Attention, les politiques des fabricants d'objectifs ont évolué dans le temps et ne se sont uniformisées qu'au début des années 1980 avec la généralisation des mesures TTL, des formules optiques complexes (retrofocus, téléobjectif, zooms…), de la mise au point interne etc).
Ce qui était vrai pour certains dans les années 60 ne l'est donc plus aujourd'hui…
Aujourd'hui, tous les fabricants graduent les ouvertures des objectifs photo en ouverture géométrique (dit autrement, le nombre d'ouverture est égal à la distance focale divisée par le diamètre de la pupille d'entrée) ce qui permet de déterminer précisément la profondeur de champ (deux optiques donnent dans les mêmes conditions la même profondeur de champ…).
Les optiques destinées au cinéma (et à la vidéo) sont graduées en ouverture photométrique (les ouvertures sont indiquées par T: (ou T/) suivi du nombre d'ouverture), l'écart entre l'ouverture géométrique et l'ouverture photométrique étant constante et correspond grosso-modo à la perte de lumière due au lentilles de l'optique (dit autrement, si une optique qui a une ouverture géométrique maxi de 2,8 et une ouverture photométrique de 4, à f/8, il aura une ouverture photométrique de T/11).
La comparaison de 2 optiques ne peut se faire qu'en exposition manuelle, à grandissement constant (idéalement à l'infini soit le sujet à plus de 50 fois la distance focale) en prenant une photo et en mesurant l'image (très facile en numérique avec la pipette… nettement plus compliqué en argentique (il faut un densitomètre…)).
A+
Laurent Galmiche