Une personne parlait d'honnêteté ,c'est pour cela que je parlai de ces mises en scènes.
Je ne pense pas que cette histoire suffise pour mettre en doute l'honneteté de Robert Doisneau et je ne vois pas ce que ça change en ce que concerne ses qualités en tant que photographe. Ou alors, peux tu expliquer ?
Mais si tu veux parler de "mises en scènes", que dire alors des photos de studio, qui sont toutes des mises en scène, avec un détail en plus : dans un studio on contrôle complètement la lumière, ce qui n'est pas le cas dans des photos de rue.
Lorsque je regarde des photos des années "Jean Marie Perrier"(pour situer l'époque),je ne retrouve pas ces "20 millions".nombre de ces photos sont limites floues ( je ne parle pas d'un auteur en particulier).Maintenant,il serait certainement intéressant d'avoir les originaux en main et non des reproductions.
Encore une fois... la netteté parfaite, ou presque, d'une photo n'est presque jamais un pré-requis pour qu'une photo soit bonne, AMHA. Mais la, on touche à des "gouts de couleurs" et chacun a le droit de faire ce qu'il veut.
Juste pour donner un exemple parmi un tas d'autres : si je fais une photo d'une situation émouvante entre une mère et un enfant, et si je montre à quelqu'un et tout ce que cette personne trouve à dire est que le doigt du gamin est flou... je lui "file une baffe". Je ne sais pas qui disait : "Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt du sage".
C'est la même chose pour les photos avec des couleurs éclatantes, HDR, etc, ... tout ça, ce sont des phénomènes de mode. La société change.
Par contre, je comprends que ceci soit une préoccupation des photographes professionnels, mais pour d'autres raisons.