Bonsoir...
Merci pour votre réponse complète...
En effet, les livres didactiques aident bien, j'en ai plusieurs chez moi.... Qui prennent la poussière !! Je les trouve très ... Comment dire ? rebutants !!
Il faudrait que j'approfondisse un peu plus, c'est vrai ...
Il en va des moyens d'apprentissage comme des chaussures : c'est à chacun de trouver ceux qui lui conviennent, et les meilleurs "conseils" (en toute bonne foi et dans la meilleure volonté) ne sont pas toujours adaptés, quand on ne connaît pas la personne à qui on avance ces conseils.
Si j'ai pointés ceux d'Anne-Laure Jacquart, c'est parce que je les trouve pédagogiques, sans que la technique soit prépondérante.Cela dit, je ne touche aucune commission sur ces ouvrages !
Si la forme livresque ne vous convient pas, il y a des tutoriels vidéos sur le net. Ou, dans certaines villes, des demi-journées de "formation" en chair et en os avec une personne, que ce soit en cours individuel ou en petit groupe.
Je viens de passer un peu de temps sur ce forum, et je ne comprends tout simplement pas le dixième de ce qui est dit, ayant appris la photo de façon autodidactique, n'étant pas du tout branchée technique, à part le trio vitesse, ouverture, isos, bien sûr... Mais ce système a ces limites, d'où ma présence parmi vous... C'est peut-être plus un truc masculin, les femmes n'étant pas beaucoup représentées dans ces discussions qui me restent pour la plupart, très hermétiques ... Mais je vais m'accrocher !!
La difficulté, dans un forum, c'est qu'on ne connaît pas le bagage des gens qui posent des questions. Certaines personnes répondent alors en entrant dans des détails techniques, ou utilisent un vocabulaire dont elles supposent que la personne d'en face est pleinement familière.
Toutefois, pour que la discussion ait un peu de portée, il me semble nécessaire de se baser sur un lexique commun, tant pour la personne qui demande des conseils que pour la personne qui en prodigue.
Je connais des personnes qui jouent d'un instrument sur la base d'un apprentissage autodidacte, et qui sont d'excellents instrumentistes. Mais il est très difficile d'avoir, avec elles, des discussions sur la manière d'envisager l'exécution d'une pièce musicale en se basant uniquement sur une poignée de repères dont les musiciens qui ont suivi une formation plus formelle sont familiers (une grille d'accords de blues, par exemple, ou une succession d'harmonies).
Il me semble que ça demande donc des efforts dans les deux sens : les efforts de la personne qui donne des conseils, pour ne pas utiliser un jargon impénétrable, dans ses conseils ; les efforts de la personne qui demande des conseils, pour s'acculturer au vocabulaire et aux notions qui permettront une meilleure compréhension mutuelle.