Publicité

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #45 le: 19 déc., 2023, 17:58:16 pm »
Quand j'écrit normalisé, ça veut dire que ça répond à une norme (en pratique ISO quelque chose) que chaque pays décline à sa sauce (en France, c'est l'AFNOR qui défini les règles de normalisation)

Quand les premières normes on été mise en place en photo (pour la sensibilité des films…), c'était pour faire le ménage dans ce qu'écrivaient les fabricants sur les boites de plaques et permettre des comparaisons entre marques.

Sensibilité des films : il y a une norme pour les négatifs noir et blanc, une pour les négatifs couleurs, une pour les inversibles couleur, une pour les films instantané…
Sensibilité des capteurs : la norme défini, de mémoire, 3 méthodes de calcul de la sensibilité des capteurs (dont une basée sur le bruit et une sur la dynamique).
Sur un objectif : la norme impose focale et ouverture relative (c'est ce qui est écrit sur l'objectif) (de toute manière, c'est la seule chose qui puisse être mesuré)… la machin factor ne sert à rien et n'est, comme déjà écrit, qu'un argument marketing et commercial.

Pour l'ouverture relative des objectifs : il y a deux manières de faire : ou utiliser une échelle photométrique (c'est ce qui est fait sur les optiques cinéma. A ouverture égale, deux objectifs différents donneront exactement la même exposition) ou utiliser une échelle liée au diamètre de la pupille d'entrée (ce qui permet de calculer la profondeur de champ… – c'est l'échelle utilisée pour les optiques photo – mais, comme ça ne tient pas compte de la lumière bouffée par les lentilles, 2 objectifs différents peuvent donnent des écarts d'exposition important à ouverture égale – j'ai mesuré 2 crans de diaphragme entre le 24-120 / 3,5-5,6 VR G et le 17-55 / 2,8).

A ma connaissance, le carton gris 18 % ne répond à aucune norme… ce qui est normalisé c'est la formule 2EV=A²/T=LS/K (avec EV : Exposure Value, A : ouverture relative, T : durée d'exposition, L : luminance du sujet, S : sensibilité du film ou du capteur, K : coefficient étant à peu près égal à 12,5)

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

Publicité

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #46 le: 19 déc., 2023, 21:55:31 pm »
Alors klicklack, il est clair que ton attitude ne permet pas à ce que l'explication arrive jusqu'à ta raison, donc laisse moi résumé le propos ;

Tout le materiel que tu utilise, à été penser, réfléchie et conçu par des gens bien plus intelligent que toi ou moi, et ce n'est pas en essayant de refaire le monde, en pensant savoir alors que tu n'en sait presque rien, que tu arrivera à une conclusion valable.

Une focale est un résultat mathématique exacte. Il n'y à pas de subjectivité ou interprétation, c'est une valeur physique calculé d'avance et confirmé après mesure. Même chose pour le diaphragme ou le cercle de confusion. D'ailleurs la formule pour calculer la focale d'une lentille simple est d'ailleurs relativement abordable, mais c'est une lentille simple.
C'est à dire une objet que l'on sait fabriquer depuis le haut moyen age.
Pour un objectif moderne ce sont des calculs complexe faisant intervenir de multiples éléments à géométrie variable, et à la technicité bien plus avancé ( construction anastigmate, éléments asphériques, anti-dispersions, revêtement nano, etc...) L'optique se base sur des principes identique à tous et qui ne peuvent pas être contourné.

Même chose pour la sensibilité, qui est normé et basée précisément sur l'échelle ISO qui à la base étais conçu pour une pellicule donné, avec une lumière d'intensité connu impressionnant pour un temps mesuré précisément et développer celons des paramètre défini, afin d'obtenir une densité d'exposition normé.

Et même si en numérique cela n'a absolument rien à voir, les capteurs sont calibré celons cette résultante ISO en terme d'exposition.

Tous ce qui t'entoure répond à ce genre de règles. L'ordinateur sur lequel tu écrit compte à lui tout seul des milliers de brevets qui vaut pour 50 à 70€ du prix de l'ordinateur en royalties à ceux qui font en sorte que tout marche correctement grace à ces normes.
« Modifié: 19 déc., 2023, 22:06:51 pm par César D.H. »

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #47 le: 19 déc., 2023, 23:30:17 pm »
Et pour en rajouter une couche et aller dans le sens de César, il ne faut jamais oublier que quand on parle de norme, il y a norme et norme.

La grande majorité des normes utilisées en photographie sont des normes établies par des commissions spécialisées au niveau des états et au niveau international. Dans ces commissions, il y a des spécialistes, des industriels et des consommateurs (et des usagers, ce n'est pas la même chose)… Le sabot à contact central des flashes et la prise coaxiale, les vis pour fixation sur pied d'appareil photo répondent à des normes ISO…

Les normes ISO sont révisées régulièrement : c'est ainsi que, pour déterminer la sensibilité des films noir et blanc, les premières normes ASA étaient basées sur une valeur de contraste minimal et le film devait être traité avec un révélateur défini par la norme… il y a longtemps qu'on est passé à un niveau de densité + support + voile plus facile à mesurer et le révélateur normalisé fait partie maintenant des poubelles de l'histoire.

Si les photos sur les cartes mémoires sont dans un dossier DCIM, c'est aussi à cause d'une norme établie sous la pression des consommateurs (il faut se rappeler le merdier que c'était avant ; après la mise en place de la norme, le stockage des appareils photos numérique devait se faire dans un "codage" type disque dur (ou clé USB) comme on le connait actuellement, que la connexion se fasse en SCSI, RS-232C, USB ou avec un lecteur de carte)

En informatique, c'est différent : parfois, un fabriquant prend une option technique… que les autres fabricants adoptent (c'est par exemple le cas du VGA, crée par IBM parce que ça devenait compliqué de monter en résolution et nombre de couleurs avec des connexions numériques… et tout le monde à suivi… et les évolutions du VGA ont été décidées entre industriels au sein du consortium VESA, ou, en photo, des procédés de développement couleur : l'E6, le C41, le RA-4 sont des "inventions" Kodak), d'autres fois, les industriels discutent entre eux et définissent la norme… (l'USB, les formats de carte mémoire et plein d'autres choses sont les conséquences de choix d'industriels… les consommateurs et les usagers sont exclus, de fait, de ces échanges)

Parfois, les politiques s'en mêlent : et l'USB-C devient la norme en matière de connecteur d'alimentation des périphériques portables (merci le Parlement européen et la Commission)

Et il y a tous les trucs qui n'ont de norme que le nom… ou que l'industriel qui les a commis a fait des pieds et des mains pour le faire adopter par l'ISO (les formats actuels de la suite bureautique Microsoft sont dans ce cas : il ne peut y avoir 2 normes pour une même chose et la Fondation Open Document avait réussi à faire normaliser par l'ISO les format de fichiers utilisés par Open Office / Libre Office… et comme certains états, comme la France, imposaient que les logiciels utilisés par l'administration utilisent des formats normalisés, Microsoft à fait des pieds et des mains pour pouvoir vendre encore Office à l'éducation nationale…)

A+

Laurent Galmiche
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #48 le: 20 déc., 2023, 03:02:23 am »
Tout à fait Lgalmiche, il y a "normes" industrielle, sorte de consensus dans un domaine, mais sans trop m'étaler sur le sujet, car ça serait hors topic, mais sur les brevet de ces "normes", il y a plein de gens qui touche de l'argent là dessus, notamment tout les brevets lier au codec vidéo et image, qui représentant des dizaines de milliards sur le marché chaque années et une part non négligeable de compatibilité pour lire et interagir avec des fichiers vidéo et audio. (et qui sont très complexe).

C'est aussi pour ça que je préfère le terme "standards" pour parler d'un consensus sur une procéder unanime entre entreprises, même si souvent normes inclus le concept de standard et de brevet.


Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #49 le: 20 déc., 2023, 07:24:03 am »
Là je crois que l'on s'écarte du sujet initial...pas grave, car vos remarques sont très intéressantes (j'apprends des trucs).

Vous avez raison sur un point, et je vous présente mes excuses.

En effet, j'ai confondu, ou associé à tort, la notion de "norme" et de "calibration". Ainsi, lorsque j'exprimais mes doutes sur la norme relative à la sensibilité des capteurs, cela n'est pas un problème de norme, mais de calibration de ces capteurs. Effectivement la norme de sensibilités ISO, c'est une échelle de valeurs, comme n'importe quelle autre.

Or ma remarque, sur laquelle je fondais à tort des doutes sur cette norme, concerne la fiabilité des capteurs dans l'indication de la norme à laquelle ils sont censés se référer. Si le km/h est la norme pour les compteurs de vitesse des automobiles, l'indication qu'ils donnent n'est pas parfaitement exacte (la valeur indiquée n'est conforme à la vitesse réelle que dans une certaine plage de tolérance).

C'est donc le même problème pour les capteurs. Ainsi à la lumière de l'exemple que j'ai donné avec la vidéo, lorsque le capteur est "réglé" sur 100 ISO, et qu'il s'avère qu'en réalité il ne "voit" que du 80 ISO, le problème c'est pas la normalisation ISO, mais l'étalonnage du capteur. Et en l'occurrence une marge d'erreur de 20% me parait énorme.

De là quand on a dans les EXIF l'indication d'une valeur ISO qui n'est pas la valeur réelle sur cette échelle normalisée, ça pipe les dès pour toutes les comparaisons. Mais ça c'est un autre sujet (que je vais m'empresser de ne pas ouvrir).

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #50 le: 20 déc., 2023, 09:37:54 am »
Effectivement, j'ouvert le sujet…

En matière de sensibilité de capteur, probablement parce que définir la sensibilité était compliquée à l'époque, l'ISO a fait le choix de 3 normes (mais les fabricants qui appliquent ces normes ne sont pas obligés de dire la méthode qu'ils appliquent) :
   - la méthode basée sur le niveau de bruit donne une sensibilité maximale exploitable (c'est une méthode similaire qui est utilisée par DxO Mark)
   - les deux autres méthodes donnent des chiffres plus réalistes… mais donnent des résultats différents

A partir d'une puce qui a toujours le même rendement photon / électron, on a 3 chiffres du type 100, 400 et 3200 (valeurs au pif)… ben oui, c'est pas bien. (mais avant la normalisation, les fabricants annonçait ce qu'ils voulaient du moment qu'il y avait une image… c'était encore plus le bazar – ça a dû batailler fort au niveau de la commission ISO entre experts de la sensitométrie et industriels…)

Après, en photométrie, quand on voit les méthodes utilisées pour les calculs (c'est encore de l'optique… mais on est loin de l'extrême rigueur de l'optique géométrique), un écart de 20 % est une valeur tout à fait acceptable… ça ne fait qu'un écart d'1/3 de diaph, ce qui n'est pas si mal que ça.

La sensibilité ISO est calculée par un quotient du type constante / lumination… en argentique, la constante varie, suivant le type de film, de 0,6 à 10 (de mémoire – bien sûr, quand c'est 10, on ne regarde pas la même chose : les ombres pour un film négatif, les hautes lumières pour un inversible et les tons moyens pour un instantané…)… et on doit indiquer la valeur arrondie au plus proche (dans les années 80, Kodak et les autres émulsionneurs ont sous-estimé volontairement la sensibilité des films négatifs couleur – un film annoncé pour 100 ISO en fait 200) parce que ça donnait de la marge en sous-exposition… les testeurs sérieux donnaient toujours la valeur qu'ils mesuraient…)

Et pour en revenir aux objectifs, il y a une valeur intéressante qui n'est jamais communiquée (sauf pour les optiques de chambre et les optiques à décentrement), c'est le diamètre du cercle image à l'infini et à pleine ouverture… il fut un temps où certains testeurs le faisaient mais ça prend du temps et nécessite beaucoup de matos.
Pourtant, ce serait intéressant : dans les rumeurs qui ont suivi la sortie de la monture Z, il y avait celle que Nikon monte un jour un capteur un peu plus grand que le 24 × 36 dans un boitier (Sony arrive à caser un capteur 24 × 36 derrière une monture prévue pour l'APS-C… vu le diamètre de la monture Z, il y a de la place). En connaissant le diamètre du cercle image des optiques, on pourrait deviner si la rumeur n'était qu'une rumeur ou pas…

A+

Laurent Galmiche
« Modifié: 23 déc., 2023, 10:19:37 am par Lgalmiche »
Je suis exigeant. Pour mon matos, je choisis Nikon, Metz, Sigma, Tamron, Manfrotto ; pour mes logiciels, c'est Capture One, DxO, Affinity... et pour mes tirages, c'est Inpixya.

Compréhension de la typologie des objectifs
« Réponse #51 le: 29 déc., 2023, 10:42:14 am »
Une norme est certifiée avec des organismes accrédités!

Ensuite on parle de standards industriels qui peuvent éventuellement devenir des normes.

Pour tout ce qui est mesure normée en France, la bible est l’AFNOR !

La précision entre normes et standards est extrêmement importante. L’une est une obligation de conformité, l’autre est lié à la propriété intellectuelle.


Publicité