Utilisé en studio, Capture One permet d'échanger en direct avec son client (qui voit la prise de vue), le mode composition est d'une efficacité redoutable, et, le meilleur (et ça remonte à l'histoire des dos Phase One) : le rendu couleur est cohérent quelque soit la marque du capteur utilisé (on peut mixer sans soucis des photos faites avec des boitiers Nikon et Phase One, Canon, Fuji, Sony…) (Lightroom a fait des progrès, ce n'est pas encore parfait mais on revient de très très loin).
L'époque où je photocopiais en l'agrandissant le Polaroïd fait à la chambre pour le faxer au "client" (un collègue de travail qui était à quelques kilomètres) est loin (honnêtement, pas de regrets…).
Il est logique que soient sur abonnement les outils qui utilisent beaucoup d'espace de stockage sur les serveurs de Capture One (et de la bande passante)…
Capture One est aussi doté d'outils de retouche efficaces… (avec maintenant des recours à l'IA).
Pour traiter des lots d'images fait dans des conditions similaires (événementiel), c'est mon outil préféré (loin devant DxO PhotoLab)
Pour les utilisateurs hors studio, la stratégie de Capture One (et de sa maison mère Phase One) pose question (feu la lointaine version Express pas chère sans les fonctions typiquement studio puis après quelques années retour d'une version Express gratuite limitée à certaines marques… puis nouvelle disparition…). Développer et maintenir des versions gratuites ou à bas prix pour "vendre" plus de logiciels n'est probablement pas rentable. Et pas sûr que le marché de niche de Phase One permette de soutenir à tout prix un logiciel doté de grandes qualités…
Dans les bons logiciels de traitement Raw, il ne faut pas non plus oublier NX Studio…
A+
Laurent Galmiche