Après presque 4ans sur le d750, je l'ai revendu hier ainsi que tout mon parc d'objectifs Nikon.
Tout d'abord sachez que j'ai adoré l'utiliser, mais qu'il a vite montré ses limites tandis que les hybrides et autres constructeurs proposaient mieux pour moins cher, malgré tout j'étais satisfait de son grip, son piqué avec les objectifs 85 mm 1.8 et c'est un FF donc un 20 mm reste un 20mm.
Je l'ai emmené 3 mois en Australie, puis ensuite 4 mois en Asie du sud-est ou je me suis vraiment retrouvé déçu de ce boitier.
Tout d'abord c'est un FF donc avec un 20mm ça reste très lourd, pour la vidéo n'en parlons pas, pas de stabilisation, pas d'écran tactile, pas de 4K et un flat profile qui reste assez sommaire.
Mon pote qui photographié avec un Gx80 arrivait à faire aussi bien que moi dans des conditions par toujours facile, sans parle que lui.. disposait de 4k, stabilisation et en plus d'un système de profile fait pour la vidéo.
Bon là ou je creusais l'écart c'était dans le nombre de déclenchements par batterie et les photos en basse lumière.
Finalement j'ai eu durant ces 10 dernières années, un d3100, d7100, d750, sony a7 et j'ai essayé un gx9 très récemment.
A part le d3100, je n'ai jamais trouvé une différence spectaculaire.
Finalement j'utilisais moins mon appareil par flemme, trop lourd, pas adapté à la vidéo et peu discret pour la photo de rue.
A Paris il est restait 6mois chez moi, je n'ai jamais voulu l'emmener une seule fois.
Notons tout de même que le Nikon d750 se vendait à 2100€ à sa sortie, 2 ans après le Gx80 se vendait 1100€ de moins.
Mon constat a été le suivant, la différence de prix se justifie tel pour le peu d'avantage qu'offre aujourd'hui les hybrides ? Je pense que non.
Me concernant je suis chez Nikon depuis 10ans, j'ai toujours apprécié leur boitier, mais j'ai toujours remarqué une certaine paresse, avec l'arrivé des hybrides j'ai senti une véritable bouffée d'air frais et de renouveau, avec les A7xx de chez sony tout d'abord, puis les Fuji, olympus et Panasonic.
Je pense que les reflex ont encore des beaux jours devant eux, malheureusement ou heureusement, ils ne correspondent plus à ma pratique.