- Vitesse 1/500 : comme dit plus haut, c'est utile seulement pour les sujets en mouvement rapide. Si tu photographies la famille qui pose autour d'une tartiflette, tu peux descendre à 1/60 ou 1/30 sans problème (selon la focale).
- Iso 200 : même réponse.
- Sur-exposition : à voir selon les circonstances. En extérieur, paysage de neige, c'est entre +1 et +2, ou même plus, selon la réverbération. A l'ombre, c'est différent. En intérieur, c'est zéro ; ou moins quelque chose si tu utilises le flash.
Croire qu'il existe un réglage "passe-partout" est complètement utopique
Autrement dit, le calcul de l'exposition correcte doit être adapté.
On sait que les photos en extérieur, paysage enneigé, nécessitent une sur-exposition, car la cellule de mesure est "affolée" par l’omniprésence du blanc et a tendance à sous-exposer automatiquement. Il faut donc compenser.
La vitesse d'obturation et l'ouverture doivent être adaptées au sujet et au résultat souhaité. On ne photographie pas avec les mêmes paramètres un skieur en compétition olympique et un enfant de 3 ans qui pose à côté de son 1er bonhomme de neige.
Et la sensibilité ISO sert à concilier les impératifs techniques (vitesse/ouverture) et les limites de sensibilité du capteur.
S'il y a une chose à retenir de nos interventions, c'est qu'il n'existe pas de recette de cuisine pour réussir à tous coups une image.
En revanche, en apprenant à connaître ton matériel, tu apprendras très vite que, dans telle circonstance (exemple : extérieur enneigé et ensoleillé...), il faut corriger l'exposition de X... Et s'il s'agit d'un extérieur enneigé mais brumeux, c'est différent, une correction de Y est suffisante.