les optiques qui vont avec (le Z50 et le 16-50 ne peuvent remplacer un D7x00 avec un 16-80).
Il y a longtemps, j'avais expliqué à un amis qui me disait que je devais remplacer un truc que je devais trimballer pour mes activités (sans rapport avec la photo) par son équivalent léger et que j'allais gagner 30 grammes (× 5 truc = 150 g en tout)… que si je voulais gagner 2 kilos sur ce que je trimballais, c'est pas par là que je commencerais et me mon médecin en serait tout content (et que, pour lui, 2 kg, c'est loin d'être suffisant)

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

-Les ISO .
« Réponse #17 le: 16 août, 2024, 11:16:40 am »
Les ISO qui dans ma jeunesse s'appelaient les ASA (American Standards Association) qui est une évaluation de la sensibilité d'un film à la lumière.
Alain Mila Orriols

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« Réponse #18 le: 16 août, 2024, 13:10:04 pm »
Faisons simple... on fixe notre ouverture et notre vitesse en fonction de ce qu'on veut et peut; c'est à dire la pdc recherchée, figer le mouvement ou pas, prendre un risque de flou de bougé ou pas.
Et après on voit ce que disent les ISO... si c'est 64 c'est tant mieux, si c'est 1600 ou 12800 on fait avec ou bien on prend pas la photo et c'est réglé.

Pour le Z5, le capteur n'a pas de "dual gain"... dans l'absolu tu peux rester à 100 ISO en RAW tout le temps, et remonter artificiellement (comme le fait le capteur) au post traitement, tu auras le même résultat que si la mesure avait choisit de shooter à ISO 3200, à la différence que si à 3200 ISO le boitier crame des hautes lumières, elles ne seront pas cramées sur ton RAW à 100 ISO.
Z9 / Z7 / 70-200 F2.8 FL / 12 F2.8 Fisheye / 20 F1.4 / 28 F1.4 Art / 40 F1.4 Art / 50 F1.8 S / 105 F1.4 Art / 135 F1.8 Art / 180 F2.8 Macro OS / 200 F2 VR / 300 F4 PF / 300 F2.8 AFS / 400 F2.8 FL / 500 F5.6 PF / 800 F6.3 S / TC14E II-III / TC1401 / TC2001
https://www.flickr.com/photos/96833549@N08

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« Réponse #19 le: 16 août, 2024, 19:38:13 pm »
Les ISO qui dans ma jeunesse s'appelaient les ASA (American Standards Association) qui est une évaluation de la sensibilité d'un film à la lumière.

C'est un peu plus compliqué que ça…

Les normes ISO sont les normes internationales qui régissent tout ou presque dans notre vie quotidienne… (les normes françaises sont les normes AFNOR, les normes européennes sont CE… en France, c'est toujours la norme AFNOR qui s'applique… même si c'est souvent une copie d'une norme ISO ou CE – norme à laquelle l'AFNOR à apporté sa contribution)

Pour la photographie, il y a des normes pour
   - la sensibilité des films négatif noir et blanc
   - la sensibilité des films négatif couleur
   - la sensibilité des films inversibles couleur
   - la sensibilité des films instantané
   - la sensibilité des capteurs numérique
   - la calibration des posemètres (sinon, ce qui précède ne sert à rien)
   - l'échelle des sensibilités
   - les conditions de mesure des densités (idem)
   - les conditions d'examen des photographies (et impressions)
   - la mesure de la granularité et de la définition des films photographiques
   - le pas de vis des écrous pour pied, la dimension du sabot porte-accessoires, la prise co-axiale de synchro-flash et le filetage pour déclencheur souple
   - les photos d'identité…
(et j'en oublie plein qui sont moins essentielles comme la sensibilité des papiers photo noir et blanc et la mesure de la gradation de ces papier – normes mises en place au tout début des années 80 quand ça devenait vraiment compliqué entre les papiers à grade, les papier multigrade, les coefficients de correction des filtres et autres)

Les normes sont revues régulièrement pour s'adapter à la pratique et aux évolutions techniques (ce qui peut vouloir dire création de nouvelles normes).

Parce que c'est un bon exemple, la norme de mesure de la sensibilité des films négatif noir et blanc a été pendant très longtemps basée sur une norme ANSI purement états-uniène qui n'a été modifiée que sur des points de détail (la méthode de développement des sensitogrammes était "impossible" en pratique)… (l'ASA crée en 1928 est devenue l'ANSI en 1966… mais des normes antérieures à la création de l'ANSI, il ne restait que l'échelle des sensibilités… la pratique photo avait changé et l'ancienne norme ASA ne correspondait plus à la pratique).
Pendant longtemps, les sensibilités ISO était un mixte des sensibilité ASA (échelle géométrique) et DIN (échelle logarithmique)… puis l'échelle DIN a été mise à la trappe (dommage, c'était pratique pour certains usages).
Aujourd'hui, il n'y a plus vraiment de sensibilité absolue des films noir et blanc comme c'était le cas avant la dernière révision de la norme : le fabriquant du film est libre de recommander le révélateur de son choix pour obtenir le contraste souhaité (pendant longtemps, le révélateur de référence Kodak était le D76 / ID11… quand Ilford préconisait le Microphen… le Microphen a un meilleur rendement (et est moins pire au niveau environnement) et donne une sensibilité plus élevée d'environ 25 % sur l'échelle ISO (ou d'une unité DIN) : une HP5 (ou une Tri-X) fait une sensibilité de 400 ISO développée dans de l'ID11 et de 500 dans du Microphen !

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.