l'assurance personnelle est soit trop limitée, soit trop onéreuse que pour couvrir correctement le tous, ceux qui ne sont pas équipé d'alarme aux normes peuvent déjà déchanter
argent >> inégalité >> tentation >> vol , très vrai mais nullement acceptable car on bosse (je ne dirai pas "tous" car ce n'est pas le cas) pour avoir notre argent,
la tentation n'excuse aussi en rien, n'importe qui peu être tenté par quelque chose, moi en premier: leur fracasser la tête
Vol... y a-t-il une seule raison qui puisse excuser un tel acte? Dans le cas ultime, suffit de demander, c'est pourquoi j'ai plus d'estime pour un mendiant qu'à un voleur.
Perso je ne peux excuser aucune inégalité, on a tous, chacun à notre niveau une chance d'y parvenir. Mes parents sont arrivés sans un rond, rien de rien, si ce n'est qu'une dette astronomique pour avoir quitté leur pays. J'ai eu la chance de suivre des études jusqu'à 14ans, je dis la chance car je bossais depuis mes 10 ans et demi (19h à 2 ou 3h du mat'), lorsque j'ai quitté l'école, j'ai bossé deux shifts d'affilé pendant des années pour me payer ce que j'aimais avoir. Il m'est arrivé de boser 3 ans sans un jour de congé (de mon propre gré je l'avoue). Je ne crois pas à la fatalité, faut s'y mettre c'est tout. Je n'ai aucun diplôme, aucune certification, ça ne m'a jamais obligé de voler la moindre miette de pain dans ma vie. J'ai des clients tels que des companies maritimes, agents pétroliers, fabriquants industriels, bureaux d'avocats et huissiers, etc... Je ne veux pas du tout me vanter de quoi que ce soit car je ne suis encore rien du tout comparé à ceux qui sont vraiment capables, mais je peux vivre sans me mettre en tant que victime et je n'envie personne
Si je veux quelque chose, bin je bosse pour y arriver. Lorsque je n'avais pas de boulot, bin j'ai bossé gratos pour aider les gens. Aide les autres, les autres t'aideront.
Donc aucune compassion pour les exclus ou désoeuvrés même si certains cas méritent bien la compassion. Samedi j'étais au centre d'Anvers, dans le quartier des boutiques huppées, dans une ruelle je crois une sdf avec un chariot rempli d'un grand sac, vieille dame qui assume dignement sa situation, à côté la foule se bouscule et j'entends une fille qui demande à ses parents: "alors qu'est-ce qu'on pourrait encore acheter? Il fait encore tôt non?"... Ils étaient chargés comme des mules de sacs de tous genre...
mais bon, c'est ainsi et ça ne va pas s'améliorer, les sept péchés capitaux...