Pour le choix d'un télémétrique (argentique), c'est très difficile de donner un conseil dans l'absolu, parce que cela dépend des goûts de chacun en ayant le boîtier dans la main et devant l'oeil.
La question de l'alimentation électrique du boîtier est à considérer comme un facteur premier. Si les piles d'origine ne se fabriquent plus (suite à des interdictions, notamment), il faut passer par des substituts pas toujours pratiques (piles air-zinc, par exemple), ou par des piles de voltage différent qui entraînent un décalage des mesures par la cellule (alimentée par la pile).
Un autre point technique, c'est la qualité du viseur. Sur certains télémétriques, il est plutôt petit, parfois pas très clair, ou un télémètre peu lisible (manque de contraste, par exemple). Et, avec le temps, le matériau du viseur a pu se ternir également.
Un autre point technique est la longueur de la base télémétrique. Plus cette longueur est grande, plus la précision de la superposition des images (qui est le principe de la visée télémétrique) sera grande. Et il est assez facile de comprendre qu'elle sera plus grande dans une Leica M6 que dans un Minolta CLE ou un Yashica 35 GSN.
Une question majeure est aussi celle du choix entre un boîtier à objectif fixe (il y a un grand choix de télémétriques compacts des années 1970, notamment, dont certains avec de très bonnes optiques, par exemple des 40mm f/1,7) et un boîtier à objectifs interchangeables.
Il faut également être prudent sur les télémétriques à mode semi-automatique (priorité vitesse, priorité ouverture), parfois très difficilement réparables quand l'électronique (des années 1970) tombe en rade.
A titre personnel, j'ai acheté des télémétriques sur des critères à peu près rationnels et d'autres sur des critères peu rationnels, sur la base de coups de cœur pour de "beaux objets".
Parmi les achats rationnels (ou presque) : un Leica M6 TTL et un M7 (achetés quasi-neufs, à une période où les prix n'étaient pas déraisonnables), un Zeiss Ikon ZM, un Minolta CLE.
Et parmi les coups de cœur pour des beaux objets : des Kodak Retina IIC et IIIC, un Minolta Hi-Matic 7S II.
Au final, j'ai évidemment trop de boîtiers, et je ne les utilise pas assez souvent !