La sauvegarde incrémentale permet (en théorie) de "remonter le temps" informatique, c'est à dire de retrouver l'état d'un fichier, pas uniquement une photo mais aussi un document texte ou une feuille Excel, ou une clé de registre, ou même un ensemble de dossiers y compris les dossiers-système, à une date choisie.
C'est donc une réponse, en théorie idéale, aux étourderies, aux virus persistants et aux crash système en général.
En pratique, comme je l'ai dit un peu plus haut, c'est moins simple qu'il n'y paraît.
C'est exactement ce que fait
Time Machine pour OS X dans le contexte qui est le sien. Et là, pour l'utilisateur final, c'est terriblement simple, pratique et efficace.
Par abus de langage et par bêtise à force de lire des chose à droite et à gauche (et celle qui suit, je l'ai lue), j'ai parlé de
clonage incrémental quand dans mon esprit cela signifiait : cloner une partition en ayant ultérieurement la possibilité de simplement mettre à jour ce clone (pour gagner du temps et ce que je pratiquais).
Désolé de vous avoir mis dedans avec mes histoires.
Sous Mac OS X je disposais de trois systèmes de récupération avec trois petits DD externes : une sauvegarde incrémentale Time Machine, une sauvegarde synchronisée avec un DD externe en FAT32 (docs et photos < 4Go, pas de film, ça passait et ce truc était lisible par n'importe quel système) et un clone bootable de mon disque dur. Du bricolage maison rassurant.
Aujourd'hui c'est le chamboule-tout, l'OS déjà, un p'tit nouveau perturbant : le SSD, des volumes de stockage multipliés en gros par quatre et je ne me vois plus aujourd'hui bricoler avec plusieurs DD externes de 2To ou plus (trop cher).