L'électronique, le métal et le verre ne font pas bon ménage avec les embruns salés. L'électronique et le métal se corrodent, le verre des objectifs est sensible aux rayures, en cas de dépôts abrasifs, comme le sel séché.
La panne éventuelle interviendra à plus ou moins long terme, car le D500 est plutôt bien protégé. En revanche les défauts esthétiques, sur les parties métalliques extérieures et sur les lentilles avant des objectifs, risquent d'apparaître assez vite.
En bateau, où le matériel est très exposé, je te suggère de le protéger avec un simple sac plastique, soit un sac poubelle opaque, pas très pratique, soit un sac de type congélation, transparent, qui facilitera les réglages. La bouche du sac sera serrée sur l'avant de l'objectif avec un rond d'élastique. La lentille avant sera protégée par un filtre neutre, qu'on peut laver au robinet sans risque de rayure. Bien entendu, il faut aussi évider un petit cercle à l'arrière pour accéder confortablement au viseur. Au retour, il n'est pas inutile d'exposer le matériel à quelques pochettes de dessiccateur, pour éliminer les dernières traces d'humidité.
Pour les images faites depuis la terre, le risque est bien moindre -- par temps calme. La protection plastique reste utile par "grand frais", selon la direction du vent.