Hello,
Comme mon activité photographique consiste essentiellement en photos d'avions, je me permets d'apporter quelques commentaires issus de mon expérience
D'habord par rapport à la réponse de vince_51 : pour l'af-c, on est d'accord, comme la distance photographe-sujet varie sans cesse, c'est incontournable.
Pour les collimateurs, le choix dépend des circonstances : un groupe de collimateurs, c'est très bien dans la plupart des cas. Il m'arrive de passer à un seul collimateur (le central, car le plus précis) lorsque les conditions de pdv sont difficiles et que j'ai besoin d'un af au mieux de sa forme.
Pour l'exposition, personnellement, je ne conseillerais pas le mode M. En meeting, on balaie le ciel d'un bord à l'autre, ce qui, selon la position du soleil, peut faire varier très nettement la luminosité et rendre caduc les réglages (et je ne parle pas des nuages qui eux aussi changent la luminosité). Ca va si vite qu'il est difficile de régler à la volée.
Personnellement, j'utilise essentiellement les modes A et S :
=> 'A' lorsque je ne me soucie pas de la vitesse pourvu qu'elle soit suffisante. Typiquement, si c'est un avion à réaction en plein ciel.
=> 'S' lorsque je veux contrôler précisément la vitesse. En faite, dès qu'il s'agit d'un avion à hélice ou d'un hélico ou bien pour la réalisation d'un filé.
Les autres modes P ou automatiques n'ont pas d'intérêt particulier pour moi.
Méthode de mesure : souvent => matricielle. Elle est très efficace, pourvu que les conditions de lumière soient correctes. Je bascule en pondéré ou en spot si par exemple je me retrouve avec un avion sombre et un ciel très (trop) lumineux.
Iso : en pleine journée, point n'est besoin de monter très haut pour avoir une vitesse suffisante (à 1/1600e, l'alphajet ne fait plus le malin
). Je peste même sur l'absence d'un mode 50 iso sur mes boitiers
Histoire d'illustrer, un petit souvenir de Hongrie (fait avec le 80-400 af-s loué pour l'occasion) :
@+