Une drôle de petite histoire qui se termine bien.
Dans un autre fil, je parlais de mes tribulations avec mon 17-55 f 2,8.
L’AF fontionnait de façon aléatoire.
Parfois oui, parfois non.
Sur les conseils de quelques uns j’avais nettoyé les contacts à l’alcool.
Il y avait eu amélioration mais pas guérison.
J’avais également remarqué que les plots des contacts électriques étaient durs.
Je les ai manipulé des centaines de fois.
Mal aux doigts !
Amélioration mais toujours pas guérison.
Et depuis quelques jours panne totale, absolue.
Je contacte par mail le SAV Nikon à Bruxelles, Procirep.
Pour lui demander s’il connait ce genre de panne et que faire.
Très aimablement, je reçois un mail en retour qui me dit de rentrer l’optique chez eux.
Que comme seul Paris a les pièces pour les optiques, il faut expédier à Paris.
Et qu’il faudra compter au minimum 4 semaines.
Je répond que avant d’expédier, un diagnostic pourrait peut-être fait à Bruxelles.
Et que je ne devait pas être le seul à connaître ce genre de panne.
Pas de réponse à cette dernière question mais confirmation de la nécessité du retour à Paris pour le dépannage.
Je demande si je puis confier directement l’optique au SAV français.
Il m’est répondu, toujours très poliment, que je puis joindre directement le SAV à Champigny sur Marne. Avec toutes les coordonnées de celui-ci.
Comme ma croisière de cette année passait par la Marne, je me préparais à une escale de quelques jours.
Ce qui ne me dérange nullement.
Et la rencontre des gens de Nikon France ne pourrait être qu’un plaisir.
Le dieu des capitaines et des photographes en panne se penchait sur moi.
Jaco est arrivé !
Me disant entre deux bières, plutôt trois ou quatre, que je passe chez lui.
Que ce serait réglé en moins de cinq minutes.
Sceptique mais curieux, en route pour la cage dorée du perroquet.
Et le miracle survint.
Trois coups brefs d’une bombe aérosol remirent les pendules à l’heure.
Bombe miracle pour renforcer les contacts électriques dans les joujoux électroniques.
Et le malade fut instantanément guéri.
Et comme il restait quelques minutes, le capteur du D300s fut nettoyé.
Il resta beaucoup de temps pour écluser (de la bière).
Gloire et honneur aux amateurs compétents.
Je ne reproche absolument rien au SAV, sauf que ma panne ne doit pas être la première.
Et que ce que Jaco a fait, les techniciens patentés, formés, recyclés, etc, de chez Nikon le font également et certainement quelques fois par an.
Il garde le remède pour eux.
Petits cachotiers !